ILS AVAIENT PRIS LA MER SAMEDI SOIR Annaba sans nouvelles de 21 harraga 21 jeunes des quartiers de Bormet el gaz, Djabanet Lihoud et Lauriers roses d�Annaba n�ont plus donn� de leurs nouvelles depuis leur d�part samedi vers 23 heures de la plage de Boukhmira, � quelques encablures de l�agglom�ration de Sidi Salem, dans la wilaya d�Annaba. C�est ce que nous avons appris des proches de ces jeunes. Ils s�inqui�tent fortement quant � leur sort surtout que la mer, ce jour l�, ne se pr�tait gu�re � ce genre de travers�e dans une barque traditionnelle pleine � craquer, font-ils remarquer. D�habitude, d�s leur arriv�e sur les c�tes de Sardaigne (Italie), la premi�re chose que font les candidats � l��migration clandestine est de rassurer, � l�aide de leurs t�l�phones portables, leurs familles sur leur arriv�e � destination sains et saufs. Mais cette fois, ils n�ont donn� aucun signe de vie depuis plus de 36 heures. Sachant que la travers�e entre les deux rives ne dure, en g�n�ral, qu�une douzaine d�heures. Le pire est � craindre pour ces jeunes, d�autant plus que depuis l�apparition de ce ph�nom�ne au d�but des ann�es 2000, plusieurs dizaines de jeunes ayant embarqu� � partir des c�tes d�Annaba sont toujours port�s disparus. Selon certains, une bonne partie d'entre eux aurait �t� arr�t�e par les gardes-c�tes et emprisonn�e en Tunisie, apr�s leur d�rive sur les c�tes de ce pays voisin du temps o� r�gnait encore le pr�sident d�chu Benali. Plusieurs voyages effectu�s par les parents de ces derniers dans ce pays n�ont abouti � aucun r�sultat. Toutes les recherches n�ont pas abouti, faute d�une prise en charge efficiente par les pouvoirs publics alg�riens de ce douloureux dossier, estiment ces parents. A. Bouacha EN ATTENDANT LA R�ALISATION D�UN MARCH� DE PROXIMIT� � ZEF-ZEF (SKIKDA) Les commer�ants de l�informel paralysent la circulation Les commer�ants de l�informel sont revenus � la charge, dans la matin�e d�hier, en proc�dant � la paralysie de la circulation au niveau de l�intersection du stade 20-Ao�t-1955. Sur le pont de l�oued de Zeramna, troncs d�arbres, pneus, blocs de pierre jonchaient la voie toute la matin�e. Le �retard� dans l�am�nagement d�un march� de proximit� dans la localit� de Zef- Zef, derri�re le lyc�e, les a fait sortir de leurs gonds. Les contestataires d�un c�t�, les brigades anti-�meute de l�autre, dans une ambiance tendue et propice � l�explosion � tout moment, tel a �t� le d�cor plant� durant toute la matin�e. Cette situation a g�n�r� des encombrements sur les voies par lesquelles ont bifurqu� la plupart des v�hicules et moyens de transport en commun. Dans l�apr�s-midi, la circulation a �t� r�tablie et chacun a repris son chemin. C�est la d�cision de transf�rer les commer�ants de l�informel dans la localit� de Hamrouche- Hamoudi, relevant de la commune de Hamadi-Krouma, � 6 km du chef-lieu de la wilaya de Skikda, qui a �t� le d�tonateur de ce mouvement de contestation dont une premi�re fois devant le si�ge de la wilaya. Le palliatif propos�, que sont les bords de l�oued Zeramna, a �t�, lui aussi, mal accept� par les habitants des villas de Timgad, du 20-Ao�t-1955 et ceux de la cit� des Fr�res-Saker. La r�gularisation du march� informel dans la wilaya de Skikda est remise encore une fois, aux calendes grecques. Za�d Zoheir CHEKFA (JIJEL) Le transport scolaire, un calvaire au quotidien Le transport scolaire constitue un vrai calvaire pour les �l�ves de plusieurs localit�s montagneuses et communes rurales situ�es � une vingtaine de kilom�tres � l'est du chef-lieu de la wilaya. Faute de bus scolaires, les �l�ves des localit�s de Boua�sfour, Larba�, Dridra, El Belouta, Lazzib et Boutaleb sont contraints de parcourir � pied des kilom�tres quotidiennement pour