FOUKA (TIPASA ) L�assassin n�avait pas vu la cam�ra qui enregistrait l�agression La cellule de communication de la police a inform�, en cette fin de semaine, l�ensemble des m�dias de la wilaya de Tipasa, qu�une sombre affaire de tentative d�assassinat avec pr�m�ditation a �t� mise en �vidence par les services de la police de Fouka. Selon ces informations, une dame K. A., �g�e de 24 ans et employ�e dans un magasin de produits alimentaires, a �t� victime d�une tentative de meurtre de la part du d�nomm� K. N., �g� de 25 ans, employ� dans un atelier � El Harrach. Selon les policiers, l�agresseur s�est acharn� sur sa victime � l�aide d�un objet contondant en lui portant des coups et lui causant de profondes blessures au cou, sur la t�te, � l�aisselle gauche et au visage. Ce furent les cris de la victime, qui alert�rent les passants qui se sont interpos�s aux coups de l�agresseur. Ce dernier a imm�diatement pris la fuite apr�s son forfait. La victime transport�e, dans un �tat d�sesp�r� par des passants au commissariat le plus proche, s�est affal�e � m�me le sol, dans une mare de sang. Alert�s, les services de la Protection civile, ont achemin� la victime d�abord vers la polyclinique de Fouka, mais apr�s que celle-ci ait sombr� dans le coma, fut orient�e vers les urgences de l�h�pital de Kol�a. La victime demeurant � Fouka, avait �t� op�r�e en urgence en vue d�arr�ter l�h�morragie et fut mise en salle de r�animation. Selon la police, qui s�est rendue au magasin o� travaillait la victime, c�est gr�ce au syst�me de vid�osurveillance, qui a film� la tentative de meurtre, que les sc�nes de l�agression furent connues dans les d�tails. En effet, apparaissaient clairement, les coups port�s � la victime, de m�me que l�intervention des passants qui se sont interpos�s et la fuite de l�agresseur. Connu sous le sobriquet de �N� et identifi� par les passants interrog�s, l�agresseur fut rattrap� le surlendemain au niveau de Bou Ismail, o� il habite, sachant qu�il avait d�sert� son poste de travail dans les ateliers d�El Harrach, o� il travaillait. Confondu par les enregistrements vid�o, l�agresseur a reconnu et avoua �tre �entr� chez la victime au magasin� et qu�il lui �avait auparavant envoy� le d�nomm� B. A., pour signifier � la victime, qu�il voulait la demander en mariage et non l�agresser.� Une version trouble et sombre, qui ne tient pas debout, du fait que la victime avait affirm� que �le d�nomm� K. N., m�avait fait des avances au m�me titre que B. A., et qu�en cas de refus de ma part, il m�avait dit � tu sera � moi, sinon je te tuerai ��. Cependant d�autres t�moignages plus accablants font �tat d�une sombre histoire d�achat de produits agricoles et alimentaires sans facture et sans registre de commerce aupr�s d�une soci�t� d�assistance agricole internationale par les complices de K. N. Plusieurs noms de complices ont �t� cit�s et l�affaire serait en cours. L�agresseur K. N., qui n�avait �t� arr�t�, que gr�ce � une sourici�re tendue � l�aide de la victime qui avait d�clar� � son assassin, qu�elle �tait pr�te � le rencontrer, pour accepter des demandes d�excuses, s��tait rendu au lieu du rendez- vous muni d�un couteau de boucher. Appr�hend�, l�agresseur n�avait pu r�pondre aux raisons du port d�arme blanche. Plusieurs hypoth�ses tentent de justifier le port de ce couteau par l�agresseur, notamment �pour terminer le travail�. Cela est bien s�r faux, sachant que cet agresseur avait �t� d�j� film�. Pr�sent� au parquet de justice, le d�nomm� K. N., fut remis au procureur de la R�publique, pr�s le tribunal de Kol�a, qui l�a plac� sous mandat de d�p�t � la prison de Kol�a. Larbi Houari POUR CAUSE DE D�PASSEMENTS DES SUPPORTERS Zouzamane en effervescence La paisible localit� de Zouzamane, situ�e � la p�riph�rie Est de la ville de M�chedallah, � 50 km � l'est de Bouira, r�put�e comme l�un des quartiers r�sidentiels de la commune, est en passe de virer au cauchemar � cause d�un stade de football situ� justement dans cette localit�. Depuis l�homologation de ce stade par la ligue de football de wilaya, presque chaque weekend, les habitants vivent le calvaire � cause des obsc�nit�s