Le tron�on de la mort Azazga-Yakouren sur la RN 12, th��tre d�actes terroristes quasi cycliques, le dernier en date ayant eu lieu en avril dernier, a connu de nouveau, jeudi apr�s-midi, un attentat � la bombe perp�tr� contre un convoi militaire se dirigeant vers Yakouren. En l�absence de bilan officiel, l�engin de la mort dissimul� dans un pyl�ne �lectrique aurait fait plusieurs bless�s parmi les militaires alors qu�un civil, un man�uvre, a trouv� la mort lors de la fusillade qui s�en est suivie et un autre citoyen a �t� bless� aux pieds, affirment des sources locales. Cela alors qu�une autre source locale fait �tat de la mort d�un militaire et de 19 bless�s �vacu�s vers une structure militaire hospitali�re r�gionale par deux h�licopt�res intervenus pour appuyer les troupes au sol qui ont d�clench� une vaste op�ration de ratissage apr�s l�arriv�e des renforts. Alors qu�habituellement, ce genre d�actes se produit loin des agglom�rations, l�attentat de jeudi a �t� perp�tr� devant l�enceinte de l�h�pital Meghnem-Loun�s d�Azazga o� �taient agglutin�s des centaines de visiteurs � une heure de grande affluence � quelques dix minutes seulement de l�ouverture du portail. Un automobiliste coinc� dans le convoi revient sur le drame. Il �tait, selon lui, 13h20, lorsqu�il a entendu l�explosion qui a cibl� le troisi�me camion de transport de troupes derri�re lui. De ce camion, s�est �chapp�e une couche de fum�e alors que les militaires plac�s en t�te du convoi pr�c�d� par une Land Rover ont t�t fait de riposter. D�autres explosions, probablement des bombardements des h�licopt�res qui ont survol� les lieux, se sont fait entendre par la suite tout au long du tron�on situ� entre le technicum � quelques centaines de m�tres de l�h�pital pass� au peigne fin par les militaires qui ont bloqu� le trafic, d�apr�s nos sources. L�attentat a-t-il �t� suivi d�une embuscade comme le laisse supposer la fusillade entendue pendant pr�s d�une heure trente depuis un large rayon ? Un imposant ratissage appuy� par deux h�licopt�res a �t� d�clench� en amont des maquis jouxtant la structure hospitali�re dont quelques vitres ont �t� souffl�es par l�explosion, a indiqu� un visiteur. Dans la foul�e de l�attentat, les commer�ants d�Azazga ont baiss� rideau de 9 h � 15 h, hier, ont indiqu� des habitants. S. Hammoum Les autorit�s civiles et s�curitaires pr�nent le calme Selon des sources s�res, les plus hauts responsables de la wilaya de Tizi-Ouzou, civils et s�curitaires, se sont rendus hier � Azazga o� la tension s�est accrue depuis jeudi apr�s-midi apr�s ce que d�aucuns qualifient de �bavure� commise par des militaires juste apr�s l�attentat ayant vis� leur convoi. Des �d�rapages� de soldats qui s�en sont pris � des civils, ce qui n�a pas laiss� la population locale sans r�action et, selon des sources d'Azazga, il s�en est fallu d�un rien pour que l�on aille au clash entre la population et les militaires. La situation �tait donc assez tendue, jusqu�� hier, pour que les responsables de la wilaya de Tizi-Ouzou se d�placent � Azazga. A se fier aux m�mes sources, l�atmosph�re s��tait, en fin d�apr�s-midi d�hier, bien apais�e m�me si la col�re �tait toujours palpable chez les Iazouguen.