OULD ABB�S : �Je n�ai aucun probl�me avec Ouyahia� �Il n�y a aucun probl�me avec le Premier ministre�, affirme le ministre de la Sant� qui assure travailler en coordination avec Ahmed Ouyahia et laisse entendre que l�Agence nationale du m�dicament sera lanc�e dans quelques mois. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C�est d�un rapport serein, amical, avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia, que le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re dont a fait �tat, jeudi dernier, au sortir de l�Assembl�e populaire nationale. Selon Djamel Ould-Abb�s, qui r�pondait � des questions de d�put�s portant sur le manque de m�dicaments, l�entente avec le Premier ministre ne souffre aucune imperfection, malgr� �certains� qui ont voulu cr�er la zizanie entre les deux responsables et �brassent du vent�. �Il n�y a aucun probl�me�, dira le ministre de la Sant� qui �voque des relations personnelles amicales, le fait qu�ils soient �li�s par le patriotisme et l�int�r�t du pays� et le respect qu�il voue au Premier ministre avec lequel il affirme �travailler en coordination�, dans le cadre de leurs pr�rogatives. Et dans cet esprit d�entente et s�inspirant de l�engagement du chef de l�Etat, Djamel Ould-Abb�s compte poursuivre la lutte contre la corruption. �Je ne me suis pas tu et je ne me tairai pas. Je ne me r�tracterai pas�, affirme-t-il concernant la d�nonciation des actes de corruption et malversations, notamment les surfacturations de m�dicaments et produits m�dicaux import�s, �valu�es � 94 millions de dollars en 2010 pour 38 produits et � 153 millions de dollars en 2011. A ce propos, Ould-Abb�s, soucieux de respecter le principe de pr�somption d�innocence, n�a pas d�voil� l�identit� des importateurs malfaiteurs mais a n�anmoins signifi� que les dossiers relatifs � ces malversations sont transmis � la justice et aux services des finances et du commerce. Et cela, en assurant que la majorit� des importateurs, producteurs et distributeurs sont int�gres et �font leur travail �. Des op�rateurs qui participeront, ainsi que les pharmaciens d�officines priv�s, les professeurs d�universit�, les m�decins et les repr�sentants des minist�res de l�Industrie et des organismes de s�curit� sociale aux travaux de la commission nationale consultative. R�cemment mise en place, cette commission est charg�e de dresser un �tableau de bord� sur le march� du m�dicament, dans le cadre de r�unions bimensuelles. Quid de l�Agence nationale du m�dicament, dont la mise en place est attendue depuis des ann�es ? A ce propos, Djamel Ould-Abb�s a laiss� entendre que cette agence sera lanc�e dans quelques mois, � la fin du premier trimestre. L�occasion �galement pour le ministre de la Sant� d�assurer qu�il n�y a pas de p�nurie de m�dicaments. Dans la mesure o�, explique Djamel Ould-Abb�s, les programmes d�importation ont �t� d�j� valid�s, l�endettement de la Pharmacie centrale des h�pitaux (PCH) effac� et son statut r�vis� par un d�cret ex�cutif devant �tre sign� le m�me jour, outre la possibilit� de recourir au stock de la PCH, voire � la dotation du minist�re de tutelle qui g�re dor�navant 50% de la d�pense en m�dicaments. C. B. DOSSIER DES CADRES SUSPENDUS Djoudi annonce une rencontre avec le DG des Douanes Une rencontre entre le ministre des Finances et le directeur g�n�ral des Douanes se tiendra pour examiner le dossier des cadres des Douanes blanchis par la justice mais suspendus. Selon Karim Djoudi, h�te jeudi dernier de l�Assembl�e populaire nationale lors d�une s�ance de questions orales, une rencontre aura lieu prochainement avec Mohamed Abdou Bouderbala et son administration pour examiner le dossier des cadres des Douanes accus�s dans des affaires de corruption, blanchis par la justice mais suspendus par leur tutelle. R�v�l�es depuis plus de dix ans, mais non encore trait�es pour certaines par la justice, ces affaires portent sur la falsification documentaire pour transfert de devises, falsification pour exportation de d�chets ferreux et importation illicite d�appareils �lectrom�nagers en CKD/SKD. Concernant la premi�re affaire, divulgu�e par les agents de contr�le de la BDL, Karim Djoudi avait indiqu� que 239 individus impliqu�s ont �t� jug�s en 2004 et que 117,6 milliards de dinars ont �t� r�cup�r�s apr�s examen de 4 000 dossiers jusqu'� 2011. Quant � la seconde affaire, r�v�l�e suite � une enqu�te des Douanes alg�riennes et fran�aises, le ministre des Finances a fait �tat de pr�s de quatre mille dossiers entre 1994 et 2000 et a pr�cis� que douze douaniers sont appel�s � compara�tre lors de la prochaine session du tribunal p�nal d�Alger. En