prof�r�es � gorge d�ploy�e par des centaines, parfois des milliers de supporters. Mardi dernier, les habitants ont assist� non pas � des sc�nes ind�centes auxquelles ils ont l�habitude et auxquelles ils ont fini par trouver des palliatifs en quittant carr�ment leurs demeures pendant toute la dur�e du match, mais � des sc�nes de hooliganisme apr�s le match de football ayant oppos� dans le cadre du championnat de wilaya, promotion honneur, l�Olympique de Raffour contre l��quipe de Djouab, de la wilaya de M�d�a, qui a opt� pour la ligue de Bouira pour des raisons g�ographiques. Apr�s le match qui s�est termin� en faveur des locaux par le score d�un but � z�ro, les supporters de Raffour, venus nombreux depuis leur village situ� � quelques centaines de m�tre au sud, ont f�t� la victoire de leur �quipe contre le leader de ce championnat � leur mani�re. Sur leur route menant depuis Zouzamane � Raffour, des sc�nes d�une rare violence ont �t� v�cues par les habitants de cette localit�. Des jets de pierres sur les maisons, des voitures caillass�es, des gros mots, ont �t� le lot de ces habitants dont certains, � l�image de ce jeune de la famille Allili, ont �t� bless�s apr�s avoir essay� de protester contre ces sc�nes. D�ailleurs, dans cette m�me famille, une dame d�un certain �ge s�est �vanouie et ses enfants ont eu du mal � l��vacuer tant les dizaines de faux supporters �taient d�cha�n�s sur la route. D�apr�s les jeunes de cette localit� qui se sont pr�sent�s � notre bureau, m�me la police qui �tait � l�int�rieur du stade n�a pas boug� le petit doigt face � ces d�passements et n�a pas non plus r�agi pour secourir la dame bless�e, ce que la famille avait pourtant signal�. Mercredi dernier, soit au lendemain de ces f�cheux �v�nements, une d�l�gation constitu�e des habitants de cette localit� s�est d�plac�e � Bouira pour remettre une requ�te officielle au wali, � la DJS et � la ligue de football de Bouira pour demander la d�localisation des matchs de l��quipe de Raffour vers un autre endroit. En attendant, les habitants de la localit� Zouzamane ont proc�d� � la fermeture avec des cadenas, de ce stade, source de tous leurs malheurs. Un stade qui a fini par �leur faire perdre la face� dans leurs propres demeures. Signalons qu�au niveau du village Raffour, un stade est en cours de r�alisation et, selon un confr�re sp�cialis� dans le sport, la seule solution pour mettre fin au calvaire des habitants de cette localit� est l�acc�l�ration des travaux pour permettre � l��quipe de Raffour de recevoir dans son fief. Y. Y. A�N DEFLA Les pharmaciens d�officine en col�re Deux propositions de fermeture ont �t� avanc�es par la Direction du commerce de la wilaya de A�n Defla � l�encontre de 2 pharmaciens pour le motif de non-respect de l�arr�t� interminist�riel 610/12 dat� du 11 /10/2012, portant �organisation de fermetures des commerces � l�occasion des cong�s hebdomadaires, annuels, et durant les f�tes l�gales. Dans une correspondance en date du 20/11/2012 adress�e au Directeur de la sant� et de la population de A�n Defla, le syndicat des pharmaciens ne met pas en cause l�arr�t� sus-r�f�renc� mais s��l�ve contre la bavure administrative commise par la Direction de la sant� qu�ils accusent de �n�avoir pas respect� les dispositions dudit arr�t�, notamment dans ses alin�as 2,3 et 4 qui stipulent que les plannings �labor�s doivent �tre notifi�s aux pharmaciens dans les d�lais pr�alables prescrits�. La corporation des pharmaciens, font remarquer aussi ses repr�sentants syndicaux, n�a pas �t� associ�e � l��laboration des plannings et que les pharmacies propos�es � la fermeture n�ont pas re�u de notification sp�cifiant leur tour de garde. Le syndicat des pharmaciens se dit outr� par ces pratiques administratives arbitraires malgr� deux correspondances adress�es au DSP, pour lui rappeler les dispositions de l�arr�t� et les infractions commises par ses services, correspondances d�ailleurs transmises au chef de l�Ex�cutif de la wilaya pour lui demander d�annuler les sanctions propos�es, � savoir la fermeture pour une dur�e d�un mois. A l�issue de l�assembl�e g�n�rale tenue en date du 10 