La gestion des d�chets solides, v�ritable probl�matique, devrait b�n�ficier d�un nouveau programme qui porte sur le passage � l��tape dite �qualit�. Cette derni�re, selon Ch�rif Rahmani, se traduira sur le terrain par l��dition de guides qui orienteront les intervenants charg�s de la gestion des d�chets. Entreront ainsi en application les m�thodes de tri et de recyclage. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Dans sa premi�re �tape, le Programme national de gestion int�gr�e des d�chets m�nagers et assimil�s (Progdem) a �t� consacr� � la modernisation de la gestion des d�chets m�nagers � travers des programmes tels que la r�alisation de 58 centres d�enfouissement technique et la cr�ation de 42 Epic de gestion de centres d�enfouissement technique. Toutefois, les responsables du secteur de l�environnement �voquent le passage oblig� vers la valorisation des d�chets. Ch�rif Rahmani, ministre de l�Environnement et de l�Am�nagement du territoire, dira, � cet effet, que la gestion de �qualit� est un passage oblig�. Il s�agira, selon lui, de mettre � niveau et d�am�liorer la qualit� de la gestion, d�aller vers la collecte s�lective et le tri des d�chets par la mise en place de d�chetteries et de centres, ce tri qui permettra la mise en place progressive d�une industrie de r�cup�ration et de valorisation des d�chets. A cet effet, Ch�rif Rahmani a annonc� la r�alisation d�un guide m�thodologique de gestion des d�chets. Il s�agit du fruit de la coop�ration avec la Banque mondiale et GIZ (ex-GTZ), un bureau d��tudes allemand. Le guide est destin� aux gestionnaires des d�chets m�nagers et assimil�s et leur servira � construire sur leur territoire une politique int�gr�e et durable. Le ministre rappellera, aussi, l�importance de la sensibilisation de la population pour la r�duction des d�chets. �Cela est de la responsabilit� des collectivit�s locales, notamment pour produire moins de d�chets�, dira-t-il. Concernant l��tape de la qualit�, elle passera par la mise en application du guide sur le terrain. Evoquant la probl�matique des d�chets, Ch�rif Rahmani dira que l�Alg�rien produit un kilogramme d�ordures par jour. D�chets qui sont g�r�s de mani�re anarchique dans des d�charges sauvages et jet�es � m�me la chauss�e. �Les questions de recyclage sont � notre port�e, il faut changer les mentalit�s et nous pouvons adopter ces m�thodes�, a expliqu� le ministre. Il soulignera, cependant, le fait que l��tape du tri n�cessite des investissements lourds. Le ministre rappellera, en outre, que 28 grandes d�charges doivent �tre �radiqu�es notamment celle de Oued S�mar dont le taux d�avancement des travaux est de 70%. Le site, une fois nettoy�, sera am�nag� en parc naturel de 270 hectares.