UNIVERSIT� DE KHEMIS MILIANA Recherche scientifique et agriculture : les choix incontournables Durant deux jours cons�cutifs, lundi et mardi, la grande esplanade qui jouxte l�auditorium de l�Universit� de Khemis Miliana a �t� transform�e en une vaste foire agricole o� des dizaines de stands ont expos�, ce dont nos agriculteurs et nos �leveurs sont capables de r�aliser tant au niveau de la quantit� que de la qualit� des produits vari�s allant du miel aux veaux nouveau-n�s en passant par les fruits et l�gumes et autres produits mara�chers dont la pomme de terre est la plus cultiv�e � c�t� des c�r�ales. Cette exposition qui a attir� la grande foule, a pr�c�d� un important colloque qui a servi de constat actuel de l�activit� de formation des �tudiants, toutes fili�res confondues, mais aussi et surtout de la nouvelle vision du r�le que doit jouer l�Universit� et principalement le r�le de la Recherche scientifique qui doit �tre le moteur incontournable �du produire plus et mieux et � moindre co�t� si tant est qu�on veuille vraiment infl�chir la courbe ascendante des importations alimentaires qui s��l�vent � plus de 80% de nos besoins. C�est ce qu�a longuement expliqu� le Dr Chehat Fouad, directeur g�n�ral de l�Institut national de la recherche en agronomie. Sa vision de la recherche scientifique dans ce domaine va � contre-courant de celle qui s�est install�e depuis des ann�es au sein de nos universit�s, � savoir des sujets tir�s de l�absolu, fantasmatiques en inad�quation ou � c�t� des pr�occupations r�elles du monde agricole, des probl�mes auxquels il doit faire face pour rentabiliser au maximum l�activit� agricole, � savoir l�am�lioration des terres, la fertilisation des sols, la gestion de l�eau, les probl�mes de drainage, l�introduction de nouvelles vari�t�s plus rentables et qui peuvent s�adapter � la nature et au climat. �Il faut faire des choix, introduire une v�ritable r�volution dans la conception de la recherche � savoir une recherche qui vise � l��tude des probl�mes pos�s, sp�cifique � une situation donn�e, dans une r�gion donn�e, dans un domaine donn�, auxquels le chercheur doit proposer les solutions les plus efficaces, les plus appropri�es � m�me d�induire les r�sultats les plus performants, mais l�universit� ne peut plus continuer � faire des recherches hors contexte, des recherches universitaires pour l�universit�, sinon ce serait du pur gaspillage de temps et d�argent � dira-t-il. Evoquant le r�le de l�enseignant universitaire, le Dr Chehat ne s�embarrasse pas de pr�jug�s pour dire : �L�enseignant qui ne fait pas de la recherche n�a rien � faire � l�universit� s�il se contente de donner des cours et rentrer chez lui� l�universit� n�est pas une �cole primaire, la soci�t� attend beaucoup plus de lui.� Il constate que, pas moins de 1000 000 d�Alg�riens sont en formation dans les universit�s, que des centaines sont dans les �coles de doctorat, que les potentialit�s humaines et scientifiques existent mais sous-utilis�es ou mal orient�es� et de s�interroger alors, �o� est donc le probl�me ?� Pour l�orateur, le hiatus r�side dans le fait que les directeurs de recherche ignorent la demande r�elle et les questions pos�es� Sentencieux, il ass�ne �Il n�est plus possible de continuer � s�inventer de fausses excuses, il est temps que chacun soit mis en face de ses responsabilit�s.� Il rapporte qu�au stade actuel de la recherche, �il existe 36 projets nationaux avec les universit�s en plus du m�gaprojet en partenariat avec les Chinois avec une enveloppe de 64 milliards et un autre avec l�UE pour un montant de 1,2 million d�euros �. Il note que �ces projets sont d�finis clairement, les moyens financiers existent mais nous les abordons en rangs dispers�s, chacun travaillant dans son petit coin sans concertation, sans �changes, dans l�incoh�rence � et pose ensuite la question fondamentale �sommes-nous capables d�unir nos efforts pour apporter les r�ponses indispensables aux probl�mes pos�s ?