Au lendemain de l�ind�pendance, le RCK repr�sentait une belle �cole qui avait r�ussi � s�imposer parmi les t�nors, comme le CRB, l�USMA ou le MCA. En 1966, les Koub�ens avaient atteint la finale de la Coupe d�Alg�rie, et ils auraient m�me pu l�emporter face au CRB s�ils n�avaient pas �t� confront�s � la classe d�un certain Hac�ne Lalmas. C��tait la belle �poque du football offensif et du fameux 4-2-4. Le Raed �voluait avec deux v�ritables ailiers de d�bordement. A droite, il y avait Bakou, un joueur de couleur vif et adroit. A gauche, c��tait le l�gendaire Boualem Amirouche, attaquant surdou� qui jouait indiff�remment des deux pieds, aux coups francs diaboliques. Bref, une sorte de Madjer des ann�es 60. Puis vint la r�forme et le club prit une appellation � la sovi�tique (le CSSK), vu qu�il �tait rattach� � la Sonatrach qui sera remplac�e par la SNS. Puis, on reprit le nom d�origine, et en 1981, le RCK remporte son premier (et dernier) titre de champion d�Alg�rie gr�ce � une g�n�ration brillante compos�e, entre autres, de Salah Assad, Cha�b et Mohamed Kaci-Sa�d. Depuis, et avec le d�sengagement de l�Etat, la formation koub�enne n�en finit pas de vivre des crises chroniques. Pourtant, au milieu de l�an 2000, on a cru au renouveau avec l�arriv�e d�un sponsor de taille, le constructeur automobile Hyundai. Le DG de cette entreprise, en avance sur son temps, voulait professionnaliser le club et en faire un v�ritable mod�le. Mais les luttes de clans, les int�r�ts personnels et l�amateurisme de personnes qui gravitaient autour du RCK ont vite fait de pousser Omar Rebrab � se retirer apr�s qu�on ait agress� son directeur financier et que le maire lui ait demand� de payer pour placer des panneaux publicitaires dans l�enceinte du stade (le comble pour celui qui finan�ait les Koub�ens !). Aujourd�hui, Kouba est en train de mourir et pourrait subir le m�me sort que son voisin l�OMR qui v�g�te en amateur. Derri�re les buts du stade, il y a une banderole au message d�sesp�r� �Tous ensemble derri�re le club�. Une sorte d�appel au secours de quelques �ultras�, mais n�est-il pas trop tard ?