Le secr�taire g�n�ral du Front de lib�ration nationale a affirm�, hier, qu�il ne reconnaissait pas le Mouvement de redressement et de l�authenticit�. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Abdelaziz Belkhadem a tent� de pr�senter l�image d�un dirigeant calme et impassible, suite au camouflet que lui ont fait subir, jeudi, les membres du Mouvement de redressement et de l�authenticit�. �Je ne les reconnais pas�, a-t-il l�ch� au sortir d�une rencontre de l�Alliance pr�sidentielle consacr�e � la comm�moration des massacres du 17 Octobre 1961 tenue au si�ge de l�UGTA. Le secr�taire g�n�ral du Front de lib�ration nationale a tout juste fronc� les sourcils lorsqu�un journaliste lui a demand� si son fils faisait partie des individus qui avaient tent� de perturber la r�union de Draria. En refusant de contre-attaquer, Abdelaziz Belkhadem a voulu discr�diter ses d�tracteurs. Pour lui, la conf�rence nationale du Mouvement de redressement et de l�authenticit� est donc un non-�v�nement. D�ailleurs, durant le discours qu�il a prononc� devant une assistance clairsem�e, � aucun moment il n�a fait r�f�rence � la crise interne qui secoue son parti. Il a pr�f�r� s�en prendre directement � ceux qui, de l�ext�rieur, attaquent le Front de lib�ration nationale. �En France, d�importants moyens ont �t� mis en �uvre pour porter pr�judice � l�Alg�rie � l�occasion de la c�l�bration du 50e anniversaire de l�Ind�pendance. Mais il est malheureux de constater, qu�ici m�me, certains cercles prennent part � cette strat�gie�, a-t-il lanc� avant d�affirmer : �Celui qui mettra le FLN au mus�e n�est pas encore n� !� Belkhadem a indiqu� que le 17 Octobre 1961 reste une date importante dans l�histoire nationale car �les Alg�riens ont d�montr� � l�occupant fran�ais qu�ils �taient unis sous la banni�re du Front de lib�ration nationale et de l�Arm�e de lib�ration nationale�.