A quelques semaines de la tenue de la tripartite pr�vue � la fin du mois de septembre, les commer�ants attirent l�attention sur les probl�mes qui leur sont particuliers, dont le march� parall�le qui prend de l�ampleur et condamne � mort plusieurs activit�s commerciales. Pour l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), ce dossier doit �tre � l�ordre du jour du gouvernement et de la tripartite. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Pour les commer�ants, la tenue de la tripartite est l�occasion d�attirer encore une fois l�attention des autorit�s concern�es sur la marasme que connaissent les activit�s commerciales. �Il est urgent de r�soudre les probl�mes v�cus par les commer�ants qui contribuent au Tr�sor public. Un grand nombre d�entre eux vivent actuellement une situation de crise et ont m�me abandonn� leurs activit�s ou opt� pour une autre. Ils ont, ainsi, d�pos� plusieurs recours car ne pouvant payer leurs imp�ts�, d�clare M. Boulenouar porte-parole de l�UGCAA. Il pr�cisera qu�un grand nombre de commer�ants sont sans b�n�fice minimum du fait de la domination des activit�s commerciales informelles, notamment autour des march�s alors que les commer�ants agr��s doivent r�guli�rement s�acquitter de leurs imp�ts�. S�agissant de la question du SNMG, notre interlocuteur dira qu�en d�pit de sa r��valuation successive, la baisse du pouvoir d�achat continue de miner le quotidien des salari�s. �Des 36 millions d�Alg�riens, seulement 2 % b�n�ficient des hausses des salaires ponctuelles et qui concernent les travailleurs de la Fonction publique. Pour calculer la moyenne du pouvoir d�achat, il faut prendre en consid�ration toute la population� souligne M. Boulenouar. De ce fait, l�UGCAA �voque la n�cessit� �d�une politique salariale coh�rente et non pas des hausses ponctuelles et anarchiques�. L� UGCAA annonce aussi que la baisse du pouvoir d�achat qui a atteint les 15 % sera �valu�e � 20 % � la fin 2011 du fait de la hausse des produits, notamment ceux import�s. �voquant la probl�matique du march� informel, M. Boulenouar rappellera que l�informel a fait reculer les investissements �trangers en raison notamment du fait que 40% du circuit de distribution est hors contr�le aussi bien par les banques, les imp�ts que par les services de sant� et d�hygi�ne. �Malheureusement, ce dossier n�est pas � l�ordre du jour de la tripartite ni m�me � celui du gouvernement �, a d�clar� notre interlocuteur.