Les m�decins sp�cialistes ont entam�, hier, leur premier jour de d�brayage. Le taux moyen de suivi a �t� estim� � 75% par le Syndicat autonome des praticiens de sant� publique (SNPSSP). Le personnel gr�viste est d�cid� � rester mobilis� jusqu�� satisfaction de sa plateforme de revendications. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -Le secteur de la sant� est de nouveau agit�. Les praticiens sp�cialistes de la sant� publique, qui estiment que leurs revendications port�es depuis plusieurs ann�es sont encore loin d��tre satisfaites, reviennent � la charge. Apr�s une tr�ve qui a dur� pr�s de cinq mois, les praticiens sp�cialistes de sant� publique renouent avec la protestation. �Le seul moyen de d�fendre le syst�me de sant� publique et le malade� regrettent-ils. Hier, au CHU Mustapha-Pacha, � Alger, les praticiens sp�cialistes n�ont pas assur� le service. Consultations et interventions chirurgicales froides sont report�es, seul le service minimum est assur�. �Le ministre a tenu beaucoup de promesses qu�il a n�a pas tenues. Nous avons gel� � plusieurs reprises nos mouvements de protestation suite � ses engagements, aujourd�hui, nous exigeons des applications sur le terrain�, a d�clar� un m�decin gr�viste. Selon ce dernier, les m�decins sp�cialistes �taient les premiers � avoir demand� l�amendement du statut particulier et la r�vision du r�gime indemnitaire sans jamais avoir eu une r�ponse favorable. �Ce qui a �t� impossible pour nous est possible pour les autres secteurs, notamment celui de l��ducation dont le statut sera r�vis� sous la pression apr�s un mouvement de gr�ve. C�est pour ces raisons que nous revenons � la gr�ve�, a soulign� un sp�cialiste. Le ministre de la Sant�, s�exprimant r�cemment sur l�appel � la gr�ve du SNPSSP, a estim� que ce mouvement est injustifi�. Selon le premier responsable du secteur de la sant�, les revendications des praticiens sp�cialistes de la sant� publique ont �t� satisfaites notamment les salaires qui sont pass�s de 80 000 dinars � 160 000 dinars. Cependant, contrairement aux affirmations du premier responsable du secteur, les praticiens affirment que leurs pr�occupations n�ont toujours pas trouv� d��cho. �Je suis principale depuis 24 ans et je vous assure que mon salaire mensuel avec les diff�rentes augmentations ne d�passe pas les 120 000 DA. Le salaire d�un sp�cialiste d�butant est � peine � 70 000 DA et pr�s de 3 000 sp�cialistes attendent de passer le concours de graduation depuis des ann�es. Voil� pourquoi nous ne sommes pas contents�, a d�clar� une gr�viste. Le taux de suivi a �t� estim� hier, � 75 % � l��chelle nationale. Dans certaines wilayas, le taux a atteint les 100% � l�exemple de Mascara, a affirm� le Dr Youcefi, pr�sident du SNPSSP. Le syndicat n�envisage pas d�apaisement avant la concr�tisation effective de sa plateforme de revendications.