La d�nomm�e M. H., sans instruction, �g�e de 48 ans, demeurant � Bou Isma�l, est notoirement connue dans son quartier comme une personne qui re�oit quotidiennement des �clientes� qui sollicitent ses services de sorcellerie et de divination en vue de solutionner des litiges matrimoniaux, des probl�mes de sant� et tant d�autres pr�occupations familiales. La semaine pass�e, les habitants du quartier o� r�side cette dame, outr�s et g�n�s par ces affluences quotidiennes dans ce �cabinet particulier�, sis dans un immeuble populaire de Bou Isma�l, ont d�pos� plainte au niveau de la S�ret� de da�ra de Bou Isma�l. Agissant sur autorisation et mandat de perquisition du procureur de la R�publique, les policiers ont proc�d� � une descente et � des investigations au niveau de ce lieu d�exercice de sorcellerie. Selon les policiers, la d�couverte est �tonnante. Trois personnes furent appr�hend�es sur les lieux. Il s�agit de Mlle A. O. 23 ans, universitaire, r�sidant � Bou Isma�l, B. H. 28 ans r�sidant � Hadjout et enfin Mme A. F., divorc�e, femme de m�nage, r�sidant � Fouka. Selon les informations qui nous ont �t� communiqu�es, les �clientes�, � qui cette dame faisait payer ses services � prix d�or, ont indiqu� qu�elles �taient l� pour que la dame �experte en sorcellerie et divination� leur pr�dise le retour de l�ami ou du mari qui les a quitt�es en recourant � l�incantation, soit par le recours � la recette du �plomb fondu�, soit par un exorcisme particulier et sp�cial sur les sous-v�tements de l��tre aim�. Pour ceux qui ont perdu leur emploi, �l�experte� rassure ses clientes en leur pr�disant d�heureuses nouvelles � condition d�utiliser des potions magiques et de porter sur soi une pr�cieuse amulette, fruit d�incantations cabalistiques porte-bonheur. La descente et la perquisition de la police ont permis aussi de d�couvrir plusieurs morceaux de plomb, des sous-v�tements d�hommes, des bougies, plusieurs bouteilles de fleurs d�oranger, des �pices rares et des cadenas. Pr�sent�es r�cemment au parquet de Kol�a, ces personnes ont �t� accus�es de complicit� et d�exercice de sorcellerie. Elles ont �t� cit�es � compara�tre � la prochaine audience, tandis que la propri�taire des lieux fut plac�e sous mandat de d�p�t � la prison de Boufarik.