LA MESSE DE LA NATIVIT� C�L�BR�E � L��GLISE PROTESTANTE �VANG�LIQUE DE TIZI-OUZOU Dans une ambiance �cum�nique A l�instar des chr�tiens du monde entier, les membres de la communaut� protestante de l�Eglise �vang�lique de Tizi-Ouzou ont c�l�br�, dans l�apr�s-midi de mardi dernier, la messe de la Nativit�. Peu de temps avant le d�but de la messe, l��difice, qui tient lieu de paroisse, fourmillait de monde. Une affluence inhabituelle qui tranche avec l�ambiance propre � cet endroit qui n�est fr�quent�, les autres jours, que par les fid�les et les membres de la communaut� �vang�lique qui viennent pour la pratique du culte hebdomadaire. Mais � la lecture du message visible sur la banderole accroch�e en haut du portail principal de l��difice, on comprend vite les raisons de cette effervescence. En effet, des journ�es portes ouvertes �taient organis�es du 22 au 25 d�cembre dernier par les responsables de l��glise qui, une fois n�est pas coutume, ont d�cid� de s�ouvrir sur le monde ext�rieur et d�ouvrir le d�bat sur le message biblique, de son histoire et de sa gen�se. Une petite r�volution pour les dirigeants de cette Eglise protestante qui, il y a peu de temps, avaient fait face � beaucoup d�adversit�. Ils �taient r�duits � vivre en vase clos, en raison de certains pr�jug�s et d�une loi restrictive. Voil� pour le d�cor ext�rieur. A l�int�rieur, la salle r�serv�e au culte est bond�e de monde : des femmes, des hommes et beaucoup d�enfants accompagnant leurs parents et qui avaient eu droit � des cadeaux de No�l. Il y avait, surtout, beaucoup de jeunes gens et de jeunes filles. On avait m�me aper�u quelques-unes qui portaient le hidjab. Ils �taient quelque cinq cents fid�les et de nombreux curieux � prendre part � la c�r�monie qui s�est d�roul�e dans une ambiance joyeuse et festive, empreinte de pi�t� et de d�votion. Une c�l�bration aux accents �cum�niques, conformes � la solennit� et � la liturgie du culte protestant, alternant d�clamation de psaumes bibliques en chansons et en musique, entrecoup�e de pri�res �lev�es � la gloire et � l��ternit� du Christ. Certains n�h�sitaient pas � r�pondre � l�appel des rythmes scand�s et chauds des chants gospel ex�cut�s par la chorale et ex�cutaient des pas de danse. Un rituel bien rod� et ma�tris� par l�adjoint du pasteur principal dont chacune des suppliques soulevait un concert d�all�luias� et de �Amen� de la part des fid�les, bras lev�s au ciel, en signe d�approbation et de communion. Intervenant � la fin de la c�r�monie, le pasteur principal et responsable de l��glise invitera les fid�les � d�dier la derni�re pri�re � notre pays et � ses dirigeants. S. A�t M�barek SALAH CHALAH, PASTEUR PRINCIPAL ET RESPONSABLE DE L��GLISE PROTESTANTE �VANG�LIQUE DE TIZI-OUZOU : �Il y a une �volution positive des autorit�s � notre �gard� Le Soir d�Alg�rie : Des journ�es portes ouvertes sur l�Eglise, une s�curit� moins renforc�e lors de la c�l�bration de la messe� Peut-on dire que les conditions de la pratique de votre culte sont meilleures que par le pass� ? Salah Chalah : Oui, effectivement, il y a beaucoup de choses qui ont �volu� positivement. Et l�, nous sommes reconnaissants au Seigneur qui a assoupli le c�ur des autorit�s. Nous le sommes aussi vis-�-vis des autorit�s qui semblent dispos�es � laisser la libert� � ceux qui veulent exercer un culte autre que musulman. Cela se fera sous la garantie et la protection de l�Etat. Vous croyez r�ellement � une volont� d�apaisement des autorit�s ? Je crois qu�il y a un signe d�apaisement. On est vraiment optimistes pour l�avenir. Nous croyons savoir que vous avez envoy� des invitations aux autorit�s pour venir assister � la c�l�bration de la messe. Exactement. Il y a une volont� d�ouverture de notre part. Nous voulons dire � tout le monde que nous n�avons rien � cacher. Au contraire, nous voulons que les choses