LE MINISTRE DE LA SANT� � S�TIF Le centre anticancer op�rationnel d�ici six mois Abdelaziz Ziari, ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, a effectu� avant-hier mardi, une visite de travail et d�inspection dans la wilaya de S�tif. Durant sa visite, le ministre a eu � s�enqu�rir de l��tat d�avancement des travaux de plusieurs infrastructures hospitali�res. A cet effet, M. Ziari, en inspectant le centre anticancer (CAC) de S�tif, dont le taux d�avancement des travaux est de l�ordre de 95%, a affirm� qu�il devra �tre r�ceptionn� � la fin du premier trimestre 2013. Cette nouvelle infrastructure de sant�, troisi�me du genre en Alg�rie sur le plan de la superficie (8 ha), et d�une capacit� de 160 lits, accueillera les malades atteints de cancer des wilayas de S�tif, Bordj Bou Arr�ridj, M�sila et B�ja�a, pour une prise en charge en mati�re d�oncologie m�dicale, m�decine nucl�aire, radioth�rapie, curieth�rapie et chirurgie oncologique. Ce CAC de 160 lits figure parmi les projets les plus importants dont a b�n�fici� la wilaya de S�tif au cours des dix derni�res ann�es. Sa r�alisation � les travaux ont �t� lanc�s en septembre 2006 � a accus� un retard li� � la fourniture des �quipements n�cessaires � son fonctionnement, et il co�tera la bagatelle de 421 milliards de centimes. Une fois op�rationnel, cet h�pital sera dot� d�un encadrement compos� de 18 m�dicaux sp�cialistes et 60 param�dicaux. Le ministre s�est ensuite dirig� vers un autre projet en phase d�ach�vement, situ� � proximit� du CAC, portant sur la r�alisation d�un h�pital m�re et enfant d�une capacit� de 208 lits. Cette infrastructure qui �tait au d�part un centre de g�riatrie, et reconvertie en un h�pital m�re et enfant, comporte plusieurs services (gyn�cologie, p�diatrie, chirurgie infantile, postop�ratoire, n�onatologie, bloc op�ratoire) et dont le co�t de r�alisation est estim� � 216 milliards de centimes. Le ministre de la Sant� a ensuite poursuivi sa visite par l�inauguration de plusieurs polycliniques situ�es dans les da�ras de S�tif, A�n Oulm�ne et Salah Bey. Lors de sa visite au centre hospitalo- universitaire Sa�dna-Abdenour de S�tif, le ministre de la Sant� a install� officiellement le nouveau directeur g�n�ral du CHU, en la personne du professeur Abdelkrim M�Hatef, un sp�cialiste en �pid�miologie. Pour rappel, le CHU de S�tif fonctionnait depuis plusieurs mois avec un int�rimaire. Cette situation a suscit� de nombreuses interrogations et critiques du personnel de la sant�. Profitant de la visite du ministre de la Sant� et de la Population au CHU de S�tif, des dizaines d��tudiants de la facult� de chirurgie dentaire, en gr�ve de cours depuis presque deux mois, ont observ� un sit-in � l�int�rieur de l�enceinte de l�h�pital. Ces derniers ont r�ussi � apostropher le ministre et lui remettre une liste de revendications qui portent essentiellement sur le manque consid�rable de moyens mat�riels, et qui hypoth�que s�rieusement leur cursus universitaire. La visite du ministre � S�tif a �t� cl�tur�e par une s�ance de travail regroupant les cadres et les travailleurs de son secteur. Le ministre a renouvel� le souhait de voir un syst�me de sant� plus juste envers les malades mais aussi am�liorer les conditions de travail des m�decins et s�est engag� � tout mettre en �uvre, afin que les malades alg�riens b�n�ficient des meilleurs soins et que les m�decins sp�cialistes affect�s dans les r�gions enclav�es b�n�ficient de toutes les conditions mat�rielles, humaines et financi�res. M. Ziari a aussi affirm� que la priorit� sera donn�e � la formation des cadres appel�s � diriger les grandes infrastructures hospitali�res. �La gestion de nos h�pitaux est un grand probl�me. Alors on doit penser � former les gestionnaires par des formateurs de tr�s haut niveau et ce, pour leur permettre de devenir de v�ritables managers pour ce genre d�infrastructures hospitali�res �, dira-t-il. En ce qui concerne la prise en charge des malades, que ce soit dans le secteur public ou priv�, le ministre s�est montr� tr�s mena�ant envers ceux qui mettent en danger la vie et la sant� du citoyen. �Je m�implique s�rieusement sur tout ce qui touche � la vie et � la sant� du citoyen. Et je serai un sans piti� et d�une s�v�rit� et rigueur extr�me avec les responsables d�faillants. Ces derniers ne b�n�ficieront ni de protection ni d'immunit� �, conclura-t-il. Imed Sellami LES 10 ET 11 NOVEMBRE � L�UNIVERSIT� 20-AO�T-1955 SKIKDA Le 2e colloque international sur l�assurance qualit� dans l�enseignement sup�rieur L�Universit� 20-Ao�t-1955 de Skikda organisera, les 10 et 11 novembre, le 2e colloque international portant sur �l�assurance-qualit� dans l�enseignement sup�rieur : exp�riences de mise en �uvre, indicateurs de performance et prospective�. La manifestation sera rehauss�e par la pr�sence du ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, le Pr Rachdi Harraoubia. Elle verra le jour � la faveur du consortium des universit�s de Skikda, Larbi Ben M�hidi- Oum d�El Bouaghi, Mohammed Khider Biskra, 8 Mai 45 de Guelma, Kasdi Merbah de Ouargla, Larbi Tebessi de T�bessa. Il y a aussi le concours des universit�s d�outre-mer, d�Aix- Marseille-consortium T�thys, de Valenciennes et du Hainault Cambresis, de