La saison estivale approche � grands pas. Les pr�paratifs �sur papier� vont bon train. On avance � pr�s de 100 millions de DA, dans le cadre des PSD, PCD et sur budget communal de l�APC de Skikda, le montant qui lui est r�serv�. Il n�en demeure pas que l�aspect de la ville de Skikda est toujours peu attractif. A commencer par celui li� � la salubrit� publique. L�absence criante de d�vidoirs sur des distances de plus de un kilom�tre en est l�un des indices les plus r�v�lateurs. Les horaires de collecte des ordures ne sont pas toujours respect�s par les citoyens. Chacun d�pose ses ordures quand il veut et l� o� il veut. Les jets pardessus les balcons sont devenus une mode, notamment de nuit. L�amoncellement r�current des d�chets m�nagers en diff�rents endroits semble devenir partie int�grante du d�cor. Au niveau des arcades, ouvrage de r�f�rence � Skikda, les seuils de quelques commerces sont souvent bond�s de cartons pleins d�immondices qui d�bordent sur le sol. On ne prend m�me pas la peine de mettre ordures et d�bris dans des sachets noirs bien ferm�s. Le co�t d�un sac est de seulement 10 DA. Que chacun balaye devant sa porte et c�est d�j� un lieu sale de nettoy�. Fait nouveau depuis ces derni�res ann�es : la prolif�ration exponentielle des moustiques. Et ce n�est plus seulement la zone basse, limitrophe � l�Oued El-Ouahch o� les moustiques pondent les �ufs (les larves) dans les eaux stagnantes), qui en p�tit. Des quartiers d�nomm�s par leurs occupants de chics semblent aussi concern�s. Les habitants affubl�s de �ouled Bled� sont aussi piqu�s par les moustiques, dont la taille s'accro�t par l�absence de lutte opportune par les services concern�s et de la raret� du milieu naturel (l�extinction des grenouilles, entre autres). Arrive en troisi�me position des facteurs enlaidissants, la p�rennit� des chantiers de r�alisation et les tonnes de poussi�re qu�ils g�n�rent. Le malheur, c�est que m�me la corniche de Stora est dans un �tat lamentable. L�h�tel Paradis-Plage, en �ternelle r�habilitation, les r�guliers travaux de rev�tement des chauss�es, les d�bris non toujours d�blay�s du bar-restaurant le Petit- Mousse depuis son effondrement suite aux inondations du 4 f�vrier� sont autant de cas qui doivent �tre r�gl�s avant l��t�. A rappeler que le minist�re du Tourisme et de l�Artisanat, dans le cadre des assises r�gionales sur le tourisme, qui se sont tenues r�cemment � Boumerd�s, Annaba et Mostaganem, a impliqu� les collectivit�s locales dans les pr�paratifs de la saison estivale, dans le volet dont elles ont la charge bien s�r.