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ENFIN, VOUS PARLEZ ! QUE VOTRE VOIX COUVRE LE CHAHUT DES REVANCHARDS !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 03 - 2012

Ses fr�res et s�urs �taient loin des arcanes du pouvoir
Vous vous posez la question pertinente sur l'acharnement de certains �khorotos � sans �paisseur et d'autres intellos �batata� sur un fant�me mort il y a plus de 33 ans.
Je me suis pos� cette question et j'ai post� dans le journal El Fadjr un commentaire sous la rubrique �Point d'ordre� de l'estimable Saad Bouokba qui critiquait certains passages de l'essai autobiographique du moudjahid Tahar Zbiri. J'avais conclu mon commentaire en me questionnant sur le timing de toutes ces contributions et livres qui accablent un homme qui a laiss� sa femme dans le d�nuement, je me suis pos� la question sur les agissements de Si Tahar Zbiri qui a tent� le coup d'Etat de 67 sous le pr�texte que H. Boumedi�ne dirigeait le pays de mani�re autoritaire et sans se r�f�rer � qui que ce soit, m�me si cela est totalement faux puisque sa strat�gie de d�veloppement du pays �tait pens�e par des experts sous la houlette de Bela�d Abdeslam, que cette strat�gie �tait coh�rente et hautement patriotique, je me suis pos� � la fin la question sur l'attitude ambigu� de ce r�volutionnaire qui condamnait le pouvoir personnel de Boumedi�ne m�me si le but �tait de sortir le pays du sous-d�veloppement et que l'option �tait authentiquement nationaliste, alors qu'aujourd'hui, au vu et au su de tout le monde, Boutef personnifie le pouvoir personnel et autoritaire mais avec le vilain inconv�nient, c'est que c'est une orientation antipatriotique et antinationale ; j'avais conclu mon post par �H. Boumedi�ne vous emp�chait de manger, Bouteflika vous fait gaver comme les oies destin�es aux c�l�brations de No�l, est-il vrai que quand Zbiri mange, il devient sourd ?� Dans le m�me journal, j'ai �crit un post sous le titre �Boumedi�ne et la m�ritocratie�, j'ai apport� mon t�moignage sur la grandeur de cet homme qui avait, comme tout le monde, des fr�res et des s�urs, mais qui avait gard� sa famille et fratrie loin des arcanes du pouvoir alors qu'aujourd'hui, notre conducator bien aim� a log� toute sa famille sous le chapiteau de la pr�sidence (�) Juste pour vous dire que j'�tais un petit gosse quand Si El Houari r�gnait, et d�fendre sa m�moire est un devoir patriotique. Salutations d'un patriote, acharn� d�fenseur de Boumedi�ne qui ne m'a construit ni un palais, ni donn� une rente � vie, il a aim� son pays et l'a construit et c'est juste pour cela que nous l'avons respect� et que nous honorons sa m�moire.
Allah yarham �chouhadas, tahya El Jaza�r.
Wahrani Boumedi�ne
Nous voulons des preuves tangibles !
Je crois que vous faites allusion � Sma�l Mahroug (ministre alg�rien de confession chr�tienne). Je suis de tout c�ur avec vous. Il ne faut pas h�siter � damer le pion � ces gens qui agissent � la limite de la correction. Cette personne �prouve certainement de la haine � l'�gard de Boumedi�ne. Avec une v�h�mence, il ne respecte m�me pas le rang qu'occupait la personne dans le maquis et postind�pendance. Lui, qui aime si bien l'Alg�rie, pourquoi ne pas mettre � profit son exp�rience, modeste soit-elle, au service du pays en sa qualit� de �TTS Cordonator Muscat�, je ne sais m�me pas ce que c'est. C'est comme si dans le pays dans lequel il vit, les gens �taient tous des saints (l'Am�rique et sa d�mocratie si ch�re � Tocqueville). Dans ce pays, si on n'assassine pas pour raison d'Etat on le fait par int�r�t. Et tout le monde y passe : pr�sident, autres personnalit�s politiques, personnes qui gravitent autour, etc. Le commanditaire ne sera jamais d�masqu�. Dans l'assassinat de JFK, Oswald a �t� reconnu coupable, d'autres par contre attribuent l'assassinat � �Lindon Johnson� son vice-pr�sident. On ne saura jamais rien, y compris pour la mort de Marylin Monroe. C'est vrai qu'on regrette la mort violente de ces grands hommes Abane Ramdane, Krim Belkacem, Khider. Qui a commandit� les assassinats ? Personne ne sait et ne le saura. Pourquoi alors coller cette �tiquette � Boumedi�ne, de surcro�t dans la mort des grands martyrs, les colonels Amirouche et El Haou�s ? Est-ce qu'on a pu apporter des preuves tangibles ? Non. Aussi, s'�vertuer de lui attribuer ces assassinats et en faire un d�lateur, sur de simples supputations, c'est aller trop vite en besogne. C'est vrai qu'au lendemain de l�ind�pendance, on s'est entretu� pour s'accaparer du pouvoir. Il a fallu que le peuple sorte dans la rue scander �Seba� senine barakat� pour arr�ter le massacre. Ce pouvoir qui int�ressait tant de personnes, qui de nous saura comment il a pu se composer et prosp�rer ? Alors que certains voulaient en faire un grand pays totalement ind�pendant et fort, certains ont profit� entre amis, famille, de ses richesses au d�triment du bien-�tre de tout un peuple. Sans la pr�sidence de Boumedi�ne qui, malheureusement, ne dura que 13 ans, je me demande ce qui serait arriv� � ce pays. A l'or�e de mes 65 ans, je d�couvre, non, je confirme comme beaucoup d'Alg�riens comme moi, qu'on �n'aime pas les hommes qui nous veulent du bien�. Une preuve irr�futable, que nul ne peut contester : que se passe-t-il aujourd'hui, 34 ans apr�s la mort du grand pr�sident ? Nous avons atteint le niveau le plus bas de la m�diocrit�.
