L�op�ration d�clench�e dimanche dernier, � A�t Amrane, dans la wilaya de Boumerd�s, contre les islamistes arm�s de la katibat El Arkam, affili�e � Al Qa�da au Maghreb islamique (AQMI) a pris fin mercredi en d�but de soir�e. Durant les quatre jours et nuits qu�a dur� cette attaque contre la plus dangereuse phalange de la zone 2, (centre du nord de l�Alg�rie), de cette organisation des salafistes arm�s, neuf terroristes ont �t� �limin�s. Ce bilan nous a �t� confirm� par une source s�curitaire. Ce qui rend caduc le bilan dont a fait �tat l�Agence presse service, largement repris pas les m�dias. Sur les 9 terroristes abattus, 7 ont �t� identifi�s. Deux corps non identifi�s sont � la morgue de l�h�pital de Th�nia. Parmi les �l�ments �limin�s, deux ont �t� reconnus comme �tant des �mirs des seriates de Th�nia et A�t Amrane. Les autres individus arm�s identifi�s sont originaires de Ammal, Si-Mustapha, Zemmouri et Leghata, localit�s du centre de la wilaya de Boumerd�s. Des citoyens de ces agglom�rations nous ont fait part de leur soulagement en lisant les noms publi�s par le Soir d�Alg�rie. C��taient effectivement de dangereux �l�ments arm�s qui �cumaient la r�gion centre de la wilaya, semant mort et d�solation. Par ailleurs, la disparit� des localit�s d�o� sont issus ces terroristes laisse supposer que cette katibat El Arkam regroupe le peu d��l�ments qui lui reste pour se s�curiser et tenter de se reconstituer en une force de nuisance. De plus, ce resserrement des groupes terroristes indique que d�sormais, les canaux de recrutement sont taris. Quant � la conduite militaire de cette op�ration d�envergure, au d�clenchement de cette action men�e conjointement par l�ANP, la BMPJ et la Garde communale, les observateurs ont not� la rapidit� et l�efficacit� dont ont fait preuve, d�s le premier jour de l�attaque soit dimanche, les services de s�curit�. Cette efficacit� est r�v�latrice du travail r�alis� en amont de cette op�ration contre les r�seaux de soutien. �Ce succ�s n�est pas venu facilement. Durant les deux derniers mois, un travail de fourmi a �t� r�alis�. Chacun � son poste avait fourni des efforts pour neutraliser les r�seaux de soutien�, nous confiera, avec une satisfaction non dissimul�e, une source s�curitaire. En tout �tat de cause le terrorisme est, depuis dimanche, largement terrass� dans l�un de ses fiefs qui est le centre de la wilaya de Boumerd�s, mais il n�est pas encore totalement �radiqu�. Il reste des �l�ments, dangereux, qui comme des b�tes bless�es et en perdition morale, peuvent r�agir avec rage. La contribution de la Garde communale de Ammal et A�t Amrane Ces derniers jours, les �l�ments de la Garde communale de Ammal et A�t Amrane ont contribu� avec leurs moyens et leur connaissance du terrain au succ�s de cette action. Assimil�s � de simples miliciens pour ne pas dire de vulgaires mercenaires, ils ont d�montr� une fois de plus que leur engagement dans la lutte anti-terroriste repose sur un fondement patriotique. Parmi les gardes communaux qui ont particip� dans la montagne de A�t Amrane avec bravoure � la r�ussite de l�op�ration d�clench�e par l�arm�e contre un noyau dur du salafisme de la mort, certains ont manifest� dans la rue ces derniers mois et se sont fait tabasser comme les autres Alg�riens qui r�clamaient le respect de leur dignit� et leurs droits sociaux. Les pourfendeurs de la Garde communale ne savent-ils pas que des agents de ce corps se sont engag�s, au d�but de la lutte anti-terroriste, sans aucun contrat de travail ni salaire et que certains sont morts les armes � la main, sans avoir �t� d�clar�s � la S�curit� sociale. La chose est arriv�e dans la wilaya de Boumerd�s. Les gardes communaux, qui ont �t� mobilis�s pour l�op�ration, auraient pu dire que ce n��tait pas leur r�le d�engager des batailles, mais ils ont brav�, encore une fois, aux c�t�s d�hommes de troupe et d�officiers, mieux �quip�s et mieux entra�n�s, le froid glacial et les longues nuits d�alerte et de stress pour guider les hommes sur le terrain et atteindre leur objectif. De simples citoyens de Ammal et de A�t Amrane ont tenu � le rappeler.