Cent familles habitant le quartier commun�ment appel� la SAS de la localit� Mars Amar, dans la commune d�El-Hadjar (Annaba), ont �t� relog�es, hier, dans une cit� flambant neuf. Ayant souffert le martyre durant de longues ann�es dans des habitations pr�caires qui remontent � l��poque coloniale, les cent familles b�n�ficiaires de logements, comptant pr�s de 500 personnes, avaient du mal � croire qu�elles allaient quitter leurs taudis pour de bon pour des logements comportant toutes les commodit�s d�une vie d�cente. Ces logements, des trois pi�ces avec salle de bains et cuisine �quip�es de baignoire et de table de cuisine en marbre, sont r�alis�s avec de la fa�ence et la dalle de sol. En prenant possession de leurs logements, les familles �taient toutes heureuses. Les femmes n�arr�taient pas de lancer des youyous et les enfants, pour exprimer leur joie, courraient sans se fatiguer dans et devant les immeubles. Pris en charge par les autorit�s locales, leur emm�nagement dans leurs nouvelles demeures s�est d�roul� le plus normalement du monde. Des camions pour le transport des quelques meubles et autres effets ont �t� r�quisitionn�s tr�s t�t le matin. Relevant du programme de r�sorption de l�habitat pr�caire (RHP), ce quota de 100 logements est le deuxi�me � �tre distribu� cette ann�e au profit des occupants de ce bidonville. Ainsi, deux cents logements sur les six cents constituant le programme destin� � la r�sorption de l�habitat pr�caire dans ce lieu ont �t� attribu�s � ce jour. �La r�alisation du reste, soit quatre cents logements, est actuellement tr�s avanc�e. Leur distribution n�exc�dera pas la fin du premier semestre de l�ann�e 2012�, nous a fait savoir Amar Khelfaoui, directeur de l�Office de promotion et de gestion immobili�re (OPGI) d�Annaba. Six cents autres logements du m�me programme (RHP) sont en finition � Sidi Amar, � quelques encablures de Mars Amar. Apr�s le relogement d�hier, dimanche, et sur instruction du wali, les bulldozers sont de suite entr�s en action pour la destruction des anciennes habitations, afin d�emp�cher leur r�occupation par des gens qui viennent souvent des wilayas limitrophes. Il y a �galement les �marchands de sommeil� qui sont � chaque distribution de logements � l�aff�t. Ils esp�rent b�n�ficier d�un logement neuf dans le cadre d�un futur relogement ou d�un �bien� qui leur procurera d�importantes sommes d�argent � travers sa vente apr�s son occupation. En proc�dant de la sorte, les autorit�s locales ont coup� l'herbe sous le pied aux magouilleurs et autres escrocs, estime-t-on.