La Commission nationale de surveillance des �lections l�gislatives remet �a. Pour la seconde fois depuis sa mise sur pied, elle suspend temporairement ses activit�s. Evoquant des entraves multiples et des dol�ances non prises en charge, elle a d�cid� de suspendre ses activit�s pour 24 heures � compter d�hier lundi � midi. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Le pr�sident Mohamed Seddiki et ses camarades de la Commission ont d� soupeser la question pendant une journ�e et demie, le dimanche et la matin�e du lundi, avant de se r�soudre � d�brayer. Une action, la seconde du genre, qui ne manquera pas, � coup s�r, de mettre � mal les autorit�s politiques et administratives du pays, dont la commission met � l�index la mauvaise volont� quant aux garanties pratiques d�une �lection libre et transparente. Tout un chapelet de griefs est retenu contre les autorit�s. A commencer par leur silence relativement � un certain nombre de dol�ances ou de recours que la commission a eu � y introduire. La Commission nationale de surveillance des �lections l�gislatives a, en effet, dans un communiqu� rendu public lundi en d�but d�apr�s-midi, accus� les autorit�s de faire la sourde oreille � propos d�une demande d�explication s�agissant des inscriptions sur les listes collectives sur les listes d��lecteurs en dehors des d�lais r�glementaires et dans l�irrespect des dispositions l�gales et r�glementaires. L�allusion est faite ici aux inscriptions des militaires sur les fichiers �lectoraux des communes. Le cas le plus �difiant a �t� celui de Tindouf. Un cas qui a fait r�agir non seulement le MSP, membre de la coalition dite verte, mais aussi le PT de Louisa Hanoune, ainsi que d�autres formations politiques inscrites dans la comp�tition �lectorale. La Commission de Mohamed Seddiki s�est plainte �galement de ce que ses dol�ances relatives � la facilitation d�obtention des documents administratifs et juridiques pour les candidats aux �lections du 10 mai prochain ainsi qu�� l�all�gement des dossiers de candidature, notamment l�acceptation de fourniture de photographie sur CD et la validation du sursis comme document justifiant la position vis-�-vis du service national. La commission n�a pas manqu� �galement de faire cas de la non-satisfaction de sa demande de logistique ad�quate, la plus � m�me de lui permettre d�assumer au mieux sa mission. Ce qui a aussi pouss� la commission � cette fronde, c�est le silence des autorit�s quant � sa demande d�un bulletin de vote unique. Selon la commission, la demande d�explication des modalit�s d�application de l�article 3 de la loi organique relative au r�gime �lectoral (le quota de femmes sur les listes, ndlr) est �galement rest�e lettre morte. La commission a inform� que la d�cision de suspension des activit�s pour 24 heures concerne aussi ses d�membrements au niveau des wilayas et des communes. Rappelons que la commission avait eu d�j� � suspendre ses activit�s pendant trois jours. C��tait pour r�clamer une logistique qui lui permettrait d�accomplir sa mission.