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JEAN-MARIE COLLOMBON, COORDINATEUR G�N�RAL DU FORUM INTERNATIONAL TOURISME, SOLIDAIRE ET D�VELOPPEMENT DURABLE �75% des recettes touristiques mondiales profitent aux pays riches�
Pour engager la r�flexion sur la mani�re de faire de la wilaya de Tizi-Ouzou une zone-pilote de d�veloppement durable, de nombreux acteurs (des associatifs, des universitaires, des �lus�) ont �t� convi�s au s�minaire organis� par l�APW de Tizi- Ouzou en collaboration avec l�association Touiza Solidarit� de Marseille sur le th�me du tourisme solidaire. Dans sa conf�rence introductive au s�minaire ayant pour th�me �Tourisme solidaire et d�veloppement durable, quels enjeux pour l�Alg�rie et la wilaya de Tizi-Ouzou ?�, Jean-Marie Collombon, coordinateur g�n�ral du FITS (Forum international tourisme solidaire) et d�veloppement durable, s�est fait le d�fenseur acharn� de ce concept touristique pr�sent� comme l�alternative au tourisme de masse dont les effets pervers sur les populations d�accueil, l�espace et les ressources sont multiples et nombreux. D�autant plus, pr�vient-il, que la demande touristique mondiale est en constante progression. Facteur ind�niable de croissance �conomique, les flux touristiques actuels qui sont de l�ordre de pr�s d�un milliard, avec un taux de croissance de 5% par an et qui permettent la cr�ation de 200 millions d�emplois dans le monde. Dans ce march� de pr�s de 700 milliards de dollars, les pays riches accaparent 75% de la ressource. Ces parts de march� conna�tront une hausse avec les pr�visions de croissance de la mobilit� et des flux touristiques, avec une hausse pr�visionnelle de 275 millions de touristes dont 135 sont concentr�s sur le littoral m�diterran�en. Dans le sillage de l�augmentation des flux, les villes c�ti�res des rives m�diterran�ennes conna�tront une concentration de 20 millions d�habitants suppl�mentaires. Des indicateurs qui ne plaident pas pour la durabilit� des ressources et de l�espace car induisant une offre d�multipli�e n�cessaire � la prise en charge de la croissance de la demande touristique en mati�re d�h�bergement et d�autres besoins, selon le coordinateur du FITS pour qui le tourisme solidaire constitue une alternative au tourisme de masse au caract�re pr�dateur et gros consommateur de ressources. L�exp�rience bas�e sur la pratique du tourisme solidaire et d�velopp�e dans les villages de la r�gion marocaine d�Agadir est un exemple qui peut profiter � la Kabylie, selon J.-M. Collombon qui en parle en tant que familier de cette r�gion dont il conna�t les multiples potentialit�s g�ographiques et patrimoniales qui peuvent �tre constitu�es, en les valorisant, un march� attractif pour le tourisme solidaire. Une activit� qui impactera, � son tour, le d�veloppement local et durable de la r�gion. Consid�rant le tourisme solidaire comme une branche importante de l��conomie mondiale qui ne doit pas �tre ignor�e par notre pays, le pr�sident de l�APW de Tizi-Ouzou d�fendra la cause de la wilaya de Tizi-Ouzou, en raison de sa position �de p�le d�excellence de la r�gion nord-centre tel que d�gag� par le SDAT, sch�ma directeur de l�am�nagement touristique, � l�horizon 2025�. Cela �tant, l�amorce de cette dynamique reste tributaire, selon M. Bellabas, de l�am�lioration de la situation s�curitaire, du d�veloppement en mati�re d�infrastructures touristiques de la wilaya o� les investissements publics en la mati�re remontent aux ann�es 1970. L�am�lioration des infrastructures de base et d�accompagnement qui servent de matrice au d�veloppement local sont aussi une n�cessit� pour permettre le d�collage de l�activit� touristique dans la wilaya, aux yeux du P/APW qui plaidera pour le d�veloppement des zones d�extension touristique. Pr�sente � cette rencontre, la repr�sentante du minist�re du Tourisme dira que sa pr�sence � cette rencontre est le signe de l�int�r�t du minist�re pour ce nouveau concept touristique. �Les propositions qui seront faites durant ce s�minaire pourront trouver �coute aupr�s de la tutelle�, soulignera-t-elle.