� S�agissant de l�autosuffisance alimentaire, l�intervenant met les pendules � l�heure �l�autosuffisance alimentaire est un mythe car de par le monde aucun pays n�est arriv� � se suffire � lui-m�me en produisant tous les produits�. Et d�ajouter dans ce sens, �nous devons produire suffisamment certains produits oui, de bonne qualit� et m�me d�gager des exc�dents � exporter ou � reverser dans le processus de transformation (pomme de terre, agrumes, olives...), en un mot, concentrer tous nos moyens, tous nos efforts sur la production des produits strat�giques, tels que le bl� dont nous continuons � importer d�immenses quantit�s. Questionn� au sujet de l�extension de l�espace urbain au d�triment de l�espace agricole, le Dr Chehat voit diff�remment le probl�me. Il constate d�abord qu�en Alg�rie, l�espace grignot� reste relativement d�risoire. �Dans nombre de pays, on construit plus de villes, plus de stades, plus d�a�rodromes et d�autoroutes, mais tout cela n�a pas emp�ch� ces pays de produire davantage au point de produire consid�rablement de nombreux produits, de d�gager des exc�dents et d�en exporter� parce que ces pays g�rent mieux, de mani�re rationnelle et scientifique et s�appuient sur la recherche� Il faut donc faire un choix, ou continuer de produire de fa�on traditionnelle et r�ver d�autosuffisance alimentaire ou impliquer les scientifiques et viser des performances et rationnaliser des m�thodes de production les mieux appropri�es. � Il a �t� aussi question lors de ces d�bats, des probl�mes environnementaux tels ceux soulev�s par le directeur du secteur concern�, � savoir la pollution des nappes souterraines, la salinisation des sols, la contamination des eaux souterraines par l�infiltration des nitrates et pesticides. A ce sujet, le directeur du secteur dira, �c�est � ce niveau et � toutes les �tapes du cycle que se situera le r�le de la recherche scientifique pour, non seulement apporter des solutions aux probl�mes pos�s, mais aussi pour rentabiliser au maximum l�exploitation des terres durablement, sans causer de pr�judices irr�m�diables � l��quilibre de la nature.� Karim O. 3 interpellations pour vente de documents administratifs imit�s Les services de l�APC de Khemis- Miliana, apr�s avoir constat� que des fac-simil�s de documents administratifs �taient en vente au niveau de certaines papeteries, ont d�pos� plainte aupr�s de la police judiciaire de la premi�re S�ret� urbaine. Exploitant l�information, les �l�ments de la PJ sont arriv�s � identifier les auteurs de ce commerce illicite. Les documents ont �t� saisis et les trois contrevenants, interpell�s et pr�sent�s au procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Khemis-Miliana qui, � son tour, a transmis le dossier au juge d�instruction. K. O. APR�S LES �LECTIONS DE JEUDI DERNIER � BOUIRA Place aux tractations � et au chantage par le blocage Finalement, � y regarder de pr�s, le nouveau code de la commune et de la wilaya ainsi que le r�gime �lectoral, n�apporteront rien de nouveau quant aux ph�nom�nes de blocage des APC v�cus durant la mandature pr�c�dente. Pourtant, l�on se souvient, le ministre de l�Int�rieur � l��poque avait clairement indiqu� que lors de la nouvelle r�vision du nouveau code de la commune et de la wilaya, il serait question de nouvelles proc�dures qui mettront fin � ces interminables blocages des APC qui ne travaillent plus avec le citoyen. Que nenni ! M�me avec l�actuel code de la commune, le blocage sera de mise et dans bien des cas, il sera plus important que lors de l�ancien code. Ainsi, pour le cas de la wilaya de Bouira, hormis 17 APC sur les 45 communes qui s�en sont bien sorties du pi�ge des quotas et qui les mettent dans une position confortable pour �lire leurs P/APC et composer leurs ex�cutifs sans risque de bocages ni les fameux retraits de confiance, force est de constater que dans les autres communes, soit les 28 autres, rien n�est encore jou�. Pire, m�me les APC o� il n�y a pas de ballottage, l��lection du futur �dile de la commune pose probl�me tant les si�ges sont dispatch�s entre une mosa�que de partis engag�s et les app�tits des uns et des autres importantes, pour ne pas dire d�mesur�s. Pour les cas des communes qui sont en ballotage comme Bouira, Bechloul, M�ch�dallah, Ouled Rached, Bouderbala, Aghbalou, Zbarbar et Dechmia, hormis la commune de