Bienvenue chez les ch�tis �tait la derni�re projection qui a cl�tur� la manifestation cin�matographique �Cin�ma sous les �toiles� dont la 3e �dition s�est d�roul�e du 18 au 25 juin. Organis� par le Centre culturel fran�ais d�Annaba, l�Ecole pr�paratoire des sciences �conomiques et gestion et l�Universit� Badji-Mokhtar, avec la participation de �Soci�t� G�n�rale Alg�rie�, Fertial, Air Alg�rie et de Ferrovial, cet �v�nement est d�sormais une tradition qui r�jouit tous les cin�philes de la Coquette. Le coup d�envoi a �t� donn� par la projection de Hors-la-loi, film de Rachid Bouchareb, une �uvre cin�matographique qui a d�cha�n� les passions outre-M�diterran�e, devenant un sujet � pol�mique dans son pays d�origine. Ce film a �t� r�compens� par plusieurs prix et nominations. Cyrano de Bergerac, Essaha, L�autre moiti� du ciel, Voisins voisines, Dernier maquis, Les palmiers bless�s, Mon petit doigt m�a dit, Khamsa, Bienvenue chez les ch�tissont les fictions projet�es sur le grand �cran de 16 m�tres de diagonale d�ploy� dans la grande cour de l�ex-lyc�e Pierre et Marie-Curie. Comme l�ann�e derni�re, le format de projection est le 35mm. En comparaison avec la deuxi�me, le nombre de spectateurs a augment� d�une fa�on consid�rable. A la derni�re projection, les 600 places �taient presque toutes prises ! La cl�ture s�est d�roul�e dans la bonne humeur mais il manquait quelques mots pour annoncer la cl�ture de cet �v�nement et l�annonce des nouveaut�s des quatre �ditions. En effet, bien que cette manifestation ne soit pas un festival, il �tait surprenant de voir les gens se quitter comme s�il s�agissait d�une simple s�ance publique de cin�ma. Le public a beaucoup appr�ci� la d�couverte ou la red�couverte de la com�die Bienvenue chez les ch�tis, l��uvre de Dany Boon dans laquelle ce dernier joue en compagnie de Kad Merad, le natif de Sidi Bel Abb�s qui avait, pour la premi�re fois, l�honneur d�incarner un r�le principal dans un long m�trage. Cette fiction du genre com�die a connu un succ�s fou en France, jusqu�� devenir, avec ses 20 479 826 entr�es, le deuxi�me meilleur score du box-office, derri�re Titanic. Pour la troisi�me fois cons�cutive, Annaba tente, tant bien que mal, de faire revivre le 7e Art, cet art oubli� depuis belle lurette et dont le souvenir tra�ne comme un parfum du pass� � travers les devantures des salles de cin�ma ferm�es. D�autres organismes culturels devraient prendre exemple sur le Centre culturel fran�ais d�Annaba, et �uvrer aussi pour la renaissance du cin�ma en Alg�rie. Il est �vident que le cin�ma, le th��tre, la musique sont les signes d�une soci�t� �quilibr�e et en bonne sant�, sans omettre que c�est une fa�on indirecte d��duquer la nouvelle g�n�ration et lui donner ne serait-ce que quelques vagues notions des diff�rents domaines de l�art. Signalons que la totalit� de la recette provenant des billets vendus est revers�e � des associations caritatives (deux associations pour les personnes �g�es, et deux pour les enfants). Un geste qui honore les promoteurs de cette manifestation. A l�ann�e prochaine !