Les d�g�ts occasionn�s par les nombreux foyers d�incendie enregistr�s durant la p�riode estivale pr�c�dente et que continue de conna�tre la wilaya de Tizi-Ouzou n�ont pas laiss� indiff�rente l�APW, dont le pr�sident a choisi de saisir publiquement, par le biais d�une lettre ouverte, le ministre de l�Agriculture et de la R�forme agraire. S. A�t-M�barek - Tizi-Ouzou (le Soir) - �En l�espace de six semaines, plus de 382 foyers d�incendie ont �t� d�nombr�s. 500 000 arbres fruitiers, dont 360 000 oliviers, ont �t� r�duits en cendres�, commence par d�plorer Mahfoud Bellabas qui rappelle que les sinistres et les d�g�ts que vient de conna�tre la wilaya de Tizi-Ouzou et qui ont caus� un �norme d�sastre �cologique, ont frapp� de plein fouet la fili�re ol�icole d�j� fragilis�e par les incendies des ann�es 1993 et 2007. Outre cette activit� qui constitue la principale source de revenus pour les populations locales, c�est l�arboriculture de montagne, l��levage bovin et ovin et l�ensemble du couvert v�g�tal de la r�gion qui a subi des pertes incommensurables, selon la P/APW qui d�plore le coup d�arr�t subi par le reste des activit�s li�es � l�exploitation des ressources naturelles et � l�espace forestier, � savoir l�agriculture et le tourisme. Les pertes sont estim�es � 120 millions de dinars, pr�cisera l�auteur de la lettre ouverte qui, tout en soulignant la mobilisation de l�Assembl�e populaire de wilaya face � ces calamit�s, d�plore le silence de la direction de wilaya de l�agriculture qui a �t� destinataire d�un rapport d�taill� sur la situation et le bilan des d�g�ts caus�s par les intemp�ries de l�hiver dernier. Cette derni�re direction a �t� �galement destinataire du bilan des dommages caus�s par des r�cents incendies et �labor� lors de la journ�e d�information ayant regroup� les �lus APW et les P/APC ainsi que les directions de l�ex�cutif concern�es de la wilaya. Un bilan provisoire des d�g�ts a �t� dress� et des propositions de lutte contre ce genre de sinistre ont �t� propos�es, peut-on encore lire sur la lettre du P/APW qui regrette l�absence de r�action et d�attention de la part des pouvoirs publics face � ces diff�rentes catastrophes. �Les indemnisations et les aides de l�Etat ne sont pas venues r�parer les dommages caus�s et soulager la d�tresse des citoyens sinistr�s�, lit-on encore sur le document de l�APW qui conclut par ces mots adress�s au ministre de l�Agriculture : �La population de la wilaya de Tizi-Ouzou attend des pouvoirs publics une aide substantielle pour reconstituer son outil de survie. Les oliveraies, notamment, doivent �tre rapidement replant�es. C�est pourquoi, nous attendons de vous un soutien d�termin�, � commencer par le don par l�Etat d�un demi- million d�arbustes/oliviers�� S. A. M. Fermeture du march� hebdomadaire de Bouzegu�ne Le march� hebdomadaire de Bouzegu�ne, qui se tient tous les mardis sur les hauteurs du chef-lieu � m�me la route sous les fen�tres des r�sidants, a �t� ferm� par les riverains qui ont bloqu�, d�s les premi�res lueurs du jour, les acc�s au site et invit� les marchands � rebrousser chemin. Entre autres griefs, les manifestants reprochent � ce march� sa promiscuit�, ses nuisances sonores et son insalubrit�, choses qu'ils ont fait savoir aux autorit�s locales. Ce march� de la discorde a connu trois d�localisations. D�abord en aval du chef-lieu o� le site a b�n�fici� d�un am�nagement ad�quat avant d��tre boud� par les marchands et les citoyens de par son relatif �loignement et sa situation en pente, puis au centre-ville o� il ne tardera pas � �tre d�localis� de nouveau pour des consid�rations s�curitaires en 2006. A son av�nement au XVIIe si�cle � A�t-Ikhlef, le mythique Souk Tleta s��tait b�ti une r�putation de forum populaire qui avait d�pass� les fronti�res de la r�gion. C��tait l� que se lan�aient les appels au djihad lors des insurrections arm�es et que les bardes d�clamaient leurs po�mes sous les cris de l��tancheur de soif anonyme qui criait �amen n�sidi Abdelwahed, Rebi wahed�, r�f�rence au saint homme dont la kobba veille sur les tombes du cimeti�re. C��tait l� que venaient s�approvisionner les villageois de la r�gion en fruits, l�gumes et viande �tal�s sur des tapis de foug�res sentant la fra�cheur des essences naturelles de la for�t toute proche. Ce souk historique est pr�sentement menac� de disparition, s��meuvent des citoyens nostalgiques.