Rideau tomb� sur les �lections et lever de rideau sur l'am�re r�alit�. Des partis crient � la fraude. Une fraude r�v�l�e dans toute sa nudit� que l'administration a encourag�e lorsqu'elle ne l'a pas provoqu�e. La r�alit� est am�re et effraie lorsqu'on apprend que des si�ges d'APC ont �t� assi�g�s puis saccag�s par des �lecteurs se disant avoir �t� priv�s de la victoire parce que des urnes ont �t� bourr�es de mani�re �hont�e. Des candidats, des responsables de partis, assumant leurs responsabilit�s et anticipant sur les cons�quences d�sastreuses, car instruits par les pr�c�dentes fraudes, ont averti, � temps, les autorit�s locales, le chef de da�ra et le wali. Bien entendu, aucune mesure n'a �t� prise. Tant que la fraude profite au FLN... Les anciennes m�thodes de fraude ont refait surface avec leur peau dure, car, certainement rassur�es de l'impunit�. Ce qui devait arriver arriva avec ce que, si la d�mocratie �tait prot�g�e, rien ne serait jamais arriv�. Le pourrissement a �t� provoqu�. C'est ainsi que des bourrages des urnes ont eu lieu. On a fait voter des citoyens absents, menac� des candidats comme si ces territoires n'ob�issaient pas aux lois de la R�publique. Apr�s coup, la gendarmerie a �t� appel�e pour permettre le d�pouillement de bo�tes bourr�es, qui devraient �tre plut�t annul�es avec cette m�me c�l�rit� si un effort a �t� consenti dans le but de d�fendre un Etat de droit. Une chose, au moins, est s�re, toutes les autorit� concern�es ont �t� inform�es. De toutes les fa�ons, puisqu'il y a eu saccage, personne n'a le droit de fermer l'�il et de boucher l'oreille. Certainement, l'on chercherait � d�busquer les casseurs, comme s'il n'y a pas eu de causes. Pour les spoli�s, ils sont s�rs d'une chose : l'impunit� dope la fraude. Ce qui a fait dire � un �lecteur que, finalement, il valait mieux garder le parti unique, car, au moins, � cette �poque, on bourrait les unes sans d�mocratie. Cela s'est pass� dans un centre de vote � A�t-Khelili, une commune de Tizi-Ouzou qui a vot� de la m�me mani�re, par la fraude et la menace qu'en 2007 en atteignant, bien loin que toute autre r�gion d'Alg�rie, le taux utopique de 98 %. Voici la r�gle de toute �lection � A�t-Khelili : l'impunit� dope le bourrage.