La voie est ouverte, balis�e pour la signature d�accords de partenariats alg�ro-fran�ais lors de la visite d�Etat du pr�sident fran�ais en Alg�rie, attendue les 19 et 20 d�cembre prochain. C�est ce que le ministre de l�Industrie, de la PME et de la Promotion de l�investissement, qui a re�u hier l��missaire sp�cial du pr�sident fran�ais, Jean-Pierre Raffarin, a laiss� entendre. Certes, Ch�rif Rahmani et son h�te fran�ais se refuseront, lors d�un point de presse organis� � l�h�tel El Aurassi et sanctionnant quatre heures de discussions, tenues dans �un climat excellent� de d�florer la teneur des accords. �Il n�y a pas d�annonce (� faire). Nous allons laisser aux autorit�s sup�rieures le soin d�annoncer les accords auxquels nous allons parvenir�, dira le ministre de l�Industrie. Toutefois, les deux responsables se sont montr�s sereins, optimistes sur le rythme des discussions relatives notamment aux projets d�implantation d�une usine Renault et la r�alisation d�une usine de vapocraquage d��thane en partenariat avec Total. Ainsi, ces deux projets �complexes� semblent sur la bonne voie d��tre concr�tis�s, m�me si les deux responsables �voquent la poursuite des discussions. Les n�gociations �avancent bien�, affirment-ils, r�tifs, cependant, aux �effets d�annonce� et adoptant une d�marche pragmatique. A ce propos, Ch�rif Rahmani dira que les deux parties ont ��vacu� tout ce qui est toxique et enlev� tout ce qui est obstacle�, notamment les divergences d�interpr�tation et de proc�dures. Certes, les discussions se poursuivront encore pendant les prochaines semaines concernant le projet automobile, une d�l�gation de la Soci�t� nationale des v�hicules industriels (SNVI) �tant attendue aujourd'hui � Paris par son partenaire fran�ais. Or, dans la mesure o� ces discussions rev�tiront seulement un cachet technique, le projet Renault semble sur la bonne voie d��tre enfin concr�tis�, la question de sa localisation �tant r�gl�e (b�n�ficiant de 80 ha dans la zone industrielle d�Oran en voie d�am�nagement), comme l�est celle de la commercialisation des v�hicules devant �tre fabriqu�s. Il en est �galement du projet de construction d�une unit� de vapocraquage d��thane � Arzew, une d�l�gation de Sonatrach �tant attendue d�but d�cembre 2012 par le groupe Total pour discuter essentiellement de la question du prix du gaz d�extraction et proposer une formule idoine. Et d�autant que les �tudes relatives � ce projet semblent bien finalis�es et que la question de la localisation de l�extraction du gaz a �t� r�gl�e (� partir de Hassi R�mel comme propos� par Sonatrach). Cela m�me si les deux officiels ne se sont pas prononc�s � ce propos. Pour autant, d�autres domaines de coop�ration, la production de ciments et leur exportation potentielle, le transport maritime de marchandises et le transport a�rien ainsi que la pharmaceutique semblent �galement en bonne voie d��tre boost�s selon les propos de M. Raffarin, et ce, dans le contexte o� la France et l�Alg�rie convergent en termes de m�thodogie d�action, adoptant �une feuille de route op�rationnelle, pratique et concr�te�, selon les propos de M. Rahmani et pr�nant une d�marche visant � �faciliter et acc�l�rer (les choses)�, selon M. Raffarin. Mais aussi en termes de fond, les deux pays s�engageant dans une dynamique de compl�mentarit� dans six fili�res industrielles �strat�giques� d�j� identifi�es (automobile, chimie, pharmaceutique, mat�riaux de construction, agro-industriel et formation), tant en amont qu�en aval concernant le transfert d�expertise, le d�veloppement du management et l�appui � l�exportabilit� des produits.