Les blouses blanches sont en colère. Les médecins généralistes et spécialistes de la santé publique, affiliés respectivement au Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et au Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), observent, conjointement, une grève ouverte. Les blouses blanches sont en colère. Les médecins généralistes et spécialistes de la santé publique, affiliés respectivement au Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et au Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), observent, conjointement, une grève ouverte. Déterminé à faire entendre sa voix auprès des pouvoirs publics, le corps médical proteste d'une seule voix contre l'absence de dialogue avec le ministère de la Santé. Absence qui persiste, selon eux, depuis des années, ils dénoncent également la détérioration de leurs conditions de travail. Or, cette protestation qui secoue l'activité sanitaire intervient dans un moment délicat, celui où la lutte contre la pandémie de la grippe -A- bat son plein au niveau national. Même s'ils affirment leur disponibilité pour la campagne de vaccination en cours, les médecins grévistes refusent en revanche d'ausculter les malades aux symptômes grippaux. La consultation ne relève pas de l'urgence médicale, avancent-ils. Cette situation qui ronge le département de Saïd Barkat, risque de persister encore avec le renforcement des mouvements de protestation. En effet, alors que le débrayage du Snpsp se poursuit toujours bouclant sa deuxième semaine consécutive, puisqu'il a été entamé le 21 décembre dernier, la grève du Snpssp a débuté hier et vient ainsi compliquer un peu plus la situation. Les médecins spécialistes ont rejoint leurs collègues grévistes paralysant ainsi toutes structures de soins et autres départements spécialisés au niveau des hôpitaux à travers tout le territoire national. Selon le Dr.Yousfi, président du Snpssp, cette protestation est l'unique alternative leur permettant d'interpeller les pouvoirs publics sur leur situation socioprofessionnelle. De sont côté, le Snpsp a indiqué, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, un taux de suivi de grève largement au dessus des 80%, enregistré régulièrement à travers les différentes wilayas du pays. S'agissant des revendications, les deux syndicats autonomes défendent la même plateforme de revendications. Cela concerne le statut particulier des praticiens et spécialistes de la santé, tout en rejettent celui promulgué par la tutelle et publié dans le Journal officiel sans l'accord du partenaire social. A ce propos, les praticiens de la santé publique refusent, poursuit la même source, «la stratégie du fait accompli» adoptée par la tutelle dans le traitement du statut particulier. Les syndicalistes appellent à l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. Quant au président du Snpssp, il a souligné que la revendication principale des syndicats de la Santé publique reste principalement l'ouverture du dialogue. «Il est nécessaire que nos syndicats soient considérés comme des partenaires à part entière», précise-t-il. Le ministre de la Santé a du pain sur la planche en ce mois de janvier particulièrement mouvementé. Les blouses blanches comptent encore durcir le ton, cette fois-ci, affirment-ils tant que les portes du dialogue demeurent fermées. A. B. Déterminé à faire entendre sa voix auprès des pouvoirs publics, le corps médical proteste d'une seule voix contre l'absence de dialogue avec le ministère de la Santé. Absence qui persiste, selon eux, depuis des années, ils dénoncent également la détérioration de leurs conditions de travail. Or, cette protestation qui secoue l'activité sanitaire intervient dans un moment délicat, celui où la lutte contre la pandémie de la grippe -A- bat son plein au niveau national. Même s'ils affirment leur disponibilité pour la campagne de vaccination en cours, les médecins grévistes refusent en revanche d'ausculter les malades aux symptômes grippaux. La consultation ne relève pas de l'urgence médicale, avancent-ils. Cette situation qui ronge le département de Saïd Barkat, risque de persister encore avec le renforcement des mouvements de protestation. En effet, alors que le débrayage du Snpsp se poursuit toujours bouclant sa deuxième semaine consécutive, puisqu'il a été entamé le 21 décembre dernier, la grève du Snpssp a débuté hier et vient ainsi compliquer un peu plus la situation. Les médecins spécialistes ont rejoint leurs collègues grévistes paralysant ainsi toutes structures de soins et autres départements spécialisés au niveau des hôpitaux à travers tout le territoire national. Selon le Dr.Yousfi, président du Snpssp, cette protestation est l'unique alternative leur permettant d'interpeller les pouvoirs publics sur leur situation socioprofessionnelle. De sont côté, le Snpsp a indiqué, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, un taux de suivi de grève largement au dessus des 80%, enregistré régulièrement à travers les différentes wilayas du pays. S'agissant des revendications, les deux syndicats autonomes défendent la même plateforme de revendications. Cela concerne le statut particulier des praticiens et spécialistes de la santé, tout en rejettent celui promulgué par la tutelle et publié dans le Journal officiel sans l'accord du partenaire social. A ce propos, les praticiens de la santé publique refusent, poursuit la même source, «la stratégie du fait accompli» adoptée par la tutelle dans le traitement du statut particulier. Les syndicalistes appellent à l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. Quant au président du Snpssp, il a souligné que la revendication principale des syndicats de la Santé publique reste principalement l'ouverture du dialogue. «Il est nécessaire que nos syndicats soient considérés comme des partenaires à part entière», précise-t-il. Le ministre de la Santé a du pain sur la planche en ce mois de janvier particulièrement mouvementé. Les blouses blanches comptent encore durcir le ton, cette fois-ci, affirment-ils tant que les portes du dialogue demeurent fermées. A. B.