se d�roulent dans la lumi�re. C�est la premi�re fois que nous lan�ons des invitations aux autorit�s� Des autorit�s qui ne sont pas venues� Oui. Je pense qu�elles ont des priorit�s, les gens sont peut-�tre pris par d�autres engagements. Peut-�tre que nous nous y sommes pris en retard, nous avons envoy� les invitations il y a seulement deux jours. La prochaine fois, nous t�cherons de le faire une semaine ou quinze jours avant les activit�s de l�Eglise. Et du c�t� de la population, le regard a-t-il chang� ? Je pense que l�attitude affich�e par les autorit�s depuis 2010 qui ont accord� la mise en conformit� pour notre association est un signe d�apaisement qui a calm� la population qui a chang� son regard � notre �gard. Ils ont compris que nous agissons dans la l�galit� et que l�Etat a d�cid� de prendre en charge notre droit � l�exercice de notre culte. Vous croyez que si l�attitude des autorit�s � votre �gard change, les mentalit�s vont aussi changer ? Oui, tout � fait. Il y a la volont� de Dieu qui s�exprime. Nous avons toujours pri� pour que l�attitude des autorit�s change. Entretien r�alis� par S. A�t M�barek A�N DEFLA 3 incendies en une journ�e Il �tait 10h 50, quand le premier incendie s�est d�clar� dans une exploitation agricole situ�e sur le territoire de la commune de Djema� Ouled Chiekh, � une quarantaine de kilom�tres au sud d�A�n Defla. Il a fallu l�intervention des sapeurs-pompiers de l�unit� d�A�n Defla pour venir � bout du feu qui a ravag� quelque 600 bottes de foin d�une meule install�e � proximit� des habitations ; le propri�taire ayant fait fi des recommandations de la campagne de sensibilisation men�e durant des mois dans de nombreuses communes. Heureusement, aucune victime n�est � d�plorer. Un incendie similaire a eu lieu le m�me jour vers 13 h, dans la commune de Sidi Lakhdhar, � 5 km � l�ouest de Khemis Miliana, dans une exploitation agricole. Avant que le sinistre ne soit ma�tris�, les flammes ont quand m�me d�vor� quelque 1 600 bottes de paille. Les hommes de la Protection civile de l�unit� de Khemis Miliana ont mis plus deux heures pour circonscrire l�incendie, l�emp�chant de se propager aux habitations toutes proches. Ils ont pu aussi sauver trois vaches laiti�res et 15 q d�orge. Toujours dans la journ�e de mardi, une autre �quipe de l�unit� de la Protection civile de Khemis Miliana a eu � intervenir vers 15h30, cette fois sur l�autoroute, � 1 km � l�est de l��changeur sur l�axe routier en direction d�Alger. L�, c�est un camion semi-remorque avec sa cargaison de papier � recycler qui a pris feu. Les pompiers utilisant les grands moyens ont pu �teindre le feu, apr�s avoir arr�t� la circulation sur cet axe, aid�s en cela par les �l�ments de la gendarmerie de la brigade locale. Il faut dire que la lutte contre les incendies, surtout dans certaines zones du sud-ouest, � l�instar de la da�ra de Bathia et de ses communes, Bela�s et El Hassania, continue � �tre handicap�e par l�insuffisance de la couverture de la Protection civile, �tant donn� le nombre limit� des unit�s install�es. En effet, si de grands efforts ont �t� consentis, de nouvelles unit�s de la Protection civile ont �t� ouvertes, il reste, cependant, beaucoup � faire pour assurer une couverture totale du territoire de la wilaya, qui est principalement � vocation agricole et o� donc ce genre de sinistre est fr�quent, surtout en saison s�che. Karim O. BLIDA/IL A FALLU L�INTERVENTION DE L�ARMEE D�importants d�g�ts mat�riels dans l�incendie de l�usine de Sos�mie Il a fallu 12 heures de lutte acharn�e, men�e par les �l�ments de la Protection civile de Blida, ceux d�El Hamiz, d�Alger et de l�Arm�e Nationale Populaire pour que les feux d�clar�s, mardi dernier � 15 h aient pu �tre circonscrits. Plus de quatre hectares ont �t� ravag�s dont un d�p�t d�emballage et une partie de la minoterie du groupe