Plusieurs versions circulent dans la ville � propos d�un crime qualifi� d�unique dans les annales de l�histoire de Cherchell. Selon des sources fiables, l�assassin, un officier sup�rieur �g� de 42 ans, serait divorc� de sa femme �g�e de 35 ans et ayant 3 enfants. Cela s�est pass� il y a deux jours, aux environs de 14h30, � la fin des d�lib�rations du tribunal de Cherchell. Selon des t�moins, �rien en apparence ne supposait une tournure dramatique de la situation. L�ex-mari rejoint son v�hicule stationn� dans un parking situ� � 20 m du palais. La dame prit un chemin oppos�, pour certainement rejoindre l�arr�t de bus situ� � 150 m du palais de justice en vue d�aller � Sidi Ghil�s o� elle r�sidait avec ses trois enfants, dont l�a�n�e est une lyc�enne�, affirment ces sources. Nos t�moins rapportent, que �l�homme rejoignit imm�diatement la dame et lui demanda de monter dans son v�hicule. Ce qu�elle aurait d�clin�. L�homme, en col�re face � ce refus, serait descendu de la voiture, arm� d�un long couteau�, que nos t�moins d�crivent comme �tant une ba�onnette, �et fon�a sur son ex- �pouse en lui portant plusieurs coups au niveau du thorax et de l�abdomen�. Les personnes, des civils et des policiers, accoururent en entendant les cris stridents lanc�s par la dame. Le forcen� fut arr�t� dans sa folie furieuse par ces personnes. Mais avant qu�un policier ne le menotte, ce dernier r�ussit � s��gratigner avec son arme. Nos t�moins se d�solent face � ce drame et nous affirment que �le mal est d�j� fait parce que la dame bless�e mortellement saignait abondamment au niveau de l�abdomen.� Les services d�urgence de la Protection civile nous affirment que �transport�e aux urgences et de l� au bloc op�ratoire, cette dame agonisait d�j�. Ses blessures au thorax �taient profondes. Elle rendit l��me � 17 heures�. Un avocat, pr�sent � quelques lieues de la sc�ne du crime, nous affirma que �quelles que soient les raisons du diff�rend qui opposait ce couple, la violence du crime est abominable et injustifi�e�. A une question pos�e concernant la nature du d�lit, cet avocat r�pondra �qu�il y a pr�m�ditation du crime d�s lors que plusieurs coups furent port�s � la victime. Le port d�une arme prohib�e par un citoyen ne justifie pas son utilisation criminelle. De ce fait, l�acte criminel est aggrav� et le crime, m�me s�il est passionnel ou d�honneur, ne se justifie nullement�.