C�est sous l��il vigilant de pas moins de 1 000 policiers et autant de gendarmes que s�est d�roul�e, jeudi, plus ou moins dans le calme, l�op�ration de recasement des habitants de l�un des plus vieux et plus grands bidonvilles de Constantine, Fedj Errih en l�occurrence. Report�e plusieurs fois pour diverses raisons, laissant planer le doute parmi les 1 374 familles concern�es, l�op�ration de relogement des habitants de Fedj Errih, bidonville situ� sur les hauteurs de la cit� Emir- Abdelkader a, enfin, eu lieu jeudi. Une fois n�est pas coutume, le recasement, entam� aux premi�res heures de la matin�e, s�est d�roul� sans encombres. En effet, mis � part quelques �bruyants m�contents �, notamment des c�libataires qui aspiraient acc�der � la possession d�un logement � cette occasion ou encore d�autres qui s�impatientaient parce que le camion de d�m�nagement n�arrivait pas, aucun incident majeur n�a �t� enregistr�. La nature du terrain abrupte et accident� du bidonville qui prend naissance en amont de la cit� Emir-Abdelkader pour finir en aval, pench� sur le chemin de fer surplombant Oued Ziad, a ralenti un peu la cadence du d�m�nagement. Aussi, il a fallu, par endroits, faire appel � des engins de terrassement pour ouvrir la route aux 85 camions mis � la disposition des habitants relog�s dans des appartements neufs � la nouvelle-ville Ali-Mendjeli. Selon Aziz Benyoucef, secr�taire g�n�ral de la wilaya de Constantine, qui a supervis� l�op�ration, devant s��taler sur plusieurs jours, �toutes les conditions n�cessaires au bon d�roulement du recasement ont �t� r�unies�. Autrement dit, note encore un responsable de la da�ra de Constantine, �aucun probl�me ne devra se poser. Puisque, pr�cisera-t-il, chaque habitant a b�n�fici� dans le cadre des contrats-programmes de pr�affectation alors que les recours ont �t� trait�s avant m�me le recasement�. Il est � noter qu�un impressionnant dispositif de s�curit�, constitu� des brigades anti�meutes de la police et de la Gendarmerie nationale, a �t� d�ploy�, d�s mercredi, autour de cette favela, dont l��radication �tait consid�r�e, de tout temps comme une �urgence�, mais, remise en cause pour diverses raisons, dont, notamment, la p�nibilit� de recenser le nombre exact des b�n�ficiaires ouvrant droit au relogement. Selon Mostefa Benaini, chef de S�ret� de wilaya, la pr�sence en grand nombre des �l�ments de la police a pour objectif �d�assurer une meilleure organisation en sus d�une couverture pr�ventive et s�curitaire des lieux et des biens�. Aussi, une brigade mobile sillonnant les quartiers du bidonville, en plus d�un bureau de coordination et de dol�ances ont �t� install�s � cet effet, ajoute le chef de S�ret� de wilaya. Jusqu'� hier, plusieurs centaines de familles sont entr�es en possession de leurs nouveaux logements au niveau de l�unit� de voisinage 14, � la nouvelle-ville Ali-Mendjeli.