ce qui concerne l�affaire d�importation d�appareils �lectrom�nagers, Karim Djoudi indique que la justice traite actuellement les dossiers relatifs au r�seau de fraudeurs d�masqu�s en 2000. �Si des cadres ont �t� l�s�s, une suite favorable leur sera donn�e dans le cadre de la loi�, affirmait Karim Djoudi, m�me si les sommes d�tourn�es n�ont pas �t� totalement r�cup�r�es. Justement, le d�put� ind�pendant El Kacimi s��tait insurg� contre le fait que les cadres �int�gres� et qui ont r�v�l� ces infractions soient d�mis et que les v�ritables auteurs des op�rations frauduleuses b�n�ficient de �promotions�. Voire, que ces malversations, av�r�es pour l�administration douani�re et qui repr�sentent une perte s�che de 7 milliards de dollars pour le Tr�sor, risquent de rester en suspens, de tomber sous le coup de la prescription. C. B. LANCEMENT DE NOUVELLES RAFFINERIES La d�cision d�pend des r�sultats d��tudes lanc�es Le lancement de nouvelles raffineries d�pendra des r�sultats des �tudes technico-�conomiques de long terme, lanc�es par le secteur de l��nergie. Selon le ministre de l�Energie et des Mines, Youcef Yousfi, h�te jeudi dernier de l�APN, la r�alisation et la mise � niveau des raffineries sont envisag�es dans le but d�augmenter la capacit� de raffinage � plus de 31 millions de tonnes � l�horizon 2018 contre 27 millions de tonnes actuellement, r�pondre � la demande croissante en carburants pour une dur�e de dix ans et am�liorer la qualit� des d�riv�s p�troliers. N�anmoins, l�investissement dans de nouvelles raffineries d�pend de plusieurs param�tres et doit �tre pens� sur une dur�e de 40 � 50 ans. Ainsi, ces �tudes devront cerner le nombre et la localisation g�ographique de ces raffineries, la qualit� du p�trole brut � raffiner, la disponibilit� et la qualit� des produits p�troliers, les capacit�s de transport et de distribution. Et cela, en d�finissant un mod�le de consommation encourageant, notamment l�utilisation des carburants propres (GPL-Sirghaz et le GNC), en identifiant les besoins et les raffineries � r�habiliter et moderniser ainsi que la dur�e d�activit�. Sur la base des r�sultats des �tudes, pr�vus d�ici quelques mois, le d�partement de Youcef Yousfi pr�sentera un plan d�investissement � long terme au gouvernement qui tranchera sur la question. Et notamment sur la relance du projet de r�alisation d�une raffinerie � Tiaret, d�une capacit� pr�vue de 15 millions de tonnes par an, et dont le retard pr�occupe plusieurs d�put�s. A ce propos, le ministre de l�Energie a pr�cis� que ce projet n�est pas remis en cause mais d�pendra justement de ces �tudes, et dans la mesure o� cette r�gion ne sera pas l�s�e en mati�re de p�trochimie, assure-t-il. L�occasion pour Yousfi de rassurer sur la disponibilit� des carburants notamment � l�ouest du pays, o� �il n�y a aucun probl�me�, dira-t-il. En qu�te de partenariats miniers Concernant, par ailleurs, le d�veloppement du secteur minier, Youcef Yousfi priorise la transformation du phosphate et la valorisation du gaz en vue de faire de l�Alg�rie un p�le de la production de tous types d�engrais. En ce sens, des contacts sont en cours, selon lui, avec de grands groupes internationaux. Il en est �galement de m�me pour la fili�re aurif�re, le ministre des Mines �voquant l�engouement et l�int�r�t d�op�rateurs �trangers pour la r�gion du Hoggar, une r�gion pourtant difficile. En ce sens, Sonatrach est en qu�te d�un nouveau partenaire solide, pour l�exploitation de la mine de Tirek-Amessmessa, un gisement que la compagnie nationale exploite seule depuis le retrait de l�australien GMA Ressources de l�entreprise Enor. C. B. GESTION DE LA FISCALIT� P�TROLI�RE Il n�y a aucun probl�me, assure Youcef Yousfi �Il n�y a aucun probl�me� en mati�re de transparence dans la gestion de la fiscalit� p�troli�re.� C�est ce que le ministre de l�Energie et des Mines a assur� jeudi dernier, sortant de l�h�micycle de l�APN o� il avait r�pondu � des questions orales. Interrog� sur le rapport r�cent de la Cour des comptes, Youcef Yousfi a d�clar� qu��il n�y a aucun probl�me� � prendre �au s�rieux� les remarques de cette institution. Cela m�me s�il estime que �s�il y a quelque chose sur la transparence dans la fiscalit� p�troli�re, toutes les institutions de l�Etat sont pr�sentes� et souhaite �qu�il y ait un travail en commun entre le minist�re des Finances, la direction des imp�ts et les entreprises de Sonatrach sans aucune difficult�. Par ailleurs, Youcef Yousfi a indiqu� que des �orientations nettes� ont �t� donn�es aux entreprises �nerg�tiques de s��quiper en pipelines de fabrication locale, mais de qualit� et selon le type