Cafouillages ! Alors que la seconde semaine de campagne d�bute p�niblement, les partis politiques vont devoir assister � un second tirage au sort pour conna�tre la disposition des bulletins de vote � l�int�rieur des bureaux le jour J. Une m�connaissance des articles de la loi �lectorale a visiblement pouss� la commission Seddiki � effectuer un tirage au sort non conforme � l�article 32. Un v�ritable cafouillage� La bourde Les partis politiques et autres candidats ind�pendants croyaient en avoir fini avec le tirage au sort d�finissant l�ordre de classement des bulletins le jour J. Ils ont tort. Le tirage va devoir �tre refait. La faute � qui ? A la commission Seddiki qui, visiblement, n�a pas lu attentivement les articles de la loi �lectorale. L�article 33 stipule en effet que �dans chaque bureau de vote, des bulletins de chaque candidat ou liste de candidats sont dispos�s pour les listes de candidats � l��lection de l�Assembl�e populaire nationale et les listes de candidats � l��lection des assembl�es populaires communales et de wilaya, selon un ordre �tabli par tirage au sort, au niveau local, par la Commission nationale de surveillance des �lections�. Les membres de la commission n�ont visiblement pas bien lu l�article� Ouyahia rappel� � l�ordre La Commission nationale de surveillance des �lections s�attaque au secr�taire g�n�ral du RND. Sedikki reproche � Ouyahia de profiter de sa position de Premier ministre pour faire campagne et l�a averti, le mena�ant de tomber sous le coup de l�article 244. Sedikki va plus loin, accusant Ouyahia de n�avoir pas de d�ontologie politique. Des imams d�boussol�s Somm�s de ne pas s�impliquer pendant les �lections, les imams ne savent plus � quel saint se vouer. Certains �prouvent les pires difficult�s � conna�tre le fil rouge � ne pas d�passer puisqu�ils sont pris entre l�enclume et le marteau. Le minist�re des Affaires religieuses les ayant autoris�s � appeler les fid�les � voter, ils sont sous la surveillance des inspecteurs de ce m�me d�partement qui ne tol�rent aucune allusion aux l�gislatives� Les menaces d�Ould Kablia Les candidats sont d�sormais avertis : le minist�re de l�Int�rieur ne tol�rera aucune parole qui discr�dite les prochaines �lections. Ould Kablia menace de �sanctions fermes� toute personne qui serait tent�e de �toucher � la cr�dibilit� du scrutin�. Quels types de sanctions ? Il n�en dira pas plus� Qui finance qui ? La question du financement des partis politiques continue de pr�occuper Louisa Hanoune. Depuis Tizi-Ouzou, la secr�taire g�n�rale du PT s�est demand�e comment des partis politiques r�cemment agr��s arrivent � faire passer des spots sur des t�l�visons �trang�res, allusion � peine voil�e au parti de Benyoun�s qui a �labor� un spot qui passe r�guli�rement sur Nessma TV. Pas de cong� pour les candidats Les candidats � l��lection du 10 mai n�ont pas droit � un cong� sp�cial, contrairement aux �lections pr�c�dentes. Ainsi en a d�cid� le minist�re de l�Int�rieur qui en a inform� la Commission nationale de surveillance des �lections l�gislatives. En l�absence d�un texte instituant le cong� obligatoire pour tout candidat, la d�cision d�octroyer ou pas ce dernier restera du ressort de l�employeur. Z�ro dinar Les candidats aux �lections l�gislatives ne recevront aucune aide de la part de l�Etat. La question a �t� tranch�e lors de la rencontre r�unissant les walis avec Ould Kablia. Ce dernier a expliqu� qu�en raison de la limite du budget d�di� aux �lections, il n'y aura aucune aide �tatique destin�e au financement de la campagne �lectorale. La seule r�mun�ration �ventuelle demeure, selon l'article 208 de la loi �lectorale, le remboursement de 25% des d�penses r�ellement engag�es et dans la limite du plafond autoris�, fix� � un million de dinars et ce, exclusivement pour les candidats ayant recueilli au moins 20% des suffrages exprim�s.