Le FFS se place d�ores et d�j� dans l�optique des �lections locales, pr�vues pour le 29 novembre prochain, en convoquant, hier, le conseil national du parti dans une session extraordinaire pour, entre autres, formaliser le principe de participation d�j� retenu et finaliser le code y aff�rent. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Pourtant, le plus vieux parti de l�opposition, qui ne fait plus myst�re de sa participation � ces �lections, dont la pr�sente session du conseil national aura juste � formaliser le mot d�ordre relevant d�une �tradition et d�une importance strat�gique�, est loin �d�avoir engrang� les espoirs plac�s et les objectifs assign�s � la participation du parti aux derni�res l�gislatives �. C�est ce que, d�ailleurs, le premier secr�taire a lanc� d�embl�e dans son allocution d�ouverture de cette session. Une d�ception qui ne semble pas, cependant, de nature � faire revenir le FFS sur sa nouvelle logique participationniste, lui qui semble avoir d�finitivement tourn� la page du boycott qui lui collait telle une seconde nature. En effet, pour Laskri, l�optimisme est de rigueur au vu de la �situation du parti qui est, aujourd�hui, une force politique incontournable et un facteur de stabilisation du pays et porteur des espoirs des populations�. Et c�est parce que les attentes et les aspirations de la population sont immenses, poursuivra-t-il, que �les efforts actuels du FFS, notamment dans le domaine de l'organisation et de la restructuration du parti, visent � le rendre en mesure d�y r�pondre�. Un �d�fi� du fait, soutiendra encore Laskri, que �le pays continue de vivre dangereusement au regard des incertitudes politiques et de la d�t�rioration de la situation �conomique et sociale�. Et au premier secr�taire du FFS de se mettre dans l�orbite dans des prochaines �lections locales, un rendez-vous qui permettra, selon lui, de �prolonger la mobilisation des militants et des citoyens enclench�e � l�occasion des derni�res l�gislatives�. Consid�rant que le mot d�ordre de participation � ces joutes �lectorales ne saurait souffrir d�aucune objection, Laskri tracera alors la feuille de route pour ce faire, en finalisant et en adoptant le code des �lections dans ses dispositions concernant les �lections locales. Et d�ici l�, l�agenda du FFS est particuli�rement �toff� avec pas moins de quatre manifestations d��envergure� � la toute prochaine rentr�e sociale. En effet, il est pr�vu la tenue au mois de septembre d�une conf�rence sur la situation �conomique et sociale qui sera suivie juste apr�s par l�universit� du parti, ceci en plus d�une rencontre nationale des anciens militants et de la conf�rence nationale des femmes. L��os� Bouchachi Les travaux de cette session extraordinaire du conseil national du FFS se devaient de se poursuivre dans la s�r�nit�, mais c��tait sans compter ce point d�ordre sollicit� et obtenu par Mustapha Bouchachi. Une intervention qui allait d�voiler au grand jour un autre diff�rend qui oppose depuis apparemment longtemps l�ancien pr�sident de la LADDH (Ligue alg�rienne de d�fense des droits de l�homme) et l�actuelle direction. Bouchachi fera remarquer que les membres du conseil national se devaient de s�impr�gner de l�ordre du jour de la session � l�effet de permettre � tout un chacun de pouvoir s�y pr�parer en cons�quence. Et le d�put� d�Alger ne se limitera pas � cette �anomalie� puisqu�il en fera sa lecture, politique bien entendu, en affirmant que l��re des sessions alibi convoqu�es juste pour formaliser des r�solutions d�j� prises se doit d��tre r�volue. Une �suite� qui fera lever de son si�ge le charg� � la communication du parti pour interpeller le pr�sident de la s�ance, invitant, au passage, la presse � quitter les lieux. Ceci avant que Ali Laskri ne regagne le pupitre, r�invitant � son tour la presse � rester, pour suivre sa �r�plique�. Et le premier secr�taire du FFS ne se fera pas pri� pour ��corcher� le �militant� Bouchachi en �talant la m�connaissance par ce dernier des statuts et r�glement int�rieur du parti. Des textes qui exon�rent, selon lui, le secr�tariat national de l�obligation de transmettre aux membres du conseil national, l�ordre du jour de toute session avant la tenue de cette derni�re. Et de pr�ciser que le principal point � l�ordre du jour de la pr�sente session, de surcro�t extraordinaire, est le code des �lections, dont il s�agissait de discuter des volets inh�rents aux �lections locales du 29 novembre prochain, a �t� d�j� discut� lors d�une pr�c�dente session de la m�me instance consultative du parti. Laskri ira loin dans sa �mise au point�, �d�bit�e� sur un ton grave, en saisissant l�aubaine pour faire remarquer � l�ex-pr�sident de la LADDH et � certainement d�autres d�put�s du parti que ces derniers se devaient d��tre en contact permanent avec les instances du parti et que la question d�une permanence parlementaire relevait �galement des seules pr�rogatives du secr�tariat national. �Si des changements s�imposent, il y a le prochain congr�s pour le faire�, lancera le premier secr�taire du FFS dont la prise de bec, certes empreinte de correction, r�v�le au grand jour que le parti d�A�t-Ahmed n�est pas loin d�une autre crise avec son in�vitable corollaire : une autre saign�e qui viderait le FFS de son �minence grise, que plus d�un observateur n�h�site pas � mettre sur le compte de ses nouveaux choix politiques que la base militante et des pans entiers de ses relais sociaux n�arrivent pas � comprendre.