Le Front du changement (FC) a tenu hier une session extraordinaire de son Madjlis Echoura el watani (conseil national consultatif). A l�ordre du jour, d�battre de la plateforme politique r�dig�e mercredi dernier par les repr�sentants d�une dizaine de formations politiques ayant contest� les r�sultats du tout dernier scrutin, le FC entre autres. C�est pour coordonner leurs positions et les actions � entreprendre dans l�avenir. Les �lections du 10 mai dernier, avance-t-on, ont d�bouch� sur un �d�sastre�. Et, souligne Bachir Touil, pr�sident du conseil national consultatif du FC, � l�ouverture de la session : �Les partis politiques s�rieux doivent assumer leurs responsabilit�s pour faire sortir le pays de l�impasse o� ces �lections l�ont men�.� Les partis ayant particip� � la r�daction de cette plateforme politique, et qui se sont r�unis mercredi dernier au si�ge du Front national alg�rien (FNA), devront se r�unir encore une fois le lundi 21 mai, plut�t pour la signature du document. �Celui qui signe n�aura pas le droit de se retirer. Ainsi certains partis ont demand� de consulter leurs instances partisanes�, a pr�cis� Abdelmadjid Menasra. Ont pris part � cette r�union, faut-il le rappeler, en plus du FNA et du FC, un repr�sentant du parti de Djaballah, le Front de la justice et du d�veloppement (FJD), le Front de l�Alg�rie nouvelle (FAN) d�Ahmed Benabdessalam, le Mouvement El Infitah, le parti Jil Jadid, le Parti des citoyens libres, le parti El Fadjr El Jadid de Tahar Benba�b�che, le Parti de la libert� et de la justice et le MSP. Une dizaine de partis politiques qui aspirent � l��largir aux Parti des travailleurs et du FFS. Bref, dans son discours prononc� � l�ouverture des travaux de cette session extraordinaire du conseil national consultatif du FN, le pr�sident du parti Abdelmadjid Menasra, est revenu sur les conditions dans lesquelles s�est d�roul� le scrutin et a pr�dit le pire : �La Constitution est en danger avec cette majorit�. Et l�Alg�rie risque de revenir en arri�re. Ainsi, nous devons cordonner nos efforts pour sauver la d�mocratie.� Il convient, enfin, de noter que les partis r�unis chez Moussa Touati ont convenu de �rejeter les r�sultats des �lections du 10 mai dernier, �crire au pr�sident de la R�publique pour l�inviter � ouvrir une enqu�te sur le d�roulement du scrutin, boycotter les pl�ni�res de la nouvelle Assembl�e populaire nationale et revendiquer la d�signation d�un gouvernement en mesure d�en finir avec les pratiques du pouvoir en place�.