Malgr� un d�but de championnat plut�t satisfaisant avec une seule courte d�faite � B�ja�a, deux nuls et deux victoires, la s�r�nit� ne semble pas de mise au CRB et d�j� certains commencent � sp�culer sur l�avenir du coach suisse Arena apr�s avoir remarqu� la pr�sence de Henkouche aux deux derni�res rencontres du Chabab. Mais cela ne semble pas persuader le technicien helv�tique comme il le d�montre dans cet entretien. Le Soir d�Alg�rie : Apr�s cinq journ�es de championnat, quel est votre avis sur le parcours du Chabab ? Guglielmo Arena : Moi, j�estime que nous faisons un d�but de championnat prometteur. On a gagn� � B�char face � la JS Saoura, o� il n�est pas facile de s�imposer. Apr�s, on a vaincu l�ASO Chlef. A B�ja�a, on a perdu, mais on aurait pu largement partager les points. Puis face � Bel Abb�s, on a fait un match plein mais on n�a pas eu de chance et enfin on ram�ne le nul d�Oran. Apr�s le nul face � l�USMBA, il y a eu une mini-crise ? C�est normal, pour un club comme le CRB, tout le monde s�attend � ce que l�on gagne tous nos matches � domicile. Moi, ce que je retiens, c�est que l�on se cr�e beaucoup d�occasions alors que nos adversaires ne nous inqui�tent pas �norm�ment. C�est encourageant pour la suite. Le probl�me du lat�ral droit ne semble toujours pas r�solu ? Moi, depuis le d�but de la saison, j�essaye de mettre en place plusieurs dispositifs tactiques et au niveau des automatismes cela prend du temps. Comment jugez-vous ce championnat professionnel alg�rien ? Ce que j�ai remarqu�, c�est l�on met trop de pression sur les joueurs et les staffs techniques. Apr�s seulement quatre journ�es, il y a d�j� des entra�neurs qui ont �t� remerci�s. Moi qui ai eu une exp�rience au Maroc, je peux vous dire que le MAS de F�s et le Fus de Rabat qui sont les deux derniers d�tenteurs de la Coupe de la CAF, ont conserv� leur coach pendant trois ans. Il y a donc de la stabilit� et c�est ce qui importe. Le championnat marocain est-il sup�rieur ? Je dirais que le joueur alg�rien est plus fort techniquement que le marocain, mais sur le plan tactique c�est diff�rent. En Alg�rie, le joueur est habitu� � un certain train-train et d�s qu�on veut changer, il y a une certaine r�ticence. Arena veut dire sable en espagnol ? Oui, je sais, on me l�a d�j� dit. Alors quel est le grain de sable qui emp�che la formation du Chabab de tourner � plein r�gime ? Mais, nous avons encore une grande marge de progression et le CRB n�a pas encore atteint sa vitesse de croisi�re. En pourcentage, vous �valueriez � combien cette progression ? Moi, je dirais que le CRB n�est encore qu�� 60 % de ses capacit�s maximales. On va �tre meilleurs dans le jeu au fur et � mesure des rencontres et une fois que les joueurs auront maintenu les syst�mes que j�essaye de mettre en place. La suite du calendrier va �tre terrible avec un d�placement chez le CSC, puis le derby contre le MCA et la confrontation avec la JSK ? Il n�y a rien de terrible. On doit affronter tout le monde et on va prendre match par match. L�objectif demeure toujours de tout gagner ? L�objectif est de gagner chaque match que ce soit � domicile ou en d�placement. En Alg�rie, les entra�neurs ne tiennent pas longtemps. Vous sentez- vous menac� ? A partir du moment o� j�ai sign� un contrat en bonne et due forme, j�ai su que j��tais sur un si�ge �jectable. Par cons�quent, je vis avec cela et ce sont les r�sultats qui d�terminent ma stabilit�. Certains estiment que les entra�neurs locaux sont meilleurs que les �trangers. O� vous situez-vous dans ce d�bat ? Il y a des entra�neurs alg�riens qui ont r�ussi avec des s�lections arabes et africaines. Il y a des binationaux qui sont appr�ci�s en France. C�est un faux d�bat. La seule chose qui compte, pour un entra�neur, c�est la comp�tence la couleur du passeport n�a rien � voir l�-dedans.