l�AUF et de l�Institut fran�ais d�Alg�rie. Participeront � ce colloque, 11 intervenants de France, 4 de Belgique, 2 d�Espagne, 1 du Maroc et 1 d��gypte. Concernant l�Alg�rie, 23 experts animeront des communications. Citons quelques-unes : �L��valuation interne : indicateur de base de la qualit� dans l�enseignement sup�rieur�, Pr.Mohammed Nemamchia, recteur de l�Universit� de Guelma Alg�rie ; �qualit� et contexte actuel : r�le des cellules d�assurance-qualit� et perspectives d�avenir des syst�mes d�assurance-qualit� dans les universit�s espagnoles �, par le Pr. M.J Maitra, Universit� des �les Bal�ares, Espagne ; �l�exp�rience de l�audit qualit� dans le d�partement de la Haute Ecole Ephec� de Mme Martine Vermast, Haute Ecole Ephec (P�le Louvain) Belgique ; �la feuille de route de la cellule assurance-qualit� : planification et d�fi�, de Mohammed Meliani, pr�sident du Conseil national d��valuation et membre du Ciaqes Alg�rie. La motivation du colloque trouve son fondement dans l�imp�ratif pour les �tablissements universitaires alg�riens de se mettre au diapason des p�les acad�miques mondiaux. L�illustration la plus probante est, selon l�argumentaire dont nous d�tenons une copie, le lancement du LMD d�s la rentr�e 2004-2005. �Des mesures prises par le minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la recherche scientifique (le Mesrs)�. Des mesures jug�es importantes, selon les r�dacteurs de la missive, et qui seront l�galis�es par la loi consacrant le LMD comme syst�me d�organisation et de fonctionnement des enseignements universitaires et de validation des dipl�mes. La mise en place des cellules d�assurance-qualit� (AQ), d�s la rentr�e universitaire 2008-2009, consolid�e, deux ans apr�s, par la cr�ation de la Commission nationale d�impl�mentation de l�assurance-qualit� dans l�enseignement sup�rieur (Ciaqes), s�inscrivent dans l�optique de faire de l�assurance-qualit�, le socle sur lequel �voluent les universit�s alg�riennes, � travers notamment 4 domaines : la formation, la recherche, la gouvernance et le cadre de vie des �tudiants. Le colloque, faut-il le rappeler, est le prolongement des th�mes abord�s lors du s�minaire organis� par le Mesrs en juin 2008 et celui tenu � Skikda en novembre 2010. Il s�articulera sur les th�matiques suivantes : les indicateurs de performance pour mesurer le niveau qualit� atteint et renseigner sur le processus et les �tapes de son �volution ; les pratiques qui rendent compte des proc�d�s effectifs de la d�marche assurance-qualit� dans l�enseignement sup�rieur et de leurs cons�quences, en termes de r�sultats et de retomb�es perceptibles sur l�am�lioration des produits de la formation ; la prospective d�approfondissement et de consolidation de la mise en �uvre de la d�marche assurance-qualit� dans les �tablissements d�enseignement sup�rieur. Z. Z. EL-HARROUCHE (SKIKDA) Recasement de 60 familles du bidonville du cimeti�re chr�tien Quelques familles concern�es par une op�ration de recasement, dans la commune d�El- Harrouche (entam�e le 5 novembre et qui se d�roule toujours), ont �t� outr�es par la d�cision de subordonner cela par le paiement de la caution correspondant � la location du logement, car �tant dans l�incapacit� de s�acquitter de cette caution pour des raisons d�ordre financier. �Vous ne pouvez jouir de votre logement d�cent qu�� condition de payer votre caution, nous a signifi� le directeur de l�OPGI�, nous indique notre source. A titre d�information, l�op�ration touchera 60 familles habitant le bidonville, situ� � proximit� du cimeti�re chr�tien de la commune d�El Harrouche. Elle sera suivie par une deuxi�me ciblant 80 autres familles. Auparavant, 80 familles des 2 bidonvilles du site de la cit� Kehal, situ� au centre d�El Harrouche, ont �t� relog�es. Za�d Zoheir M'SILA : DES ROBINETS � SEC DEPUIS 10 JOURS � DJEBEL MESSA�D �Les camionsciternes profitent de l'occasion� Les habitants de Djebel Messa�d, localit� situ�e dans le sud de la wilaya de M�sila, ne savent plus � quel saint se vouer. Et pour cause, cela fait plus de dix jours que l�eau n'a pas coul� dans les robinets de ce paisible village, donnant l'occasion � des commer�ants v�reux, propri�taire de camion-citerne dont le nombre ne cesse d'augmenter, de se faire de l'argent en vendant la citerne de 3 000 litres achet�e � 100 DA � six fois son prix, parfois, m�me entre 700 et 800 DA. Les responsables incombent cette p�nurie d�eau � la panne de l'une des pompes du centre de distribution. Le ph�nom�ne de la vente d'eau par des camions-citernes est devenu une activit� florissante qui s'est d�velopp�e �norm�ment dans la wilaya de M'sila, sans le moindre contr�le sanitaire ni de l'eau puis�e de puits appartenant � des particuliers, ni de la citerne elle-m�me. Ces commer�ants n'observent aucun moment de r�pit, activant sans arr�t sillonnant les rues des grandes agglom�rations de la wilaya. Parfois ne pouvant r�pondre � la forte demande des clients, ces derniers attendent avec impatience deux � trois jours pour �tre approvisionn�s. Plusieurs quartiers de la ville de M'sila vivent la m�me situation en cette p�riode d'automne et la quantit� d'eau distribu�e, � savoir 27 000 m3, ne suffit plus � la population, d�passant les 220 000 habitants.