Par Maamar Farah Nous esp�rions qu�il trouverait mieux, qu�il ferait preuve d�intelligence et d�imagination, qu�il serait � la hauteur du message port� par le FFS et, surtout, qu�il ne ferait pas comme les �autres� ! En s�attaquant � la presse et en la rendant responsable en partie de ce qui arrive � son parti, M. Laskri ne d�roge pas � la r�gle du jeu politicien � l�alg�rienne : fuir ses responsabilit�s et d�signer le bouc �missaire �id�al� : la presse. Je me suis senti vis� alors que je n��tais manipul� par aucune institution ou groupe de pression en �crivant que les pratiques au FFS nous rappellent le �syndrome bourguibien� (le groupe d�intimes entourant le patriarche lui cache la v�rit� et ne lui livre que des informations �int�ress�es� visant � le faire r�agir brutalement contre les �contestataires�) et en soutenant ceux qui luttent pour la d�mocratie � l�int�rieur de ce parti. Lorsque nous le disions � propos du FLN, ce fut la m�me r�action chez M. Belkhadem. Et que de fois n�avions-nous pas entendu le m�me son de cloche au niveau des ministres et des walis� Que tout ce beau monde sache que les seuls � nous manipuler sont nos lecteurs qui exigent de la presse plus de courage, de v�rit� et de patriotisme. Notre combat quotidien est de m�riter leur confiance et, en v�rit�, nous en sommes encore loin� [email protected] �Je croirais vraiment � la libert� de la presse quand un journaliste pourra �crire ce qu'il pense vraiment de son journal. Dans son journal.