Bouira o� le RND qui a obtenu 8 si�ges, au m�me titre que son rival le FLN mais qui a eu la chance d�avoir d�s les premiers instants, apr�s la proclamation des r�sultats, une alliance claire du PJ qui a obtenu 4 si�ges, les sept autres communes sont bloqu�es pour le moment. C�est le cas de l�APC de M�ch�dallah o� le RCD qui est en ballottage avec une liste ind�pendante avec 7 si�ges chacun, trouve toujours du mal � former des alliances avec le FFS qui a obtenu 3 si�ges. Cela m�me si pour le moment, le RND qui a obtenu 2 si�ges avait accept� l�alliance avec le RCD. Le m�me probl�me est pos� � Bechloul o� le RCD et le MPA sont au coude � coude avec 4 si�ges chacun et cherchent chacun de son c�t� � contracter des alliances avec les autres partis ayant eu des si�ges � l�instar du FLN avec 3 si�ges, le RPR et le PT avec 2 si�ges chacun. A Bouderbala �galement, le MPA d�Amara Benyoun�s a obtenu 4 si�ges, en ballottage avec le FLN, mais le FAN qui a obtenu 3 si�ges, et le FFS et le RND qui en ont eu 2 chacun, sont l� � monter les ench�res. A Ouled Rached, le FFS et le RND ont obtenu 3 si�ges chacun mais les autres partis comme le FM et El Fadjr, avec 2 si�ges chacun, le RCD, le MPA et le FLN avec 1 si�ge chacun, sont tous sollicit�s et malin qui pourra donner un quelconque pronostic quant � qui �choira la future pr�sidence de cette commune. Le m�me probl�me est pos� pour la commune d�Aghbalou qui est en ballottage entre le FAN et le FFS avec 3 si�ges chacun, suivis par le FLN, le RCD et le RND avec 2 si�ges chacun et enfin, le MCL avec 1 si�ge. Par ailleurs, m�me pour la pr�sidence de l�APW, les tractations battent leur plein. Le FLN avec 15 si�ges, le RND avec 10 si�ges, le FFS avec 7 si�ges, le MPA avec 6 si�ges et le HMS avec 5 si�ges, peuvent selon la loi, pr�tendre chacun � la pr�sidence tant aucun parti n�a obtenu la majorit� absolue. Hier encore, les tractations entre les diff�rents partis battaient leur plein. Cependant, le FLN et le RND sont les plus favoris pour la pr�sidence de l�assembl�e. Ceci d�autant que les s�natoriales qui auront lieu vers la fin du mois en cours, pointent en ligne de mire. Y. Y. LASERS M�DICAUX � TIZI OUZOU Une premi�re dans la r�gion dans un cabinet d�Azazga Bonne nouvelle pour les malades de la peau et les amateurs de soins esth�tiques de la wilaya de Tizi Ouzou avec l�inauguration d�une consultation de lasers m�dicaux r�alis�e dans le cabinet m�dical sp�cialis� du Groupe Aliane � Azazga. Une premi�re au niveau r�gional, selon le m�decin las�riste qui a d�clin� devant une forte assistance de m�decins, des d�l�gu�s commerciaux, lors d�une collation � laquelle �taient �galement invit�s le Conseil de l�ordre et la Cnas selon notre interlocutrice, les grandes lignes du plateau technique consid�r� comme l�unique du genre au niveau de l�ensemble de la wilaya, toujours d�apr�s ce m�decin. Les traitements dispens�s par ce mat�riel de pointe ayant � son actif 30 ann�es d�exp�rience, d�apr�s ce m�decin qui affirme avoir re�u une formation en Europe, concernent une gamme de soins non-rembours�s par la S�curit� sociale: la pilosit�, les varicosit�s, les taches pigmentaires, la photo rajeunissement ainsi que les cicatrices et les soins esth�tiques de traitement de rides. Invit� � �tre plus pr�cis sur les performances de ce mat�riel relativement assez on�reux puisqu�il avoisine le milliard de centimes, le m�decin soutient qu�il s�agit d�un laser de deux longueurs d�onde le mieux adapt� pour les traitements, � ne pas confondre avec les lampes-flashes. S. Hammoum T�N�S Intervention des forces navales sur un navire Jeudi 29 novembre, suite � un appel de d�tresse lanc� par un pavillon maltais, mouillant au large de T�n�s, un h�licopt�re des forces navales est intervenu pour �vacuer un bless� grave vers la base militaire de Chlef. L'accident s'est produit dans la salle des machines lorsque le m�canicien devait proc�der � une r�paration � bord du navire. La victime de cet accident de travail de nationalit� ukrainienne a �t� transport�e par les �l�ments de la Protection civile � l'h�pital de Ouled-Mohamed, o� elle a �t� op�r�e. Ses jours ne sont pas en danger.