Pr�s d�une semaine apr�s la disparition du chalutier El Khalil au large de T�n�s, les recherches se poursuivent pour retrouver les marins pr�sents � bord du bateau. Un premier corps a �t� rep�ch� mardi dernier au large de Tipasa. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les �quipes de la Marine nationale et les p�cheurs de la r�gion continuent de sillonner la zone entre T�n�s et Tipasa pour retrouver l��pave et les marins d� El Khalil. Le bateau scientifique, quant � lui, a regagn� le port d�Alger apr�s avoir sillonn� la zone o� a disparu le chalutier. Avant-hier, le corps d�un marin qui se trouvait � bord du bateau de p�che, Mahmoud Benaouali, a �t� rep�ch� au large de Tipasa. Depuis, les recherches se sont intensifi�es dans la zone en vue de rep�rer les corps des autres marins. �Des d�bris ont �t� r�cup�r�s par les �quipes de recherches dans la zone cibl�e et ont �t� transport�s vers le port de T�n�s�, explique M. Abed, directeur de la p�che de la wilaya de Chlef. Ce dernier, a pr�cis� par ailleurs que, sur place, les objets r�cup�r�s pourront �tre �ventuellement identifi�s comme appartenant au chalutier El Khalilou non. Pendant ce temps, et dans la ville de T�n�s, l�angoisse et la consternation sont � leur comble. Surtout, expliquent des habitants de la r�gion, en raison de l�attente qui rend le deuil difficile pour les familles des marins tant que les corps n�ont pas �t� retrouv�s. Quant au corps du d�funt Benaouali, il ne devait �tre remis � sa famille que dans la journ�e d�hier. Par ailleurs, la disparition du chalutier continue de susciter la perplexit� des habitants de la ville c�ti�re, et plus sp�cialement des marins qui connaissaient chacun des disparus. Ils s�interrogent sur ce qui a bien pu arriver � El Khalilpendant la fatidique nuit du jeudi au vendredi. Ceci, d�autant que les marins qui se trouvaient � bord du chalutier �taient exp�riment�s et connaissaient parfaitement les eaux de la r�gion de p�che et les caprices de ses courants. Ce sont en outre les courants forts connus dans la r�gion qui sont � prendre en consid�ration et qui, selon des p�cheurs de la r�gion, auraient pu tra�ner l��pave loin du lieu de son naufrage, au large de la localit� c�ti�re d�El- Marsa, � l�ouest du port de T�n�s. Les fonds y atteignent une profondeur de 180 m�tres et les bateaux y p�chent g�n�ralement la crevette. Dans cette r�gion, expliquent les professionnels de la mer, les naufrages sont rares.