Le pr�sident du Comit� de soutien du peuple syrien pour le changement est convaincu que les donn�es actuelles n�annoncent pas de solution imm�diate pour la r�volution populaire syrienne. Selon lui, il n�existe pas de consensus autour d�une position arabe commune. Intervenant hier au Centre des �tudes strat�giques du quotidien E�Chaab, Adnan Buch estime qu�apr�s huit mois de r�volte, le dialogue entre le pouvoir et l�opposition ne peut se faire qu�apr�s la chute du r�gime d�El Assad. Ce r�gime, rappelle-t-il, qui a ordonn� durant les premi�res semaines de manifestations, alors qu�il n'�tait pas encore question ni de renverser le r�gime ni de demander le d�part du chef de l'Etat, de tirer sur la population qui revendiquait plus de libert� et de dignit�. Bachar Al Assad, poursuit le conf�rencier, �tait conscient qu�instaurer les r�formes demand�es par le peuple conduirait syst�matiquement au d�part du r�gime en place. A l�heure actuelle, dira le pr�sident du Comit� de soutien du peuple syrien pour le changement, les deux parties en conflit campent chacune sur leurs positions. L�Etat poursuit ses massacres sur les citoyens et la population est d�termin�e � faire chuter le r�gime. Aujourd�hui, estime le conf�rencier, pour mettre la fin � la crise en Syrie, les sc�narios possibles sont soit l�arm�e syrienne d�cide de mettre fin � ce bain de sang civil, soit une intervention �trang�re qui sera une cons�quence des pratiques sauvages du r�gime. Selon M. Buch, le peuple syrien, qui continue de revendiquer pacifiquement les droits l�gitimes, se retourne vers la communaut� internationale afin d�intervenir pour prot�ger les citoyens. Par ailleurs, le conf�rencier appelle � une position claire de la part de l�Alg�rie.