de diam�tre. Une mani�re de r�agir � la pol�mique actuelle sur la marginalisation de l�outil national, notamment par Sonatrach. C. B. LA DETTE EXTERNE R�DUITE � 500 MILLIONS DE DOLLARS Le Fonds de r�gulation constitue une �pargne, assure Djoudi Le Fonds de r�gulation des recettes (FRR) �fait office d��pargne publique pour l�Etat�, assure le ministre des Finances. Selon Karim Djoudi, le FRR couvre d��ventuels dysfonctionnements des �quilibres financiers et ne peut �tre utilis� � d�autres fins. Et d�autant que ce fonds, dot� � la fin 2011 de plus de 5 000 milliards de dinars, a permis de r�duire la dette externe � 500 millions de dollars � fin 2010 et de prendre en charge partiellement le d�ficit budg�taire depuis des ann�es. C. B. HYDROCARBURES Yousfi surpris par les d�couvertes dans le nord du pays Le ministre de l�Energie et des Mines est �surpris� par les d�couvertes d�hydrocarbures dans le nord du pays. In�dites et �encourageantes�, les d�couvertes de p�trole et de gaz dans des localit�s situ�es dans la wilaya de T�bessa et entre B�char et El Bayadh le sont, dira Youcef Yousfi, satisfait par les r�sultats �tr�s positifs� des d�couvertes faites en 2011. A ce propos, le ministre de l�Energie fait �tat d�une vingtaine de d�couvertes d�hydrocarbures dont l��valuation, notamment le taux de reconstitution des r�serves, est attendue au premier trimestre 2012. En ce sens, M. Yousfi esp�re que la r�vision de la loi sur les hydrocarbures qui concernera �certaines dispositions � d�ordre fiscal �aura une incidence positive sur les appels d'offres en mati�re de prospection et de production �. Abordant la situation du march� p�trolier mondial, le ministre de l�Energie �voque un ��quilibre qui est l� entre l�offre et la demande. Risque de baisse des prix Cela m�me si, rel�ve M. Yousfi, le monde a encore besoin de 40 millions de barils par jour, d�ici dix ans, pour assurer la stabilit� des cours, et que les prix se maintiennent � leurs niveaux actuels en vue de booster l�investissement dans l�exploration et la production, remplacer les gisements anciens et r�pondre � la demande. Or, �il n�est, malheureusement, pas impossible que les crises de la dette en Europe et les crises financi�res qui ont suivi aient des r�percussions sur l�activit� �conomique et donc sur la demande en p�trole. Dans ce cas-l�, il n�est pas � exclure un effet sur les prix du p�trole�, avertit le ministre de l�Energie. C. B. VICTIMES DES MINES DE LA P�RIODE COLONIALE Aucun dossier en suspens, selon Ch�rif Abbas Le ministre des Moudjahidine, Ch�rif Abbas, a assur� jeudi dernier � l�APN qu�aucun dossier n�est en suspens au niveau de son d�partement concernant les victimes des mines plant�es durant la p�riode coloniale � travers l�ensemble du territoire national. Selon Ch�rif Abbas, les victimes de ces mines dont le nombre �d�passait le nombre de la population alg�rienne apr�s l�ind�pendance�, ont �t� prises en charge par les pouvoirs publics, notamment par le biais d�une pension relev�e � 12 000 dinars, des proth�ses et de la S�curit� sociale. Et cela m�me si le d�partement de Ch�rif Abbas �ne dispose pas de statistiques pr�cises� et que le danger des mines persiste toujours, � cause des vents et malgr� les campagnes d�assainissement. C. B. D�FICIT DES ENSEIGNANTS DE LANGUES �TRANG�RES Le probl�me sera r�gl�, assure Benbouzid Le probl�me du d�ficit d�enseignants de langues �trang�res dans certains �tablissements �ducatifs sera r�gl� d�s ce lundi. C�est ce que le ministre de l�Education nationale a assur� jeudi dernier � l�APN, � l�occasion d�une s�ance pl�ni�re consacr�e aux questions orales. Selon Boubekeur Benbouzid, les postes budg�taires sont disponibles pour couvrir ce d�ficit qui concerne sp�cialement l�enseignement du fran�ais et affecte notamment la r�gion sud du pays. Il a �galement �voqu� le r�le de l�inspection cr��e depuis sept mois et charg�e du suivi p�dagogique dans certaines wilayas. Par ailleurs, le ministre de l�Education nationale a indiqu� que la discussion se poursuit avec les organisations syndicales et les personnels concern�s sur la r�vision de certaines dispositions du statut particulier. D�autre part, Boubekeur Benbouzid a affirm�, suite � l�enqu�te p�dagogique lanc�e � Boumerd�s, que les enseignants qui ont �t� recrut�s � des postes pour lesquels ils ne sont pas qualifi�s seront radi�s et que les responsables de ces recrutements illicites seront sanctionn�s. Auparavant, le ministre de l�Education avait r�pondu � des questions consacr�es aux d�ficits p�dagogiques et infrastructurels, av�r�s et pris en charge selon lui dans les wilayas de Djelfa et M�sila.