Sos�mie. Il est � noter que c�est vers 3 heures du matin que les sapeurs-pompiers sont venus � bout de l�incendie. D�importants d�g�ts mat�riels ont �t� enregistr�s, estim�s selon une source, � plusieurs milliards de centimes. Heureusement qu�il n�y a pas eu de pertes humaines. C�est dire que si ce n��tait la t�nacit� des �l�ments de la Protection civile, les pertes seraient incalculables puisque ces derniers ont pu sauver 31 000 m2 entre d�p�ts et ateliers. Si l�origine de cet incendie n�a pas �t� encore connue, nous avons appris que la gendarmerie a ouvert une enqu�te pour faire la lumi�re sur ce sinistre. M. B. BOUIRA Deux enfants meurent dans l�explosion d�une bombe � Oued El Berdi Hier, aux environs de 11 h du matin, une bombe enfouie par les terroristes a explos� � la sortie ouest de la commune d�Oued El Berdi, � 10 km au sud de Bouira, tuant deux enfants qui �taient en train de jouer au ballon, apprend-on de sources s�res. D�apr�s ces sources, l�engin aurait �t� enfoui par des terroristes � proximit� d�un stade o� des militaires en campement non loin des lieux avaient l�habitude de s�entra�ner. H. M. M'SILA : SAISIE DE 10,5 KG DE KIF TRAIT� � BOU SA�DA 110 plaquettes dissimul�es dans des parpaings Les �l�ments de la police ont r�ussi en d�but de semaine � mettre la main sur une importante quantit� de kif trait� �valu�e � 10,500 kg dissimul�e dans des parpaings, dans la r�gion d�El Maadher, � quelques dizaines de kilom�tres au nord-est de la ville de Bou Sa�da. Agissant sur la base d�informations parvenues au commissariat de Bou- Sa�da, selon le commissaire B. Sa�d, charg� de la communication, les �l�ments du service de la lutte contre les stup�fiants ont pu mettre un terme aux agissements d'un dealer �g� de 37 ans r�pondant aux initiales de B. A. en possession de 96 g de kif et d'un montant de 16 000 DA, rente de ce commerce prohib�. L�individu a vite collabor� et a d�nonc� son pourvoyeur chez qui la police s'est d�plac�e munie d'un mandat de perquisition, dans cette r�gion agricole. Apr�s des recherches minutieuses, la police a d�couvert une importante quantit� de kif dissimul�e dans des parpaings, soit 110 plaquettes de kif trait� d'une quantit� de 10,500 kg. Le premier cit� a �t� pr�sent� dans la journ�e du mardi devant le procureur de la R�publique de Bou Sa�da. Quant � son pourvoyeur principal, il demeure en �tat de fuite. A. La�di KHEMIS MILIANA Arrestation d�un dealer en possession de 164 comprim�s psychotropes Exploitant une information faisant �tat d�un commerce de drogue, en plein centre de la ville de Khemis Miliana, au niveau du lieu-dit �El hofra� (le basfond) jouxtant le march�, des �l�ments de la police judiciaire de la S�ret� de da�ra ont plac� le secteur sous surveillance discr�te. L�op�ration n�a pas �t� vaine. En effet, l�auteur de ce commerce de poisons, un homme �g� de 31 ans, ciblant le milieu des jeunes, a �t� interpel� rue Bouamrani, non loin du bas-fond. Apr�s que son identit� e�t �t� v�rifi�e, il a �t� fouill� par les policiers qui d�couvrirent sur lui 88 comprim�s de �Keityl�, 12 de �Parkiyl�, 10 de �Sowel�, 15 de �Licozominz� et 37 de �Lisinxia� ainsi qu�une somme importante d�argent provenant de la vente de ces drogues. L�individu accus� de vente de stup�fiants, a �t� d�f�r� au parquet de Khemis Miliana lundi. Selon nos informations, le procureur de la R�publique � qui, il a �t� pr�sent�, a transmis le dossier au juge d�instruction qui a plac� le pr�venu sous contr�le judiciaire. Il faut dire que mettre fin aux activit�s de ces dealers qui constituent en fait les derniers maillons de la cha�ne des r�seaux de ce genre de trafic ne permettra pas d�endiguer l��coulement de ces produits ravageurs. Une question se pose quand m�me : o� cet individu a-t-il pu se procurer ces marchandises et se constituer ainsi toute une pharmacie ambulante ?