Le doyen de la Facult� de droit d�Oran estime qu�il est pr�f�rable de revenir � la Constitution de 1996 afin d��viter tout blocage du syst�me politique. Pour le professeur Bachir Yelles Chaouche, le pr�sident de la R�publique doit avoir un r�le �d�arbitre�. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - C�est un constat sans concession qu�a dress�, hier, le professeur Bachir Yelles Chaouche. Invit� de l��mission matinale de la Cha�ne III, le doyen de la Facult� de droit d�Oran a �voqu� l��ventualit� d�un blocage du syst�me politique dans un futur tr�s proche. �Si on se r�f�re � la Constitution de 2008, le pr�sident de la R�publique fait appliquer un programme en fonction des engagements pris lors de son �lection. Mais s�il se d�gage une majorit� parlementaire et qu�elle a, elle aussi, son programme, comment le pr�sident va-t-il faire pour imposer le sien ? Comment fera-t-il �galement, si aucune majorit� ne se d�gage dans la future Assembl�e, pour mettre en �uvre son programme ? Il est possible que toutes les lois pr�sent�es soient bloqu�es�, a-t-il expliqu�. Selon lui, le syst�me politique a fonctionn� ces derni�res ann�es car la marche � suivre a �t� impos�e. �Jusqu�� maintenant, cela a �t� g�r� d�une mani�re plus ou moins autoritaire. Mais � l�avenir, je ne suis pas s�r que ce syst�me puisse donner des r�sultats efficaces dans la gestion des affaires publiques.� Pour �viter tout blocage, le professeur Bachir Yelles Chaouche estime n�cessaire de revenir � la Constitution de 1996 dont les dispositions faisaient du pr�sident de la R�publique un �arbitre�. �J�estime que la Constitution de 1989, corrig�e en 1996, est tout � fait solide car elle faisait du pr�sident de la R�publique un arbitre. C�est ce qu�il nous faut. Le chef de l�Etat doit �tre au-dessus de toutes les institutions et laisser le chef du gouvernement g�rer les affaires du pays. Le pr�sident ne doit intervenir qu�en cas de litige qui bloque les institutions. Mais il n�a pas � s�immiscer directement dans les affaires, car s�il se trompe, il n�y aura plus d�arbitre.