Bob. Med - Belcourt
On est fatigu� des mensonges !
Je m�appelle Mohamed Soussoum, je vis � A�n B�nian, en Alg�rie. Si je vous �cris aujourd�hui, c�est suite � votre r�ponse du 14 mars 2012 � l�encontre de M. Mokrane Djaoumi dans votre billet �Tout ce que nous avons fait de mieux date de l��re Boumedi�ne�. Khoya, mon compatriote, je tiens � vous saluer pour votre patriotisme, int�grit� et singularit� et de l�esprit constructif que vous avez. On est fatigu� des mensonges, des gens qui regardent l�Alg�rie de l�ext�rieur et qui portent des accusations � gauche et � droite. Nous voulons des gens qui construisent cette Alg�rie notre patrie, notre m�re, notre sang. La chronologie des �v�nements cit�s dans l�article ne sont pas v�rifiables ni justes puisque tous les hommes cit�s sont morts. Personne ne peut apporter de d�menti sauf bien s�r un (A�t Ahmed du FFS), s�il veut bien lib�rer sa conscience de tous les fant�mes qui le hantent. Monsieur, je tiens � vous dire que, heureusement, il y a des hommes comme vous en Alg�rie. Le pr�sident Boumedi�ne �tait un homme d�Etat hors pair. Laissez ce peuple tranquille et allez vaquer ailleurs avec vos histoires � dormir debout. Personnellement, je suis fatigu� de lire et d��couter ces ragots. Vive l�Alg�rie Gloire � nos martyrs !
M. S.
Parlez, SVP, MM. Abdeslam et Ghozali !
Vraiment je ne comprends pas. Il n�y a que celui qui ne travaille pas et ne fournit pas d'efforts qui ne fait pas d'erreurs, et m�me des fautes graves, surtout dans un pays qui sort �reint� par plusieurs si�cles de retards, h�ritages de la p�riode coloniale ! Ne pas reconna�tre que 1965-1978 fut une belle �pop�e dans le d�marrage de l'�dification de l'Alg�rie nouvelle et des r�alisations positives est une h�r�sie. Boumedi�ne avait su s'entourer du meilleur de la g�n�ration de managers (�conomistes, ing�nieurs, diplomates, id�ologues...) issus de l'Ecole du combat ant� et post 54. C'�tait l� la force de l'�re Boumedi�ne. Voir reconna�tre � cette p�riode ses qualit�s par Lacouture, Balta... n'est pas n�gligeable, mais ce qui me d�sole, c'est de ne pas voir les A. Bela�d, S. A. Ghozali et tout le staff diplomatique prendre la d�fense de ces r�alisations, d�noncer leur d�mant�lement ; ces r�alisations sont tout de m�me le produit de leurs efforts ! Je ne sais pas pourquoi quelques-uns s'acharnent sur feu Boumedi�ne et sur la stature de ce grand homme, faut-il �tre politicien pour savoir la v�rit�, ou il faut juste avoir un iota de bon sens pour dire haut et fort que la perte de cet homme n'est pas seulement celle des Alg�riens mais celle de tous les opprim�s dans ce monde injuste ? Un simple raisonnement rationnel d�montre tout. Est-ce qu'on avait des haraga dans l��re Boumedi�ne ? Est-ce qu'on avait des suicidaires ? Est-ce qu'on avait des scandales de corruption ? Est-ce qu'on recevait des ordres � cette �poque ou on les donnait ? Est-ce que notre pays �tait La Mecque des r�volutionnaire et le passage oblig� des grands de ce monde ou est-ce qu'il �tait boud� ? (Voir la vid�o de son passage � l'ONU) ? Est-ce que notre drapeau a �t� br�l� ? Pour r�pondre � Mokhtar Ould Dada, notre lion a utilis� un diminutif qui reste grav� dans tous les esprits : �Si Mkhitir�. Les hommes ont toujours �t� �valu�s correctement par les vrais hommes. Feu Boudiaf a tout dit l�-dessus, j'avais 13 ans en 1978 lors de la tragique perte et je me rappelle bien d'une phrase que la majorit� du peuple criait : �R�veille-toi, pauvre Alg�rien ; ton p�re est mort.� Rappelons-nous de la fameuse phrase : �Entre le proph�te Mohamed et les nouveaux proph�tes, le choix ne se pose pas et ne s'impose m�me pas.� Si Boumedi�ne �tait vivant, on n�aurait pas � n�gocier avec des blaireaux pour un projet de soci�t�, si Boumedi�ne �tait en vie, on ne mettrait pas l'Alg�rie dans les listes noires, si Boumedi�ne �tait vivant, je serais chez moi et pas en exil. On ne peut pas cacher les rayons du soleil avec un tamis, l'homme qui est encore pleur� 34 ans apr�s sa mort ne peut pas mourir : il est toujours vivant dans le c�ur des millions, sur chaque pouce du territoire national. Reposez en paix, Monsieur le Pr�sident, on ne vous oubliera jamais
Habbib � Ottawa
Hommage aux patriotes du service de renseignement alg�rien !
