Le naufrage du chalutier El Khalil a permis d�entamer une r�flexion sur les m�canismes � mettre en �uvre pour �viter de tels accidents et assurer la protection sociale des gens de la mer, a d�clar� le 24 d�cembre 2012 � T�n�s (Chlef), le ministre de la P�che et des Ressources halieutiques. x Le naufrage du chalutier El Khalil a permis d�entamer une r�flexion sur les m�canismes � mettre en �uvre pour �viter de tels accidents et assurer la protection sociale des gens de la mer, a d�clar� le 24 d�cembre 2012 � T�n�s (Chlef), le ministre de la P�che et des Ressources halieutiques. Le ministre, qui s�exprimait lors d�une c�r�monie de remise d�aides aux familles des huit marins p�cheurs, port�s disparus lors de cette trag�die, a indiqu�, � cet �gard, que des dossiers ont �t� ouverts par son d�partement minist�riel en vue de prendre en charge cette cat�gorie professionnelle. Au nombre de cinq, ces dossiers concernent l�am�lioration de la pension de retraite et l��largissement de la protection sociale des p�cheurs, la cr�ation d�une fondation de solidarit� pour les gens de la profession, l��largissement de l�assurance dans le m�tier de la p�che, la formation et, enfin, le renforcement du syst�me d�alerte. Apr�s avoir �voqu� les dangers de la mer, il a estim� n�cessaire de �respecter� les bulletins m�t�o sp�ciaux (BMS) et d��viter toute aventure susceptible d�exposer l��quipage � des risques aux cons�quences n�fastes. Auparavant, le ministre avait proc�d� � une remise d�aides aux familles des p�cheurs disparus, tout en s�informant sur leurs pr�occupations, notamment en mati�re de logement, d�emploi et de protection sociale. Le chalutier El Khalil avait disparu lors d�une sortie en mer le 29 d�cembre 2011 au large des c�tes de T�n�s (50 km au nord de Chlef) avec � son bord un �quipage de huit marins p�cheurs. Les corps de cinq d�entre eux ont �t� rejet�s par la mer sur le littoral du centre du pays, tandis que les trois autres sont toujours port�s disparus. En outre, aucun objet appartement au chalutier, englouti par la mer, n�a �t� retrouv�, une ann�e apr�s sa disparition.