�La nouvelle r�glementation des march�s publics issue du d�cret 10-236 du 7 octobre 2010 et les textes promulgu�s a posteriori� a �t� au centre des d�bats d�une rencontre initi�e le week-end dernier par la Chambre de commerce et d�industrie Ouarsenis de Tissemsilt. Quelque 150 participants entre repr�sentants de toutes les CCI de l�Ouest, cadres institutionnels, corps constitu�s, �lus locaux et autres op�rateurs �conomiques sont venus prendre part � cette rencontre visant principalement la ma�trise des proc�dures de passation des march�s publics, de l�expression des besoins � satisfaire jusqu�� la bonne ex�cution des travaux, des prestations de services, des �tudes ou la livraison de fournitures en conformit� des prescriptions contractuelles. Cette journ�e a �t� aussi une opportunit� pour sensibiliser les donneurs d�ordres publics de mieux s�impr�gner des responsabilit�s quant � la transparence du processus d�attribution de la commande publique et sa tra�abilit� dans le cadre du contr�le a posteriori. Prenant la parole, un ex-cadre du minist�re des Finances devait �p�dagogiser � le d�cret pr�cit� souvent en arabe dialectal bien de chez nous, ce qui est une prouesse remarquable par des exemples pr�cis tir�s de la pratique des agents de l�Etat confront�s � la difficult� de lisibilit� de textes r�glementaires dans un contexte de rythme effr�n� des investissements publics consentis notamment dans les hauts plateaux. Le d�bat �t� aussi riche que profitable gr�ce aux �changes d�exp�riences relat�es en mati�re de contractualisation. L�attribution de 20% de la commande publique aux micros entreprises de jeunes a �t� soulev�e pour la circonstance. Cette d�cision a �t� adopt�e en Conseil des ministres en fin d�ann�e 2010, mais qui reste en revanche non-op�rationnelle, dira l�animateur m�me si sa traduction en texte juridique serait imminente �, explique-t-on. De son c�t�, Settah Boualem, pr�sident de la CCI Ouarsenis de Tissemsilt, devait rappeler que des rencontres similaires seront organis�es au titre de l�ann�e 2012 en faveur de l�ensemble des op�rateurs et autres intervenants dans la sph�re socio�conomique en vue de d�battre des th�mes ayant un lien direct avec le d�veloppement dans une r�gion o� beaucoup de choses reste � faire, conclut-il.