Le Real Madrid, port� par l'enthousiasme de son clasico victorieux (2-1) contre Barcelone, part ce soir (19h45) � l'assaut du Bayern Munich en demi-finales retour de la Ligue des Champions � Bernabeu, une rencontre o� les Merengue devront remonter un d�savantage de 2 � 1. M�me si le d�fi semble de taille, les Bavarois poss�dant en outre la motivation suppl�mentaire de pouvoir jouer une �ventuelle finale dans leur stade de l'Allianz-Arena, le 19 mai prochain, cette demi-finale retour de C1 arrive dans un moment particuli�rement faste pour les Blancs. Samedi dernier, leur victoire face au Bar�a � la premi�re des Merengue depuis 2007 au Camp Nou � les a en effet install�s dans une dynamique favorable pour cette fin de saison. Ce succ�s, en plus de les rapprocher d'un titre qui, avec sept points d'avance sur les Blaugrana � quatre journ�es de la fin, semble d�sormais acquis, leur a �galement apport� un surplus de confiance dont ils devraient faire bon usage, aujourd�hui mercredi, face � Rib�ry and co. A en croire l'entra�neur des Merengue Jos� Mourinho, ses prot�g�s n'ont toutefois pas non plus c�d� � l'euphorie apr�s cette prouesse face aux Barcelonais. �Mes joueurs sont juste bien, au bon point d'�quilibre entre trop de tranquillit� et pas assez�, a ainsi assur� �Mou� hier mardi face aux m�dias. Le coach portugais croit d�j� pouvoir deviner la strat�gie d'un Bayern qui, s'il peut se contenter d'un 0-0 mercredi, cherchera toutefois selon Mourinho � marquer pour pr�venir un 1-0 qui qualifierait, lui, en revanche les Madril�nes. �Le Bayern sait que demain, s'il ne marque pas de buts, ce sera difficile pour lui. Car ils n'ignorent pas qu'avec le potentiel offensif que nous avons, nous finissons g�n�ralement par mettre au moins un but. C'est pourquoi je ne m'attends pas � un match � sens unique demain (mercredi) �. Des Munichois sans complexes Les Bavarois seront en effet bien inspir�s d'aller de l'avant pour faire contrepoids � la machine � buts du Real : 109 buts marqu�s cette saison en Liga, soit un nouveau record, auquel Ronaldo, artificier en chef de cette �quipe avec d�j� 54 r�alisations cette saison, est loin d'�tre �tranger. Le goleador portugais devrait �tre accompagn� sur la pelouse de Bernabeu d'�zil et de Benzema. Un petit doute p�se en revanche sur Di Maria, qui pourrait d�buter sur le banc si Mourinho optait finalement pour un milieu � trois, compos� de Xabi Alonso, Khedira et Granero, une option tactique sur laquelle le Portugais n'a pas trop souhait� s'�pancher en conf�rence de presse. L'impressionnant potentiel offensif du Real ne fait en tout cas pas nourrir de complexes aux Bavarois. �On sait que l'on aura besoin de marquer un but ou deux et on en est capable car on a d'excellents attaquants�, a ainsi d�clar� l'entra�neur munichois Heynckes avant de se rendre � Madrid. L'optimisme de cette ancien de la Maison Blanche, qui a guid� les Merengue vers une Ligue des Champions en 1998, s'est vu renforc� par la victoire (2-1) des Allemands samedi � Br�me : parce que son �quipe a �r�ussi � renverser la vapeur� et gagner sur un but dans les derni�res secondes �comme contre le Real�, et qu'il peut compter sur tout son effectif, dont une ligne d�fensive (Lahm, Boateng, Badstuber, Alaba et Gustavo) qui a �t� totalement �pargn�e depuis une semaine. Parmi ses atouts offensifs figurent �videmment Rib�ry, fer de lance de l'attaque munichoise, Arjen Robben, qui retrouve une pelouse o� il �voluait avant son arriv�e en Bavi�re, et �Super Mario� Gomez, l'homme qui a entretenu l'espoir en marquant le deuxi�me but � l'aller.