Au pr�sident de la Commission nationale de surveillance des �lections locales qui mena�ait de la dissoudre, le ministre de l�Int�rieur r�pond que l�institution de Seddiki devrait se concentrer sur ses pr�rogatives et ne pas entrer dans des d�bats politiques. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Daho Ould Kablia, visiblement exc�d� par les menaces � r�p�tition du pr�sident de la Commission nationale de surveillance des �lections locales, estime que les pr�rogatives de la commission en question sont claires. Il prie ses membres de s�occuper de ce qui est de leur ressort et de ne pas s��garer dans des �changes � caract�re politique, ce qui, dit-il, �n�est pas de son ressort�. Il avoue, cependant, que la commission conna�t de �graves dissensions en son sein� mais dit rester optimiste car �nous faisons confiance � M. Seddiki qui est anim� de bonnes initiatives, m�me s�il est brouillon dans sa mani�re de les pr�senter �. Parmi les revendications de Seddiki, la r�mun�ration des membres de la commission. Daho Ould Kablia est � ce sujet cat�gorique. �Il n�est pas possible de donner des indemnit�s aux membres de cette commission. C�est une commission des partis. Elle devrait �tre r�mun�r�e par les partis. Ceci dit, aucune demande de d�pense l�gale n�a �t� refus�e � cette commission�, tranche le ministre qui �tait, hier, l�invit� de la r�daction de la Cha�ne III. Abordant le sujet des �lections locales, le ministre pr�dit un taux de participation qui oscillera entre 40 et 45%, consid�rant que �l'enjeu est important et cela, les �lecteurs l'ont compris. Je pense aussi qu'ils voteront � un seuil que nous estimons entre 40 et 45%, niveau que nous avons atteint au cours des derni�res �lections l�gislatives �. Interrog� sur le foss� qui s�pare les �lecteurs potentiels de l�administration et des partis politiques, le ministre de l�Int�rieur a �t� cat�gorique : �Si rupture il y a, ce sera, dans ce contexte, entre le citoyen et les partis et non pas avec l'administration. Ce sont les partis qui choisissent les candidats, alors que l'Etat assure simplement l'encadrement administratif et technique de ce scrutin.� Il estime que le probl�me qui se pose est situ� au niveau de �la relation du citoyen avec les partis, parce qu'une fois les �lections pass�es, les partis ne s'occupent plus du travail pour lequel leurs candidats ont �t� �lus et cela peut �tre consid�r� comme un �chec partiel des partis politiques�. A une question relative aux critiques �mises par certains partis � l'�gard de l'administration durant la campagne �lectorale, il a r�pondu que �beaucoup de partis veulent se d�douaner de leurs lacunes en accusant l'administration de certains comportements pour lesquels ils ne peuvent apporter aucune preuve. Cela est de bonne guerre, mais le d�s�quilibre qui existe entre les grands partis, qui n'accusent pas l'administration, et les petits partis provient de l'ant�riorit� des uns par rapport aux autres et de la disproportion des moyens�, rappelant que les seuils de 5% et de 7% exig�s respectivement pour les locales et les l�gislatives avaient �t� vot�s par les d�put�s et non impos�s par l�administration.