La g�n�ralisation du ch�que et des cartes bancaires constitue le seul moyen efficace de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - �Il faut r�gulariser l�usage du ch�que et de la carte bancaire �, d�clarait hier � l�h�tel El- Aurassi le pr�sident de la Chambre nationale des commissaires aux comptes (CNCC), � l�occasion des premi�res assises du commissariat aux comptes. Selon Cherif Bourenane, ces moyens de paiement assurent une meilleure tra�abilit� des op�rations et transactions financi�res comme ils confortent les commissaires aux comptes dans leurs missions li�es � la v�rification et contr�le des comptes. Ils renforcent les moyens d�action et de d�tection des risques d�infractions dont disposent les commissaires aux comptes, des moyens encore insuffisants, comme le laisse entendre Cherif Bourenane. Et d�autant que ces professionnels sont, conform�ment aux dispositions de la r�cente ordonnance du 13 f�vrier 2012 amendant la loi de 2006 relative � la pr�vention et lutte contre le blanchiment des capitaux, clairement assujettis � la d�claration de soup�on que traite la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF). Certes, le pr�sident de la CNCC, une instance r�organis�e et r�gie par les dispositions de la loi du 29 juillet 2010 relative � la profession d�expert-comptable, de commissaire aux comptes et de comptable agr��s et qui compte quelque 1 200 adh�rents cotisants, a tenu � pr�ciser que ces professionnels agissent de mani�re non syst�matique et que le r�le des banques et des �tablissements financiers est davantage primordial. Ainsi, Cherif Bourenane ne s�est pas prononc� sur la situation actuelle en mati�re de blanchiment et de mouvements suspects de capitaux, se pr�valant d�une certaine r�serve et de la ma�trise des banques dans la gestion des comptes. Et cela m�me si l�information financi�re constitue encore un sujet de pr�occupation selon l�expert-comptable et commissaire aux comptes, Samir Hadj Ali. Cet expert qui a, lors de ces assises, pr�sent� une communication sur la gouvernance des commissaires aux comptes au niveau international, a estim� que ces professionnels doivent �tre davantage proactifs. Il s�agit ainsi pour les commissaires, de s�organiser, �bien conna�tre� la relation d�affaires avec laquelle ils contractent, optimiser la gestion des risques et la surveillance renforc�e et permanente, anticiper et assurer un contr�le interne et la formation continue de leurs personnels... Et, dans le contexte o� l�exercice du commissariat aux comptes n�est pas officiellement ouvert aux cabinets internationaux d�audit, les professionnels alg�riens doivent mieux s�imposer et d�velopper les partenariats...