La d�l�gation culturelle de la ville aux mille et une coupoles � comme l'aimait � l'appeler Isabelle Eberhardt � vient d'achever son s�jour � Chlef. L'inauguration a eu lieu dimanche en pr�sence du secr�taire g�n�ral de la wilaya, du directeur de la culture de Chlef et du directeur de la Maison de la culture d'El-Oued. Au Mus�e national de la cit� Aroudj, la d�l�gation a visit� une exposition d'El-Oued. Sera� Djamel, responsable de l'exposition, nous pr�sente les �uvres de l'artiste peintre Benada Bachir, professeur aux Beaux-Arts, qui confectionne des tableaux en aluminium � l'aide de la technique dite de gonflement, c'est-�-dire que le dessin appara�t en relief. Un autre artiste, Lounici Baligh, nous pr�sente ses toiles confectionn�es � l'aide de la peinture � l'huile et l'acrylique et qui repr�sente le march� d'El- Oued, des enluminures, des maisons traditionnelles d'El-Oued. Quant � Djaballah Messaoud, il peint � la laque des portraits de chanteurs connus comme Mena�, Ahmed Toumi (grand chanteur soufi mort en 2011), Mahboub Mohamed. A c�t� de ces superbes toiles, nous pouvons admirer les produits de l'artisanat d'El-Oued comme des chapeaux en laine d'agneau dont les couleurs principales sont le blanc et le noir ainsi que des objets en peau de gazelle pour emmagasiner l'eau ou le beurre par exemple. Notre attention est attir�e par un fusil typiquement soufi datant de 1930 c�toyant une paire de chaussures en peau de chameau. Les v�tements soufis sont repr�sent�s principalement par les kachabias en poil de chameau et la robe soufie ( haouli) de couleur noire avec des traits jaunes et roses. Les enfants de leur c�t� ont �t� ravis d'approcher un v�ritable et majestueux chameau attach� � c�t� de la tente. Le lendemain, la manifestation s�est d�roul�e dans la ville c�ti�re de T�n�s. Ainsi, les habitants de cette ville ont pu assister � une pi�ce de th��tre intitul�e Le bureau 13 (le num�ro du malheur). Cette repr�sentation raconte l'histoire de Mohamed Djamaoui, muni d'un dipl�me d'ing�nieur agronome et qui cherche � obtenir un cr�dit mais se heurte � une administration impitoyable. Il baisse alors les bras et d�cide de travailler comme agent de s�curit�. Un jour, le directeur s'absente. Il s'assied � sa place et raconte ce qu'il ferait � ce poste. La pi�ce est �crite par Amrani Ahmed (acteur de t�l�), la r�alisation est sign�e Nabil Messa�, la sc�nographie est assur�e par Far�s Chabani. Les habitants de T�n�s ont pu veiller avec les danses des troupes folkloriques d'El-Oued comme Ayam fantasia de la commune de M�gha�r qui interpr�te un genre de Oued-Righ. Une autre troupe, Manar folklorique de l'APC de Sidi- Helil dont la musique est domin�e par le son de la cornemuse. C�t� musique soufie moderne, deux troupes se sont pr�sent�es. Il y a d'abord le groupe Bazika, cr�� par Lamine Dia en 1995 qui accompagne souvent le chanteur Mina�. La troupe El-Awane de Oued- Righ est une association cr��e par Guessoum qui chante le patrimoine et des cr�ations de Guessoum. Le public a pu prendre connaissance de la po�sie de Oued-Souf avec le po�te Youcef Touil qui �crit en arabe classique avec des th�mes surtout romantiques. Il va r�citer des po�mes extraits de ses recueils Monkib, hissabet. Bachir Ghrib �crit en arabe populaire. Il va lire ses po�mes Hibr ayam, Lemset djifa qui ont pour th�me �L'�tranger� dans le sens philosophique, c'est-�-dire que l'�crivain est �tranger dans son propre pays. Le po�te Mahdoub Beloul �crit en arabe classique et a publi� Tahamoul kalam misbahi, Hourouf kissas. Enfin Gharbi Sma�l, pr�sident du club des artistes de la Maison de la culture d'El-Oued, organise chaque ann�e le festival po�tique �Ours El- Anach� qui a pris cette ann�e le nom du po�te Slimane Djouadi. Il anime aussi une �mission culturelle � Radio El-Oued.