Il est aisé de constater que les vendeuses de charme rôdent à longueur de journée du côté de la station des minibus de Bou Ismaïl. «C?est depuis longtemps que ce phénomène existe ici. De 8h à 22h, ces filles guettent leurs clients. Elles viennent d?un peu partout et ce sont la pauvreté et la misère qui les poussent à pratiquer le plus vieux métier du monde. Maintes fois, les services de sécurité ont fait des descentes par ici et ont même interpellé plusieurs d?entre elles. Mais deux jours après, elles reprennent leur activité», affirme un gardien de la station.