Les corps communs et les ouvriers professionnels du secteur de l��ducation nationale protesteront le 24 novembre prochain devant le minist�re de l�Education nationale. Ils r�clament leur int�gration dans le secteur et l�am�lioration de leur pouvoir d�achat. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l��ducation nationale est d�termin� � se faire entendre. Apr�s son mouvement de gr�ve de cinq jours initi� le mois d�octobre dernier, et qui n�a pas eu l�effet souhait�, le syndicat appelle les fonctionnaires � investir la rue. Des sit-in sont pr�vus aujourd�hui devant les si�ges des 48 wilayas du pays. Le syndicat, qui a d�cid� de hausser le ton, protestera le 24 novembre prochain devant le minist�re de tutelle. Les gardiens des �tablissements scolaires, les ouvriers professionnels, les secr�taires, les agents de laboratoire et de cantine veulent attirer l�attention du premier responsable du secteur de l��ducation sur leur situation. �Le ministre de l�Education doit n�gocier les revendications des corps communs avec notre syndicat au lieu de le faire avec les syndicats qui repr�sentent les enseignants �, a indiqu� le porte-parole du syndicat des corps communs. Le syndicat, qui proteste contre la marginalisation des corps communs par le minist�re de tutelle, revendique l�int�gration de cette cat�gorie dans le d�cret ex�cutif 240/12 relatif au secteur de l��ducation, la r�vision du statut particulier et du r�gime indemnitaire de cette cat�gorie avec effet r�troactif depuis l�ann�e 2008 et le salaire de base des corps communs, ouvriers professionnels et agents d�entretien et de s�curit� qui ne d�passe pas actuellement les 9 000 DA. Les corps communs demandent aussi la g�n�ralisation de la prime de rendement � hauteur de 40% au lieu de 30%, l�annulation de l�article 87 bis de la loi du travail de 1994 ainsi que la perception d�une prime du Sud � hauteur de 2 000 DA. Ceci, en plus de l�incorporation des employ�s de laboratoire. Les corps communs, pour qui �cette plate-forme de revendications est non n�gociable �, menacent d�aller vers une gr�ve illimit�e.