Apr�s celle des d�cisions, l�heure �tait hier aux explications au FFS. Ali Laskri s�est livr� � l�exercice pour, d�un c�t�, exposer les raisons de la participation de son parti aux l�gislatives mais aussi pour r�pondre � �certains praticiens de la presse� qui avaient annonc� la participation du parti aux l�gislatives avant m�me la tenue de son conseil national. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - C�est un Ali Laskri particuli�rement remont� contre une �certaine� presse qui a expliqu� hier comment son parti est arriv� � prendre la d�cision de ne pas prendre option pour le boycott. Le premier secr�taire du FFS, visiblement agac� par les nombreux commentaires, estimait hier que �libre � certains de parler de faux suspense ou de supercherie et autres divagations. Plus fondamentalement, ce qui nous d�sole chez certains praticiens de la presse, c�est le refus pathologique du d�bat public dans un espace public fondateur de la d�mocratie�. Ceci �tant dit, Laskri est revenu sur le �choix tactique� de son parti, expliquant que la d�cision �manait de la base et que seules quatre voix s��taient oppos�es � la participation � travers laquelle le FFS esp�re mettre �la soci�t� en mouvement�. En r�ponse � ceux qui s��tonnent de voir le parti entrer dans une comp�tition o� il reconna�t que les conditions de transparence ne sont pas r�unies, Laskri r�pond qu�il ne s�agit l� �ni de reniement, ni de capitulation�. Consid�rant que les garanties donn�es par le pouvoir ne sont qu�artifices, le premier secr�taire du FFS n�accorde aucun cr�dit � la Commission de supervision des �lections dans laquelle si�gent des magistrats. Pourquoi son parti prend-il alors part � ces �lections ? Laskri est cat�gorique : si le FFS constate une quelconque fraude, il prendra les d�cisions qui s�imposent sans pour autant dire lesquelles. La fraude ne constitue pas la seule hantise du parti. L�abstention en fait �galement partie. Le premier secr�taire du FFS reconna�t qu�il sera tr�s difficile de mobiliser une population plus pr�occup�e par ses conditions de vie que par les �lections. Le parti refuse �galement de faire des pronostics sur ses chances et Laskri indique � ce titre que �nous avons refus� la logique des co�ts et des avantages dans le processus qui a men� � la d�cision de participation aux �lections l�gislatives �.