Avec une APC bloqu�e depuis les �lections municipales d�octobre 2007, les citoyens de la commune de Ha�zer, � 10 km � l�est de Bouira sur la RN33, sont confront�s � une multitude de probl�mes, et ils ne savent plus � qui �choit r�ellement leur prise en charge. En effet, d�apr�s Meziane Chabane, �lu APW, rencontr� hier devant le si�ge de la da�ra de Ha�zer o� a eu lieu un sit-in de plusieurs dizaines de citoyens, m�me le wali, qui lui a personnellement promis le r�glement de ce probl�me en d�l�guant les pouvoirs au DAL pour prendre en charge les destin�es de cette commune, n�a finalement rien fait. Ainsi, au moment o� des milliards octroy�s par l�Etat sont d�pens�s au niveau de toutes les communes de la wilaya de Bouira, Ha�zer, dont le tort est d�avoir une composante h�t�rog�ne apr�s les derni�res �lections municipales, avec des �lus qui ne se sont jamais entendus pour la formation de l�ex�cutif, a �t� rel�gu�e au second plan par le wali en p�nalisant ainsi les citoyens comme s�ils �taient � l�origine de ce blocage. Aujourd�hui, alors que les am�nagements urbains sont engag�s au niveau de toutes les communes, le chef-lieu de la commune et da�ra de Ha�zer offre une image de d�solation, avec les flaques d�eau et de la boue tout au long des rues et boulevards. Une image qui s�offre aux centaines de touristes Tikjda qui empruntent la RN 33 pour se rendre � Tikjda. Hier, et pour la �ni�me fois, des dizaines de p�res de famille se sont rassembl�s devant le si�ge de la da�ra pour exprimer leur m�contentement d�une mani�re pacifique. A l�issue de ce rassemblement organis� sous une pluie battante, une plate-forme de revendications a �t� remise au chef de da�ra charg� de la remettre au wali. Dans cette massive, les citoyens revendiquent le raccordement au gaz naturel et l�assainissement pour certaines localit�s omises dans les �tudes, l�activation des travaux de raccordement au r�seau d�eau potable � partir de la source d�Aghbalou, situ�e en haute montagne, dans le Djurdjura, l'am�nagement d�une station pour les fourgons, le lancement en toute urgence des travaux d'am�nagement urbain, le recrutement d�une main-d��uvre locale dans le cadre du projet de la double voie �lectrique dont un tron�on passe par la commune de Ha�zer, en donnant la priorit� aux ch�meurs de la commune et, enfin, le d�veloppement rural qui doit b�n�ficier d'une attention particuli�re de la part des autorit�s pour encourager le retour des populations. En somme, des revendications simples et r�alisables mais qui sont devenues un v�u pieux vu la politique d�exclusion adopt�e par les responsables � l�endroit de cette commune. Y. Y. Les entrepreneurs du BTPH au bord de l�asphyxie C�est un v�ritable cri de d�tresse que des dizaines d�entrepreneurs de la wilaya de Bouira viennent d�adresser aux pouvoirs publics pour leur venir en aide et leur �viter un d�p�t de bilan certain si les choses continuaient � fonctionner en l��tat. En effet, dans un document de trois pages dont une copie a �t� remise � notre bureau, les entrepreneurs de la f�d�ration de Bouira affili�e � l�Union g�n�rale des entrepreneurs alg�riens, UGEA, �voquent un certain nombre de probl�mes auxquels ils sont confront�s depuis plusieurs ann�es au niveau de la DLEP (Direction des logements et des �quipements publics), qui a connu, rappelle l�un des membres de la f�d�ration de Bouira, trois directeurs en l�espace de 6 ans et qui n�ont jamais sign� des passations de consigne. Cette situation a fait que chaque directeur qui s�installe refuse de r�gulariser les situations ant�rieures, et surtout les projets achev�s dont les ODS n�avaient pas �t� �tablis par son pr�d�cesseur ; ces projets ayant �t�, comme c�est souvent le cas, engag�s dans la pr�cipitation et verbalement avant la signature des ODS. Or, et toujours d�apr�s ces entrepreneurs, la plupart des cas r�pondent � des situations d�urgence. Ils sont venus en aide aux responsables dont le wali pour engager rapidement un projet, qu�il soit un �quipement public (lyc�e, CEM, si�ge d�une institution, etc.) ou dans le secteur de l�habitat avec le projet du million de logements promis par le pr�sident de la R�publique, pour l�achever dans les d�lais. Outre ces cas de figure o� les entrepreneurs se retrouvent face aux probl�mes de recouvrement de leur d�, � ils sont 52 � vivre cette situation dans la wilaya de Bouira �, il y a �galement un probl�me d�ordre national auquel les entrepreneurs font face : il s�agit de la hausse des prix des mat�riaux de construction et des augmentations des salaires de l�ordre de 25% d�cid�es par l�Etat � partir de janvier 2010. Or, rappellent ces entrepreneurs dans leur lettre, lors de la r�vision des indices des prix parus en avril dernier, l�Etat avait pris en consid�ration la hausse des prix des mat�riaux, mais pas celle des salaires. Cela s�est n�gativement r�percut� sur les chiffres d'affaires des entreprises qui ont �t� revus � la baisse (-12%). D�apr�s leurs calculs, ces deux hausses des prix, et malgr� la r�vision des indices des prix par l�Etat, ont entra�n� un d�ficit budg�taire de l�ordre de 25% � chaque engagement financier dans un projet. Dans leur lettre, les entrepreneurs de la wilaya de Bouira �num�rent d�autres revendications qui sont n�cessaires pour leur survie, dont entre autres, l��tablissement des documents administratifs (march�, avenants, ODS et autres) et leur mise en application, et la prise en compte des cas de force majeure comme les intemp�ries et la p�nurie des mat�riaux de construction, comme cause de retards non imputables aux entrepreneurs.