Fin du bras de fer entre le minist�re de la Sant� et les syndicats des praticiens. Le SNPSP a d�cid� de mettre un terme au mouvement de gr�ve qui paralysait les structures de sant�. Les garanties donn�es par le d�partement d�Ould Abb�s ont visiblement convaincu les instances des deux syndicats. Nawal Im�s- Alger (Le Soir)- Les rencontres auxquelles ont �t� convi�s le SNPSP puis le SNPSSP durant le week-end se sont av�r�es concluantes. Le SNPSP a appel� hier ses adh�rents � mettre un terme au mouvement de gr�ve entam� dimanche dernier. Une d�cision prise � l�issue des conseils nationaux des deux syndicats. Le Dr Merabet, pr�sident du SNPSP, expliquait hier que la tendance � la reprise avait �t� majoritaire lors du conseil national. Une d�cision prise apr�s que le pr�sident du syndicat eut fait �tat des r�sultats de la rencontre avec le ministre de la Sant�. Au cours de cette derni�re, le syndicat avait pos� le pr�alable de la lev�e des sanctions prises � l�encontre des m�decins gr�vistes, notamment les deux d�l�gu�s d�Alger. Une pr�occupation prise en compte par le ministre de la Sant� qui a �galement r�it�r� son engagement � faire aboutir le statut particulier des praticiens, arguant que le blocage se situait au niveau de la Fonction publique. Un courrier sera d�ailleurs adress� � la Direction g�n�rale de la Fonction publique notamment au sujet de l�article 19 relatif � la progression des m�decins au-del� de dix ann�es d�anciennet�. Le SNPSP a eu �galement des assurances quant au r�gime indemnitaire. Le Dr Merabet affirme � ce sujet que les augmentations sont loin des taux avanc�s par la tutelle mais qu�il y avait effectivement des hausses. Des arguments ayant satisfait la base qui a finalement vot� en faveur de la reprise. La veille de cette d�cision, les pr�mices d�un d�nouement �taient d�j� palpables. Le rassemblement des blouses blanches devant se tenir devant le minist�re de la Sant� avait �t� annul�. L�intersyndicale des praticiens de la sant� qui regroupe le SNPSP et le SNPSSP saluait samedi �la forte mobilisation des praticiens et sp�cialistes malgr� toute la batterie de mesures r�pressives enclench�es par le minist�re de la Sant� et faisait savoir que �dans le cadre de la reprise du dialogue, les deux syndicats ont �t� invit�s par le ministre de la Sant� � des r�unions de travail. Par cons�quent, l�intersyndicale d�cide de surseoir au sit-in�. Avant d�en arriver � ce d�nouement, un v�ritable bras de fer opposait les deux parties. Les r�unions de conciliation ayant regroup� syndicats et minist�re n�avaient abouti � aucun r�sultat tangible. Pire encore, les deux syndicats en sont ressortis convaincus que la tutelle n��tait pas dispos�e � r�gler les probl�mes en suspens. Aucune r�ponse concr�te n�avait �t� donn�e aux syndicats des praticiens. Le ministre de la Sant�, engag� dans une v�ritable bataille m�diatique, s�est illustr� en rendant public un r�gime indemnitaire dont il refusait de remettre une copie aux repr�sentants des praticiens. Un refus qui n�a fait qu�alimenter la suspicion. Dans une tentative de casser le mouvement, la tutelle n�a pas h�sit� � d�ployer tous les moyens pour emp�cher les m�decins gr�vistes de se rassembler ou d�afficher des communiqu�s � l�int�rieur des structures de sant�. Le minist�re avait menac� de r�voquer les m�decins gr�vistes et de proc�der � des ponctions sur salaires. Des menaces qui n�ont pas eu raison de la mobilisation des praticiens qui se sont rang�s derri�re leurs syndicats respectifs.