Jug�s par la cour d�assises en ce mercredi 28 mars, ils sont quatre narcotrafiquants : M. M., 27 ans, B. M., 49 ans, et les deux jumeaux H. L. et H. A., �g�s de 26 ans qui sont poursuivis pour deux chefs d�inculpation : trafic de drogue et association de malfaiteurs. Les faits de cette affaire remontent au 29 ao�t dernier, quand un des acolytes de cette bande (M. M.) �tait suivi de tr�s pr�s par les �l�ments de la brigade de lutte contre les stup�fiants. Au moment propice, il fut interpell�, alors qu�il �tait en possession d�un �colis� d�un kilogramme de kif trait� ainsi qu�une somme de 12 millions de centimes, suppos�e provenir d�une vente de drogue. Lors de son interrogatoire, il d�non�a ses trois complices qui furent interpell�s et arr�t�s � leur tour. La perquisition op�r�e au domicile des jumeaux, a permis aux enqu�teurs de mettre la main sur une autre �prise� de deux kg de r�sine de cannabis tandis que la perquisition au domicile du quinquag�naire se r�v�lera infructueuse. Dans son r�quisitoire, l�avocat g�n�ral r�clama 20 ans de r�clusion � l�encontre des deux premiers pr�venus, et 15 ans pour H. L. et H. A., mais au terme des d�lib�rations c�est tout le quatuor qui est condamn� � une peine de 7 ans de r�clusion criminelle. A. B. Cinq ann�es de prison ferme pour les voleurs de poulets Six ans de prison ferme, tel est la peine demand�e par le minist�re public pour le double d�lit de vol et d�abus de confiance. Deux agents de l�Oravio exer�ant en qualit� de gardiens de nuit � l�abattoir avicole de Bouguirat, �g�s de 38 et 42 ans, ont �t� condamn�s apr�s les d�lib�rations � la peine de cinq ans de prison ferme, assortie d�une amende de 100 000 DA chacun � l�issue de leur comparution hier devant le tribunal correctionnel de Mostaganem. Les deux gardiens �taient de connivence avec un receleur qui venait souvent leur rendre visite au volant de sa Mazda camionnette et qui repartait avec des caisses pleines de poulets de chair abattus. Le recel a dur� longtemps jusqu�au jour o� l�un de leurs coll�gues a remarqu� le �man�ge� des deux comp�res et les a d�nonc�s. Une sourici�re leur a �t� tendue et c�est ainsi qu�ils ont �t� pris en flagrant d�lit par les services de s�curit�, ils ne pouvaient nier leurs forfaits.