d�cembre dernier, �le syndicat des pharmaciens d�nonce les abus de la Direction du commerce qui prononce une sanction non justifi�e� et �sollicite que la wilaya �claire les pharmaciens sur les pr�rogatives et de la Direction du commerce et de la Direction de la sant� et m�me de certaines APC qui s�en m�lent�. Pour protester contre ces mesures, la corporation des pharmaciens d�officines de la wilaya de A�n Defla a propos�, � l�unanimit� de ses membres, une journ�e sans m�dicaments en cas de r�cidive de ces mesures arbitraires et abusives et d�clare : �Nous n�avons pas � payer pour les fautes commises par les services de la sant� qui ne nous ont pas communiqu� les tableaux des gardes. � Karim O. APR�S LES DERNI�RES INTEMP�RIES Deux chemins de wilaya menac�s par des affaissements � Ma�tkas Le chemin de wilaya n�147 reliant Tizi-Ouzou � Mechtras via Souk El T�nine risque tout bonnement d��tre coup� � la circulation au niveau du lieu-dit Ighil-Oumencher sis � mi-chemin entre les deux communes pr�cit�es et ce, en raison d�un d�but d�affaissement qui s�est produit au d�but de la saison hivernale. En effet, c�est suite � un terrassement en contre-bas de la route en question qu�une partie de la chauss�e a gliss� et a r�duit du coup la largeur du chemin. La Direction des travaux publics � laquelle �choient les travaux de remise en l��tat a engag� une entreprise, mais celle-ci n�a toujours pas entam� le chantier au grand dam des usagers qui appr�hendent s�rieusement un affaissement total. L�urgence est signal�e. Par ailleurs, apr�s les derni�res pluies, un autre d�but d�affaissement menace s�rieusement le chemin vicinal de Tizi-Menous, dans la commune de Ma�tkas. En effet, suite aux travaux de terrassement devant contenir le futur coll�ge A�t-Aissa-Ouziane dont le projet sis �galement en contrebas de la chauss�e a �t� entam� d�j� depuis plusieurs mois, d�importantes fissures sont apparues apr�s les derni�res intemp�ries sur cet axe routier jouxtant ainsi cette �Base 6�, appellation technique de l�infrastructure du CEM. Aussit�t inform�s, le chef de daira et le pr�sident de l�APC accompagn�s des diff�rents services techniques se sont rendus sur les lieux et ont proc�d� de suite � la cr�ation d�une cellule de crise, pour parer � toute �ventualit�. Des d�cisions ont �t� �galement prises par ces autorit�s locales et techniques en vue de rendre le chemin carrossable. Il convient de souligner qu�un �largissement de la chauss�e a �t� illico presto effectu�, pour permettre aux villageois de Tizi-Menous de circuler en toute s�curit�, en attendant le projet de confortement par du gabionnage de cette route, unique voie qui m�ne au village pr�cit�. Amayas Idir 17 OFFICIERS DE POLICE PROMUS � BOUMERD�S L�exemple de ammi Sa�d Dix-sept officiers de police de la S�ret� de la wilaya de Boumerd�s ont �t� f�licit�s et re�u des mains des autorit�s de Boumerd�s, les galons de leurs nouveaux grades par lesquels ils ont �t� promus pour leur conduite exemplaire et leur efficacit� dans leur mission. La c�r�monie s�est d�roul�e au si�ge de la S�ret� de la wilaya en pr�sence du wali, du P/APW et des responsables des instances judiciaires et s�curitaires. �Ce genre d�action interne vise � stimuler la concurrence entre nos fonctionnaires pour les pousser � une efficacit� quotidienne irr�prochable �, a d�clar�, le directeur de la s�ret� de la wilaya, Ali Badaoui. Le patron de la police de Boumerd�s ne pouvait pas citer l�exemple du commissaire Kenoud Sa�d que tout le monde appelle respectueusement Ammi Sa�d, pour ne pas froisser les autres policiers, mais tout le monde ne pouvait qu�enregistrer avec plaisir sa pr�sence parmi les promus. Il a �t� �lev�, � l�occasion, au grade de commissaire principal. Ammi Sa�d est un policier connu et respect� dans toute la wilaya de Boumerd�s. Son d�vouement pour la s�curit� des citoyens et l�ordre public est exemplaire. En d�pit d�une grave blessure qu�il a subie lors d�un attentat commis par les terroristes d�Aqmi � Zemmouri, le nouveau commissaire principal n�a pas abdiqu� et a continu� � servir l�institution qui l�emploie et � augmenter sa cote de popularit�.