Les transporteurs pr�voient de se r�unir au cours de cette semaine au minist�re des Transports en vue d��tudier les questions relatives � la tarification et � la cr�ation d�une commission qui sera charg�e d��tablir un plan de transport. C�est ce qu�a annonc� M. Bouraba Hocine, secr�taire g�n�ral de l�Organisation nationale des transporteurs alg�riens. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - L�anarchie qui caract�rise actuellement le transport priv� p�nalise tant les transporteurs que les usagers. Ceci d�autant qu�une hausse de cinq dinars est appliqu�e depuis quelques semaines par certains transporteurs, notamment sur les lignes de la capitale. Cette hausse, qui n�a pas �t� du go�t des usagers, a �t� impos�e sans aucun accord entre les transporteurs, expliquent les repr�sentants de l�Organisation nationale des transporteurs alg�riens. La d�sorganisation a atteint un point tel que les professionnels ont tir� � plusieurs reprises la sonnette d�alarme et entam� des interruptions de leurs activit�s dans certaines stations de la capitale. Nous comptons avoir une r�union avec des responsables du minist�re des Transports cette semaine. Nous souhaitons que soient discut�es une fois pour toute les questions relatives aux tarifications et � la cr�ation d�une commission qui serait charg�e d�organiser un plan de transport et l�attribution des lignes�, explique M. Bouraba. Pour le syndicaliste, revoir la tarification est une urgence et les transporteurs demandent un tarif de 2,60 DA le kilom�tre. �Nous sommes pr�ts � accepter 2 dinars mais il n�est plus possible de poursuivre notre activit� avec l�actuelle tarification qui est de 0,25 centimes le kilom�tre. Cette situation qui d�coule de la loi de 96 n�a pas �t� revue � ce jour�, confie le secr�taire g�n�ral du syndicat des transporteurs en notant que la tarification se fait de fa�on anarchique ce qui cr�e un malaise au sein de la corporation. Les transporteurs exigent aussi un plan de transport qui r�glerait notamment le probl�me d�attribution des lignes. Ce programme, selon notre interlocuteur, devait �tre appliqu� depuis l�ann�e 2004 mais ne l�a pas �t� � ce jour. �Il est temps de r�glementer l�attribution de lignes, certaines sont satur�es alors que d�autres sont quasiment vides. Cette situation d�stabilise l�activit�, ceci d�autant qu�une circulaire permet tacitement que des autorisations soient accord�es sans limites sur toutes les lignes�, souligne M. Bouraba.