Voil� un autre lecteur du Soir d�Alg�rieque l�adjectif �boumedi�niste� fait sortir de sa r�serve. Je vous tire chapeau � chaque fois que vous prenez la d�fense de Boumedi�ne sans perdre pour autant l�objectivit� qu�on vous conna�t. Notre compatriote Mokrane Djaoumi a pass� en revue �le r�gne de Boukharouba� dans une chronologie qui commence, � ma grande surprise, en 1962 et qui porte la responsabilit� de toutes les d�cisions prises par le pr�sident Ahmed Ben Bella. Il est employ� dans cette chronologie des termes qui doivent �tre bien d�finis. L�arm�e des fronti�res n�est pas, comme le laissent entendre certains passages, une arm�e de colonisation. Il s�agit d�une arm�e qui s�est form�e, contexte oblige, aux fronti�res Est et Ouest du pays et qui a jou� un r�le important durant la guerre de Lib�ration. La pr�sence de cette arm�e repr�sentait un poids non n�gligeable lors des Accords d�Evian sans oublier qu�elle a prot�g� les fronti�res nationales lors de la Guerre des sables, en 1963. Les services de renseignement ne se r�sumaient pas seulement � une police politique (m�me si personne ne peut nier leurs activit�s dans l��touffement de toute opposition vue comme antir�volutionnaire), ils prot�geaient les int�r�ts du pays partout dans le monde. Si la nationalisation des hydrocarbures a connu la fin victorieuse qu�on lui conna�t, c�est, en grande partie, gr�ce � une mission d�espionnage de grande envergure men�e par Rachid Tabti et financ�e par Messaoud Zougar (le premier est mort dans indiff�rence la plus totale et le second, accus� de haute trahison, a longtemps croupi en prison avant de mourir). Le Mossad a confirm� que seuls les services de renseignement alg�riens planifiaient des op�rations purement offensives contre les int�r�ts isra�liens pendant la �guerre d�usure�. D�un autre c�t�, notons l�absence de toute r�f�rence � la politique �conomique, sociale et culturelle dans cette chronologie. J�invite les lecteurs � (re)lire � ce sujet l�intervention de Mme Anissa Boumedi�ne dans les colonnes du Soir d�Alg�rie o� elle donne des chiffres concrets concernant l��poque o� Boumedi�ne pr�sidait aux destin�es de l�Alg�rie (Anissa Boumedi�ne : il semble que le fant�me de Boumedi�ne fasse encore peur, Le soir d�Alg�rie, 21/01/2012). Houari Boumedi�ne a, depuis sa mort, fait l�objet d�une campagne de d�nigrement dont les auteurs ne se basent sur aucun fait historique. Aucune �uvre humaine n�est parfaite et un d�bat acad�mique objectif sur le bilan du pr�sident Boumedi�ne aurait �t� tr�s instructif. Houari Boumedi�ne �tait accus� par les islamistes d��tre marxiste, accus� par les berb�ristes d��tre arabo-islamiste et accus� par les communiste d��tre trop �� droite�. Jonathan Swift disait : �Lorsqu�un g�nie appara�t en ce monde, on le reconna�t � ce que tous les imb�ciles se liguent contre lui.� Pour conclure, je rappellerai que Mohamed Boudiaf, l�un des plus farouches opposants de Houari Boumedi�ne, a dit le jour du d�c�s de ce dernier : �Lui et moi n��tions pas d�accord sur bien des sujets. Mais en assistant � ses fun�railles, j�ai eu le sentiment de m��tre tromp�. Un homme pleur� avec tant de sinc�rit� par tout un peuple n�a pas pu faire de tort � la nation.� Vous (M. Farah) faites partie d�une g�n�ration qui, un certain 28 d�cembre 1979, a promis de poursuivre l��uvre de H. Boumedi�ne. N�ayant pas v�cu cette �poque, j�estime avoir fait cette promesse en �naissant alg�rien� : repose en paix Boumedi�ne, nous continuerons ton �uvre. Je rajouterai donc un autre �adjectif� au v�tre : je suis un �boumedi�niste convaincu�.
Ben � Oran
Un texte � faire passer dans �Vox Populi� ? : [email protected] ou [email protected]


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