rejoindre leurs classes. Un vrai parcours du combattant pour ces �l�ves dont un grand nombre d'entre eux est issu des couches sociales d�munies. Des parents d'�l�ves avec lesquels nous nous sommes entretenus sont unanimes � dire qu'ils ont du mal par les temps qui courent � assurer une scolarit� normale pour leur prog�niture, notamment pour ceux qui ont plusieurs enfants dont l'�loignement de l'�tablissement n�cessite le recours � un moyen de transport. Selon nos interlocuteurs, un recours co�teux pour un p�re de famille qui est souvent contraint de d�penser plus de 300 DA comme frais de transport de ses enfants sans compter d'autres d�penses. Il convient de souligner que l'Etat a consenti d'importants efforts pour prendre en charge la question du transport scolaire � travers l'attribution d'un nombre assez cons�quent de bus destin�s au ramassage scolaire, notamment dans les r�gions rurales � travers les diff�rentes actions de solidarit� nationales initi�es par le minist�re de la Solidarit� nationale et les autorit�s locales, ces derni�res ann�es. Cependant, ces efforts m�ritoires butent sur des probl�mes inh�rents � la gestion de ces bus dont entre autres le manque de chauffeurs, la gestion courante de ces moyens de transport ainsi que la question de gratuit� ou non des places. Des contraintes qui doivent interpeller les services comp�tents pour revoir le mode de fonctionnement et de gestion de ces bus dont la capacit� ne r�pond nullement aux besoins des communes. Bouhali Mohamed-Cherif LA LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUE S'INTENSIFIE � GUELMA Plusieurs interpellations et saisie d�armes blanches, de kif et de psychotropes La lutte contre le trafic de drogue qui perdure dans certains quartiers de Guelma est devenue une priorit� pour les services de s�curit�. Les dealers sont donc dans le collimateur des �l�ments de la police judiciaire de la wilaya. Ces derniers ont arr�t� cette semaine, lors d�une patrouille � Bouchegouf et dans les cit�s 500 logements, Guergour et route de Sedrata dans le chef-lieu de wilaya, des dealers qui d�tenaient des armes blanches, a-t-on appris aupr�s de la cellule de communication de la S�ret� de wilaya. En interpellant ces individus, les policiers ont saisi une quantit� importante de kif trait� et de comprim�s psychotropes, ainsi qu�un lot d�armes blanches prohib�es, pr�cise notre source. Cinq pr�venus ont �t� pr�sent�s au juge, qui a ordonn� leur placement en d�tention provisoire, en attendant les suites de l�enqu�te. En d�pit des efforts et des progr�s des �l�ments de la police judiciaire de Guelma, constat�s ces derniers mois, la bataille contre le trafic de drogue et le port d�armes blanches n'est pas encore gagn�e. N. Guergour OUM-EL-BOUAGHI Condamnation � mort pour homicide volontaire avec pr�m�ditation La cour criminelle d�Oum El Bouaghi a, dans sa cession ordinaire d�automne en fin de semaine pass�e, prononc� la peine de mort contre le pr�venu A. G., �g� 30 ans pour homicide volontaire avec pr�m�ditation. Selon le proc�s de renvoi, les faits de ce regrettable crime se sont d�roul�s au d�but du mois de f�vrier de l�ann�e en cours, lorsqu�une dispute �clata entre les deux antagonistes qui habitent le m�me quartier � Oum El Bouaghi. La victime, un jeune enr�l� dans les rangs de l�ANP, voulant prendre la d�fense de son jeune fr�re a eu maille avec celui qui sera son assassin, les deux antagonistes en sont arriv�s aux poings. Dans un geste, A. G. tira un couteau et porta plusieurs coups � la victime dont un au thorax qui lui sera fatal. Dans cette rixe, deux personnes qui ont essay� de ramener � la raison les deux jeunes ont, eux aussi, �t� bless�s. Durant l�audience, le pr�sum� coupable a reconnu les faits.