Selon des sources concordantes bien inform�es, le g�rant d�une entreprise et un entrepreneur de la wilaya d�A�n Defla, qui avaient fait deux gros retraits dans deux banques diff�rentes, ont fait l�objet, � une quinzaine de jours d�intervalle, de vol. Les sommes d�argent retir�es ont �t� emport�es de leurs v�hicules. Le premier vol a eu lieu le 26 ao�t dernier, non loin de la cit� Nadjem. Le g�rant d�une entreprise s��tait arr�t�, indique-t-on, non loin d�une boucherie pour y faire des emplettes apr�s avoir op�r�, au niveau de l�agence BDL d�A�n-Defla, un retrait de 110 millions qu�il avait laiss�s dans son v�hicule. Au moment o� il allait remonter dans sa voiture, il a constat� que celle-ci a �t� fractur�e et que le sac contenant l�argent avait disparu. Si en g�n�ral, la victime d�un vol d�une pareille somme court vers le commissariat le plus proche pour porter plainte, celui-ci ne s�est pas empress� de le faire et il ne le fera que quinze jours plus tard. Inutile de dire que ce retard est pr�judiciable pour les besoins de l�enqu�te. Le second vol a �t� commis d�but septembre. La victime est un entrepreneur originaire de Boumedfa� � qui on a vol� une somme de 480 millions de centimes dans des circonstances quasi similaires. L�entrepreneur venait de retirer la somme d�argent de l�agence BADR d�A�n Defla. Sur le chemin du retour en direction de Boumedfa�, il a fait une escale � Khemis Miliana, pour se restaurer, non sans laisser l�argent dans un sac entrepos� dans la malle de son v�hicule. Mal lui en prit � son retour : une vitre de sa voiture �tait bris�e, la banquette arri�re repli�e et le sac d�argent avait disparu. Il a imm�diatement d�pos� une plainte contre X pour vol par effraction. Seul indice, dit-on, est la m�thode employ�e. Cependant, l�argent vol�, au contraire des objets, ne laisse pas de traces capables de mener les enqu�teurs aux auteurs de ces vols. Selon une source polici�re, tous les moyens sont mis en �uvre pour retrouver les coupables. Par ailleurs, ces vols n�ont pas manqu� de soulever nombre d�interrogations : �Comment le ou les voleurs ont-ils eu vent des retraits ? Etaient-ils renseign�s ou simplement � l�aff�t devant les banques dans l�attente d��ventuelles victimes ? De quels moyens disposent-ils ? S�agit-il d�un voleur ou d�une association de malfaiteurs bien organis�e ? Telles sont les questions auxquelles les limiers de la police auront � r�pondre. �Aucune hypoth�se n�est �cart�e, toutes les pistes font l�objet d�une exploration�, nous dit un cadre de la police.