TIARET Les acqu�reurs des 220 logements LSP dans la tourmente Lanc� initialement par l�entreprise �Soho� en 2003, le projet des 220 logements sociaux participatifs, situ� sur la route d�Alger, � Tiaret, ne finit par de susciter le courroux des futurs acqu�reurs qui ne savent plus � quel saint se vouer, suite aux sempiternels d�sagr�ments auxquels ils sont confront�s depuis le d�p�t de leurs dossiers en 2005. En effet, dans l�expectative qui aura dur� des ann�es en raison de la lenteur ayant entach� l�avancement des travaux, certains de ces souscripteurs se disent sid�r�s par ce qu�ils endurent alors qu�ils ont rempli toutes les exigences et autres d�marches impos�es par le promoteur dont le payement en trois tranches de la totalit� du montant. Le projet, jusque-l� en chantier, ne semble gu�re rassurer les futurs b�n�ficiaires. M�me les promesses du promoteur quant � la remise des clefs dans les meilleurs d�lais n�ont pu convaincre les propri�taires impatients. C�est du moins le cas d�une dame vraisemblablement �reint�e par l�attente d�acc�der � son toit de r�ve. Cette derni�re, cadre de surcro�t, tout comme les autres figurant sur la liste, s�est d�brouill�e comme elle peut pour r�unir ladite somme non sans recourir au pr�t bancaire et � la CNL. L�essentiel pour elle �tait d��chapper � la menace d�expulsion du logement qu�elle louait auparavant chez un priv�. Accul�e par sa situation devenue au fil des jours difficile, et en l�absence d�alternative, celle-ci, et apr�s avoir d�tenu les fameuses clefs du logement, ne savait pas qu�elle allait �tre confront�e � un autre dilemme, celui de l�absence quasi totale de toutes les commodit�s de base. �J��tais frustr�e, dira-t-elle, de constater qu�il n�y avait ni eau, ni gaz, ni �lectricit�. Idem pour les canalisations, les vitres, les interrupteurs, les prises, les sanitaires, ce qui rend dures les conditions de vie, d�autant que nous traversons une p�riode connue pour son climat glacial, voire impitoyable �, a-t-elle soulign�. A noter que certains programmes LSP � Tiaret ont du mal � voir le jour comme l�atteste si bien le projet de Trig El Be�da, lanc� pourtant � l�or�e de l�ann�e 2001. M. B. MOSTAGANEM Flamb�e des prix des fruits et l�gumes Le temps pluvieux de cette derni�re semaine a �t� marqu� par une augmentation indescriptible des prix. Ainsi, les mandarines et les cl�mentines sont c�d�es au-del� des 120 DA/kg, et les thomsons, r�colt�es non m�res et encore acides, sont propos�es � pas moins des 80 DA/kg ! La conjoncture n�a aucun rapport avec l�alibi d�une entame de Ramadan, et pourtant, la folie des prix est bien l� ! Pas de cl�mence, ni de r�pit, et le pire est � craindre pour les �pauvres� bourses ! La courgette a atteint les 120 DA. L�oignon lorgne vers les 80 DA, seuil dont le chou et le chou-fleur ne veulent pas se d�tacher, et par lequel les f�ves marquent leur mise sur le march�. La carotte entre 60 et 80 DA. Les haricots verts culminent � pas loin de 160 DA. Idem pour la tomate o� le prix du kilo culmine autour des 100 DA. A partir des 120 DA, la patate douce, pourtant loin d��tre particuli�rement pris�e, veut rivaliser avec les produits exotiques. Les prix affich�s sur les �tals sont si agressifs qu�il devient impossible de remplir son couffin. Et plus rien ne r�siste, d�sormais, � cette hausse folle, et surtout inexpliqu�e des prix. Au moment o� le �folklore� des �lections locales battait son plein, �perdument indiff�rent � ce qui se tramait au march� des produits de large consommation, les cours, eux, se sont propuls�s � des records jamais atteints. Une pouss�e fi�vreuse des prix apparemment inexplicable qui inqui�te d�s lors qu�elle semble s�installer dans la dur�e ! La pomme de terre �s�ent�te� et s�obstine � ne point revenir en de�� des 50 DA/kg, bien que la r�colte d�arri�re-saison batte son plein depuis quelques semaines d�j�. C�est-l� le seuil plancher de r�f�rence auquel ce produit agricole semble d�sormais s�accrocher. Cela a �t� v�rifi� la semaine derni�re, la r�colte �frein�e� par deux courtes journ�es pluvieuses s�est vite traduite par 10 DA affich�s en sus sur les �tals, � l�actif du malheureux consommateur. A. B. SIDI BEL-ABB�S Encore 21 q de cuivre saisis sur l�autoroute En moins d�une dizaine de jours, quelque 36 q de d�chets de cuivre ont �t� saisis sur l�autoroute Est-Ouest de Sidi Bel-Abb�s. La deuxi�me saisie a eu lieu dans la soir�e de vendredi dernier, lorsqu�une Laguna a forc� le barrage de la gendarmerie au niveau de l��changeur de l�autoroute Est-Ouest de Tessala. Surpris par la herse install�e � son intention par une patrouille qui a �t� alert�e, le conducteur du v�hicule la forcera pour prendre la fuite, destination d�A�n Kadda dans la wilaya de Sidi Bel- Abb�s. Mais cern� par les �l�ments de la gendarmerie, le conducteur a fini par abandonner le v�hicule bourr� de d�chets de cuivre. Au m�me moment, au niveau du m�me �changeur, un autre v�hicule, une Renault 25, en provenance d�Oran, a pris la fuite � la vue des hommes en vert o� une autre patrouille alert�e a tent� de l�arr�ter. Le v�hicule sera finalement immobilis� sur l�autoroute Est-Ouest de Sidi Bel-Abb�s. Le chauffeur parviendra � prendre la fuite. La fouille des deux v�hicules a permis la d�couverte de 21 q de d�chets de cuivre. Dans le cadre de cette m�me affaire, les deux conducteurs sont activement recherch�s. La premi�re saisie a eu lieu il y a une semaine sur l�autoroute Est-Ouest, au niveau de la localit� de Sidi Bel Boussidi, lorsque les gendarmes ont intercept� une Renault 25 transportant 15 kg de d�chets de cuivre ; trois personnes servant d��claireurs ont �t� arr�t�es et �crou�es. Quant au conducteur du v�hicule, il a r�ussi � prendre la fuite. A. M. Une m�re et son enfant morts asphyxi�s par le monoxyde de carbone Dans la nuit du 7 au 8 d�cembre, les secouristes ont �t� alert�s par des voisins pour se rendre dans un domicile � la cit� des 36 logements dans le quartier Adda Boudjellal de la ville de Sidi Bel-Abb�s. Ils ont d�couvert deux personnes mortes, une femme �g�e de 49 ans et son fils de 9 ans. Les premiers �l�ments de l�enqu�te laissent supposer que la mort est due � l�inhalation du monoxyde de carbone. Mais les enqu�teurs vont, gr�ce � leurs investigations, d�terminer avec exactitude les circonstances de ce drame. A. M. AM�NAGEMENT DE LA ROUTE COMMUNALE DE BELACEL BOUZEGZA (RELIZANE) Les villageois se plaignent de la lenteur des travaux Ils ont longtemps attendu un projet de rev�tement de la route communale, chose qui s�est r�alis�e gr�ce � la volont� de la mairie et aussi � certains habitants qui n�ont m�nag� aucun effort pour que leur village soit digne de ce nom. Il s�agit des villageois de Benaka relevant de la commune de Belacel Bouzegza, rattach�e � la da�ra d�El Matmar, dans la wilaya de Relizane. Ils se sont r�jouis que les autorit�s locales aient d�cid� enfin de faire bouger les choses et que leur village, situ� pourtant dans l�un des meilleurs villages de la ville de Relizane, soit r�am�nag�. Seulement, eux qui sautaient de joie quelques semaines auparavant, ont d�chant� apr�s avoir