Le pr�sident de Jil El Djadid ne soutient pas les revendications de la Commission de surveillance des �lections l�gislatives. Sofiane Djilali estime que le travail de ladite commission devrait �tre militant et non pas commercial. Il consid�re que les attentes de certains membres sont dues aux mauvaises habitudes que le pouvoir a donn�es aux repr�sentants des partis qui, habitu�s � recevoir de l�argent, ne comprennent pas aujourd�hui pourquoi le paiement s�est arr�t�. �Pour certains, c�est devenu un r�flexe de Pavlov et ils veulent toujours les m�mes avantages�, expliquait hier le pr�sident de Jil El Jadid, qui animait une conf�rence de presse. Revenant sur les choix de son parti en perspective des l�gislatives, il a expliqu� que 40 listes �taient en comp�tition avec un taux de femmes de 45% et aucune figure ayant d�j� appartenu � d�autres partis ou ayant d�j� effectu� un mandat de d�put�. Le �recyclage� ne fait pas partie des m�urs du parti�, explique-t-il, car misant sur une nouvelle g�n�ration qui rompt avec le nihilisme. Sans se faire d�illusions ni sur le taux de participation au vote ni sur le nombre de si�ges que le parti est en mesure de rafler. Au-del� des r�sultats, c�est la promotion des id�es du parti qui profitera de la campagne �lectorale pour op�rer un ancrage et se faire conna�tre. Il compte pour cela sur les m�thodes traditionnelles mais �galement sur les r�seaux sociaux.