constat� une lenteur dans la cadence des travaux de r�am�nagement. En effet, l�entreprise engag�e dans le rev�tement de l�impasse a proc�d� dans un premier temps, au d�capage du b�ton r�alis� provisoirement par les villageois, pour se pr�munir de la boue et des eaux pluviales durant la saison de grandes pluies. Des travaux qui ont patin� quelques jours. Jusque-l� tout semblait normal, selon les villageois qui ont pris attache avec nous pour exposer leur probl�me. Pour rem�dier � leur calvaire, ils appellent l�intervention des autorit�s locales pour booster le chantier et �d�livrer� les r�sidants de leur calvaire. A. Rahmane Une jeune �tudiante assassin�e � Zemmoura La municipalit� de Zemmoura, situ�e au sud, � une vingtaine de kilom�tres du chef-lieu de la wilaya Relizane, et les localit�s voisines ont �t� �branl�es, vendredi, par le d�c�s d�une jeune �tudiante, originaire de la ville de Zemmoura, poignard�e suite � une altercation avec un jeune qui lui a ass�n� plusieurs coups de couteau alors qu�elle rentrait chez elle, selon des sources concordantes. La nouvelle s�est r�pandue telle une tra�n�e de poudre. Les services de s�curit� ont d�clench� une enqu�te sur la base des indices fournis par les t�moins. Imm�diatement, l�auteur de ce crime abominable fut appr�hend� dans l�apr�s-midi de ce vendredi par les enqu�teurs relevant de la S�ret� de da�ra de Relizane. Par ailleurs, l�enqu�te suit son cours en vue d��lucider les circonstances ce drame qui a co�t� la vie � une jeune fille � la fleur de l��ge, selon les m�mes sources. A. R. NA�MA Coup de filet de la douane � Founassa Les �l�ments de la douane ont intercept� un camion semiremorque transportant 20 tonnes de farine au lieudit Founassa, � un jet de pierre de la fronti�re alg�ro-marocaine, destin�es � �tre livr�es au pays voisin. Le contrebandier qui a �t� arr�t� est �g� de 28 ans et r�pond aux initiales de D.S. Ce dernier a �t� verbalis� d�une amende de 33 900 000 DA, alors que le v�hicule et la marchandise ont �t� saisis, apprend-on aupr�s de la division des douanes de la wilaya de Na�ma. Suicide d�un p�re de famille Le corps sans vie d�un p�re de famille de six enfants, �g� de 52 ans, r�pondant aux initiales de S.H. a �t� trouv� suspendu � un arbre dans la for�t jouxtant la ville de Na�ma. La victime avait disparu du domicile conjugal depuis le 19 novembre dernier, alors que des recherches ont �t� lanc�es depuis qu'il n'a plus donn� signe de vie. Une autopsie a �t� ordonn�e et une enqu�te a aussit�t �t� ouverte pour d�terminer les circonstances de ce suicide. B. Henine MASCARA Contestation sociale � Ha� Salem : bis repetita Les citoyens de ha� Salam, plus connu sous le nom de Ha� Ba�tche �taient, hier samedi, � leur seconde protestation. Hier matin, ils ont de nouveau bloqu� la route menant vers l�Opow en direction de Tighennif. Ils �taient l�, sous une pluie battante. Leur revendication principale �tait la r�habilitation de la route. �Regardez, nous dit un citoyen, par une journ�e pareille nos enfants ne vont pas � l��cole�. Et un autre de poursuivre en nous menant vers un collecteur d�eaux us�es qui coulent � ciel ouvert. L�on apprendra que l�on y avait entrepris des travaux mais que rien n�avait boug�. Sur une banderole, l�on pouvait lire �nous sommes en danger. Les responsables, o� �tes-vous ?� Au moment o� nous quittons les lieux, le chef de da�ra de Mascara �tait en conciliabule avec des habitants qui ont exig� la pr�sence du wali. Lors de la premi�re protestation, ces citoyens ont �t� �cout�s mais ont-ils �t� entendus ?